News - 16.10.2014

Nabli : La Tunisie doit cesser d'être le pays des occasions ratées

«Que d’opportunités perdues depuis des années ! La Tunisie doit cesser d’être le pays des occasions ratées et réussir à négocier l’ultime virage qui déterminera son avenir. Sauver le pays, refonder l’Etat, rompre définitivement avec le terrorisme et réanimer l’économie : des urgences vitales, avant qu’il ne soit trop tard ! ». Candidat aux présidentielles, Mustapha Kamel Nabli tire fortement la sonnette d’alarme. 

«Les enjeux sont si grands et si importants que les Tunisiens n’ont pas le droit à l’erreur, prévient-il. Depuis le déclenchement de la révolution, beaucoup de temps a été perdu dans les querelles sur l’identité et la confrontation de projets de société, laissant le champ libre à la montée du terrorisme et au démantèlement acharné des fondements de l’Etat. Heureusement que la société civile s’est rapidement mobilisée et a permis aux partis démocratiques de se repositionner et reprendre la main. Aujourd’hui, la fragilisation est cependant menaçante. Tout risque de s’écrouler en même temps, si nous n’agissons pas immédiatement et, à la fois, sur le structurel et les nouveaux risques qui menacent le pays. »
 
Pour Mustapha Kamel Nabli, « l’essentiel est de concilier, à la fois, la liberté, dans un sens plus large que celui de la démocratie, et une économie développée, créatrice de richesse, génératrice de croissance accélérée et pérenne». Selon lui, seul un candidat indépendant des partis, affranchi des intérêts de pure carrière politique, inscrivant sa vision dans la durée et l’intérêt général et non dans le court terme opportuniste, est approprié pour la phase actuelle de transition démocratique en Tunisie.
 
Au-delà des nouvelles attributions constitutionnelles qui sont, souligne-t-il, bien larges avec notamment le partage de l’initiative des lois, le renvoi en deuxième lecture de textes, le recours au référendum et autres, c’est la personnalité du chef de l’Etat à élire qui est déterminante. S’appuyant sur sa forte légitimité d’élu directement au suffrage universel et s’érigeant en rassembleur, arbitre et sage, à la fois, et en animateur de l’action d’ensemble, il constituera le facteur de stabilisation des institutions. 

"Jouable, si nous faisons le bon choix!"

Le foisonnement des listes et des candidats aux législatives augure, en effet, selon Nabli d’une large atomisation de la future Chambre des représentants du Peuple. Elle rendra difficile la formation rapide d’une coalition solide et durable, tant pour le choix du président de la Chambre et que la désignation du futur chef du gouvernement et la formation de son cabinet. Cette fragilité au niveau de ces deux importantes institutions est à prendre en considération et à combler par un président de la République qui se situe au-dessus de la mêlée et s’emploiera à la stabilisation. 
 
Inquiet certes sur les menaces de déliquescence de l’Etat, ayant à l’esprit ce qui se passe actuellement en Libye ainsi que le dérapage accéléré des finances publiques et des comptes de la nation, Mustapha Kamel Nabli garde cependant espoir. « Nous sommes juste en dernière ligne face à une forte spirale qui risque de nous entrainer dans un périlleux siphonage, dit-il. Mais, la Tunisie garde encore, pour très peu de temps, cependant, les ressorts indispensables à son salut. Si nous faisons le bon choix, si nous prenons le bon virage qui nous mettra sur les rails..."
 
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3 Commentaires
Les Commentaires
jallouli - 17-10-2014 09:23

MKN reste le seul candidat disposant de toutes les facultes indispensables a gerer convenablement les exigences difficiles de la conjoncture actuelle en Tunisie.Son experience acquise a travers les annees aussi bien sur le plan international que national nous permet de le classer en premiere ligne.Ceci me rappelle la designation du chancelier Erhard,economiste de premier plan,a la tete de l Allemagne aneanti apres la 2 eme guerre mondiale,Erhard a su grace a sa competence economique a devenir le pere du miracle Allemand.c est pour vous dire que notre pays a un besoin d economistes competents et visionnaires J ai beaucoup de sympathie pour Si El Beji,mais je pense qu il n est pas l homme souhaite pour la Presidense,mais je voterai pour Nidaa aux legislatives.

Tarek Châabouni - 17-10-2014 11:47

Et la fragmentation des présidentielles par MKN, organisée par d'autres nous aide-t-elle à mobiliser les énergies du pays?

TOUAGUINE BEN ALI - 17-10-2014 13:34

C'est le résultat d'une révolution suite à des entassements des problèmes sociaux qui non pas trouver dans le délais prévu malgré ,le peut de moyen qui dispose le pays , le niveau culturel des manifestants très bas ou nul ,il croyaient que le Président à l'époque c'est un dieux et qui a la possibilité de créer les emplois par mes respects ces manifestants ne sont pas sensibilisés en matière d'économie , l'inflation , sur les réserves de l'état en matière de devise , le retrait de ce Président a crée un vide dans l'état profond .La création de L A N C a apaisé la situation grasse à l'efforts du Docteur: Mostefa Bendjàafar et son équipage en essayant de diagnostiquer et de localiser les lieux des ces douleurs en lui préservés les médicaments adéquats . Pour sortir de cet cercle vicieux le choix d'un Président dépourvu préalablement des connaissance en gouvernance conjointement avec les hommes et femmes sans tenir compte de leurs parties ni région, ni Tribu ni religieux, la seule référence : c'est la matière grise comme le cas du model U. S. A . le réel nous prouve que toutes les non stabilité de n'importe état c'est le ( mal )choix des élus qui ne sont pas en mesure de prendre par ignorance les préoccupations de la population qui sont à l'origine des éventuels explosions et les agents de l'ordre payent les factures assez chère .

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