Hommage à ... - 29.07.2011

La nouvelle bourguibamania : Le bienfaiteur toujours chéri de la Patrie !

Depuis l’émouvante commémoration de la mort du toujours bien-aimé Bourguiba, une véritable «bourguibamania» s’est emparée du peuple tunisien!  C’est à qui fêterait avec joie le souvenir ému d’un grand-père toujours très cher— même s’il a fauté! L’amour-vénération est resté intact pour ce bienfaiteur de la Patrie qui a doté notre beau pays de toutes les structures d’un véritable Etat indépendant, libéré la femme avec un Code du statut personnel révolutionnaire, unique dans le monde arabe, fait instruire toute la Tunisie, instaurer le planning familial et une véritable politique de santé; constamment soutenu l’Algérie sœur en guerre et les frères palestiniens, etc.

Personnellement, c’est le Code du statut personnel qui a fait de moi une fan-supporter de Bourguiba, alors président de la République. Enfant, j’avais entendu parler de Bourguiba lorsque je rendais visite à ma grand-mère, qui habitait à Bab Souika, juste en face du cabinet de Maître Habib Bourguiba – alors toujours absent, parce que, me disait-on, «toujours déporté ou en prison».  J’en entendais parler comme le «Zaim» (leader) du Néo-Destour, né sur les décombres du vieux Destour.

Avant l’indépendance, étudiante à Paris, où j’étais la première jeune fille à entrer dans le Bureau exécutif de l’Union générale des étudiants tunisiens (alors clandestine), je l’ai vu pour la première fois, à Chantilly, où il se morfondait en résidence surveillée.  Nous étions tous allés lui rendre visite pour lui soutenir le moral.  Et il nous a éblouis par son courage, la clarté de son verbe et le charme de son discours.

Le célèbre stylo vert

 Je m’étais lancée à l’époque, à Paris, dans le combat médiatique féministe, sous le pseudonyme protecteur de «Leila» avec l’équipe de «L’Action» (futur «Jeune Afrique»1055-61); puis à Tunis, en fondant «Faiza» le premier magazine féminin et féministe arabo-africain (1959-68) et collaboré, par la suite, à de très nombreux médias - ceux où il restait encore un peu de liberté!                                                                                                    

Je n’ai jamais eu à me plaindre de la moindre censure de sa part. Bien au contraire! Il appréciait le franc-parler et la libre expression, mais ne tolérait pas déjà qu’on s’attaque à sa personne!  Ce qui poussa alors Jeune Afrique à se mettre à l’abri à l’étranger. Lorsqu’il a cessé de gouverner et laissé peu à peu disparaitre, hélas, la liberté d’expression et s’installer la censure contre tous les journalistes indépendants, dont j’ai toujours fait partie, ce sont ses sbires qui m’ont persécutée — comme tous mes collègues. Dans la première décennie, j’ai toujours admiré et médiatisé son respect, ses discours et ses actions pour les femmes et le bien de notre patrie?

Quant à lui, il lisait attentivement mes articles qui appuyaient passionnément les luttes féministes et toutes ses actions nationalistes révolutionnaires? Il les commentait et allait jusqu’à réparer les injustices ou les insuffisances que nous dénoncions!  Il m’a fait même l’honneur  de m’inviter à son mariage avec Wassila Ben Ammar auquel nous avions consacré, dans «Faiza», un numéro spécial qui a été épuisé tout de suite. Il avait alors  posé une seule condition: qu’il supervise le texte avant impression.  J’en garde encore un souvenir très ému et aussi le manuscrit annoté par lui, avec son célèbre stylo vert. J’avais eu alors la fierté de ne le voir corriger qu’une seule faute : j’avais écrit qu’il avait «les yeux bleus» et il a rajouté, avec sa célèbre encre verte : «gris bleu».

Prostituées contre policiers et justiciers!

Je n’oublierai jamais, non plus, ses fameuses séances féministes où il tenait toujours à m’inviter pour les médiatiser dans «Faiza» et dont la plus impressionnante pour moi fut celle de Monastir. Tahar Belkhodja, son ministre de l’Intérieur, m’avait téléphoné pour me dire que Bourguiba tenait à ce que je vienne ce dimanche-là, au Palais de Skanès, à 11H. Comme j’exerçais aussi la profession de pharmacien, je lui ai répondu que je ne pouvais pas y aller, parce que j’étais de garde. Il me répondit que Bourguiba lui avait dit de m’emmener coûte que coûte –même «manu militari», s’il le fallait! J’ai demandé, alors, de repartir aussitôt après. Tahar Belkhoja est venu me chercher à la pharmacie à 8H du matin, et, avec les sirènes nous avons traversé les rues et le bac à 200km/h ! Nous sommes arrivés à 11h15 ! Il nous attendait, pour commencer la séance !

Il avait convoqué plusieurs magistrats et policiers, deux prostituées et un couple divorcé. Et le voilà en train de lire un article de journal sur la première : une petite prostituée du Kef qui était là, voilée, toute petite ! Il fulminait: «Je lis qu’elle avait été emprisonnée pour racolage pendant 15 jours, qu’elle a été remise en prison 15 jours après! Comment voulez-vous qu’elle cherche du travail si vous la mettez tout le temps en prison? Essayez plutôt de la faire recycler et de l’aider… !». J’en pleurais! C’était merveilleux de voir un chef d’Etat se pencher sur des destinées aussi humbles et pitoyables! La deuxième était une danseuse du ventre qui a raconté devant nous, à Bourguiba, «qu’elle n’était pas une prostituée mais une danseuse, et que même Bourguiba Junior, quand il venait, l’invitait à sa table!… ». Et Bourguiba de se tourner violemment vers les justiciers en s’exclamant : «Hein! Vous voyez : mon fils aussi  respecte les femmes ! Pas vous ! Laissez-la travailler ! Laissez-la tranquille ! ». La troisième femme était debout. Et à côté, était assis le célèbre boxeur Omrane Sadok qui voulait divorcer d’elle : «Lève-toi, lui cria Bourguiba avec indignation! C’est à la femme d’être assise!» (J’en pleurais d’émotion!) Et voilà que Bourguiba, voyant Omrane pâlir, serrer les poings et sur le point de répondre violemment à son tour, empoigne un  tampon buvard et le lui envoie à la tête, avec ces mots : «Il faut respecter les femmes, ce n’est pas parce que tu es un célèbre boxeur que tu dois les mépriser!»

Il m’a fait seulement deux reproches au cours de ma carrière. Le premier à propos d’une recette de cuisine : «Toi, m’a-t-il dit un jour, tu ne sais pas faire la cuisine, puisque dans les recettes de «Faiza» vous écrivez que la Ojja se prépare avec du Tabel et Karouia moulus alors que c’est avec de la Karouia en grains! Le deuxième reproche, après l’Indépendance, c’était à propos de mon article signé «Leila», dans «L’Action» et intitulé: «Pardonnez-nous, Madame Hached!» J’y écrivais (j’en ai encore les larmes aux yeux): «Pardonnez-nous, Madame Hached de ne pas vous avoir offert une maison, de ne pas vous avoir donné une pension, de ne pas avoir fait de vos enfants les pupilles de la Nation!», etc.

Il en avait été tellement bouleversé qu’il m’a –non pas convoquée– mais invitée paternellement à déjeuner (avec Mohamed Masmoudi alors ministre de l’Information) non pas pour me critiquer violemment, mais pour me dire : «Je n’étais pas au courant! Pourquoi ne me l’avez-vous pas fait savoir ?  Je lui avais alors répondu que «s’il fallait que je cherche à le voir à chaque fois qu’il y avait quelque chose à signaler, ça n’en finirait pas, et puis, comment savoir s’il allait me recevoir, etc.». Il me répondit alors avec une grande douceur : «Je veux que vous m’informiez à chaque fois. Ma porte vous sera toujours ouverte, comme elle est ouverte à tous les Tunisiens».

Aujourd’hui, les journalistes indépendants, dont je n’ai jamais cessé de faire partie, ainsi que ses opposants politiques (même persécutés) ne sont pas près d’oublier que c’est malheureusement l’obstination de notre  grand leader à garder le pouvoir, malgré la dégradation de sa santé, qui a laissé les Goebbels de la désinformation et de la répression nous imposer le trop long calvaire de la dépossession de la liberté.

Mais, le retour de cette extraordinaire «bourguibamania» atteste encore, paradoxalement aussi, de l’affection quasi nationale pour un bienfaiteur toujours chéri de la Patrie, même s’il a malheureusement gravement fauté! 


Dorra Bouzid
*Première femme journaliste en Tunisie
 

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22 Commentaires
Les Commentaires
Kamel METAHNI - 01-08-2011 18:54

Madame , j'ai lu avec grande attention et interêt votre article . Je peux vous assurer que vous méritez tout mon respect en tant qu'intellectuelle, journaliste et citoyenne tunisienne . Je respecte par ailleurs tous les sentiments que vous réservez au Président Bourguiba, d'autant plus que vous l'avez cotoyé . Tous ce qu'il a fait pour mettre la tunisie moderne sur les rails est unanimement reconnu et n'est pas contesté . Cependant , ne pensez vous pas que nous sommes en droit de lui faire des reproches lorsqu'on voit comment les choses ont évoluées par la suite, la preuve en est ce que nous sommes amenés à vivre et à subir en ce moment. Comment un homme aussi brillant a-t-il pu être autant aveuglé par le pouvoir absolu, le culte de la personnalité et une peur bleu de la démocratie n'acceptant pas que sa personne soit critiquée . On ne peut honnêtement passé sous silence cet aspect de sa personnalité et de son parcours . Comment se fait-il que le Sénégal ait eu un leader plus éclairé que le notre ? Nous ne méritions pas cela .

AT - 02-08-2011 10:25

Article Émouvant. L'article démontre que Bourguiba à lui seul représentait une idéologie. Idéologie mal défini et peu transmise aujourd’hui. Sûrement à cause de ce que le régime Ben Ali a fait pour effacer des mémoires le bourguibisme. Cet acte impardonnable envers la Tunisie mérite une sanction pénale plus lourde que tout l'argent volé. Et si un retour au Bourguibisme en terme d’idéologie à définir serait la solution pour la Tunisie ? Chaque Tunisien aurait un peu de Bourguiba en lui et personnellement je serai plus confiant dans les choix qui seraient fait par les Tunisiens.

a.tekaia - 02-08-2011 12:36

Emouvant témoignage direct de notre consoeur Dorra Bouzid,sur Bourguiba et des bribes de défense de ces pauvres femmes ,reléguées sans pitié dans leur impuissance ancestrale et dont la liberté a été confisquée purement et simplement par l'homme.Remettre le femme tunisienne à la place qui lui revient naturellement, est une véritable révolution tranquille.Seul un homme de la trempe de Bourguiba , ose secouer pour éveiller et sortir la moitié de la société abandonnée exprès en léthargie dans l'obscurité , par une société phallocrate et sous-développée.Toute cette passionnante construction vieille de plus d'un demi siècle,et qui a rendu la dignité à nos mères,nos femmes ,nos soeur, risque de s'envoler en éclats par des hommes regroupés en partis ou mouvements obscurantistes dont le seul dessein est de ramener la femme à l'époque d'avant la promulgation du code de statut personnel ou pire .Des niqabs,des tchadors, et d'autres costumes de mauvais goût polluent désormais le paysage des espaces publics de nos cités....je ne suis pas sûre que la femme qui a troqué ses habits ordinaires avec ces étendards, soit pleinement consciente des conséquences néfastes de son geste sur ses consoeurs restées libres!

Anissa - 02-08-2011 14:34

Bravo Si Kamel Metahni, je n'aurai pas écrit mieux que vous pour répondre à Dora Bouzid. Si Bourguia avait seulement écouter son ainé Mahmoud el Materi pour instaurer la démocratie en Tunisie, nous ne seront pas là aujoud'hui.

Moi-moi - 02-08-2011 18:16

C'est avant tout un article d'autosatisfaction et d'auto-proclamation de la part de quelqu'un qui était très proche des cercles du pouvoir et dont le journal ne pouvait être censuré, puisque consacré à l'apologie de Bourguiba et de son système. Quant à Bourguiba lui-même, et malgré les quelques avancées réalisées en plus de trente ans d'absolutisme, et quelles que soient les excuses et les justifications que l'on puisse lui trouver, c'est de sa faute que nous nous trouvons dans cette situation. Alors assez de culte de la personnalité !

Mongi - 02-08-2011 19:08

Je vous envie une chose madame: d'avoir côtoyé le grand Bourguiba au temps de sa splendeur.

msatriya - 03-08-2011 11:55

errare humanum est ! Nous devons à la vérité que l'erreur magistrale qu'il a faite c'est d'avoir divorcé de Moufida et d'avoir épousé Wassila. Pour lui, ça a été rapidement le début de la fin, dès son premier infarctus. Elle, son premier mari et sa famille avides de pouvoir ont tout fait pour le diminuer par le biais de médicaments, avec la complicité honteuse de certains médecins tunisiens et étrangers menacés d'être récusés s'ils ne pliaient pas. Nobody is perfect !

Mohamed - 04-08-2011 01:33

Bourguiba a toujours pensé que la Tunisie n'était pas encore mûre pour la démocratie et qu'elle se jetterait, le cas échéant, dans les bras d'une dictature rétrograde. Beaucoup, alors que nous sommes en 2011, le pensent même pour la Tunisie d'aujourd'hui. Pensait-il juste? Dieu seul le sait.

Ghazi Azzabi - 08-08-2011 23:17

Bravo Dorra, tres bien ecrit. Que nous apprenons tous de ce texte que la destinee de notre devra se faire. Et que ce n'est pas le bac +3 de certains, ou le totalarisme des autres qu'il va se faire. Merci de nous le rappeler a toutes et a tous.

MJR - 12-08-2011 12:42

Bourguiba est un grand homme qui a fait évoluer la Tunisie de façon décisive.Mais malheureusement son régime a permis à son entourage de développer des pratiques douteuses et d’inculquer de mauvaises habitudes à la classe politique .Ainsi le régionalisme ,le trucage de toutes les élections(a commencer par l'UGET),l'absence totale de liberté de parole se sont développés sous son" règne ".Ces orientations l'ont ensuite empêché de mettre en place une vraie constitution pour la transmission de l'héritage qu'il a laissé. .La conséquence en est été une dictature qui a mis le pays à genoux..Pour toutes les dictatures l'adage qui s'applique semble être " après moi le déluge" ce qui diminue et parfois détruit la portée de l'oeuvre accomplie..

khlifi - 14-08-2011 09:51

Voilà une femme lucide qui n'est pas ingrate.Mes respects madame!

fertani Moncef - 17-09-2011 15:44

Dorra, je vous ai toujours admiré,ainsi que tous les vôtres(Si Mahmoud, Si Slim, Lella Samira), mais dans votre apologie de Bourguiba, vous en rajoutez. Bourguiba, et vous le taisez, a usé et détruit beaucoup de grands hommes de notre pays,qui ont cru en lui, et ont pati de son machiavélisme:Ben Salah,Nouira,Ladgham,Masmoudi,Ben amara,Farhat,Belhouene,Ben Achour,M'zali,Bibi,Moalla, même Radhia Haddad n'a pas échappé à son goût sadique à humilier publiquement ceux qui l'ont servi avec foi et fidélitè. Cette Bourguibamania est, en fait, à mon sens, liée à 2 facteurs: -23 ans de régne hypermédiocre d'un Président qui n'arrive pas à cheville de Bourguiba -La méconnaissance des jeunes (70% des Tunisiens n'ont pas connu Bourguiba) des méfaits de ce "despote éclairé" comme il s'était défini, se comparant à Kamel ATATURK (tiens, l'histoire ne serait-il un éternel recommencement avec un Ghanouchi qui prend ERDOGAN pour modéle?).

HEDI HANNACHI - 05-10-2011 08:17

Je remercie Mme DORRA. Je suis très ému par ce qu'elle pense de BOURGUIBA. C'est un grand homme,on ne doit jamais l'oublier. MERCI.

Ali Jaouani - 05-10-2011 09:04

Merci Mme Dorra pour ce témoignage unique et significatif à plus d'un titre. Je vous envie de l'avoir côtoyé dans des instants de pure justice et démocratie; ce dont on doit prendre l'exemple aujourd'hui.

kefi adnen - 07-10-2011 19:47

merci pour ce témoignage si emouvant

mohamed ali fehmi - 30-10-2011 05:16

Merci Dorra Bouzid de m'avoir fait couler des larmes d'émerveillement d'abord pour ce qu'a fait Bourguiba quoique ce ne soit pas nouveau pour moi ensuite pour le beau parcours de Dorra Bouzid aussi bien en France qu'en Tunisie. Tu as fait réveiller en moi des souvenirs chers lorsque j'achetais avec ma maigre bourse étant à cette époque(les années 60) un pauvre lycéen du Kef quelques numéros de la revue Faiza où je trouvais mon bonheur surtout en lisant les articles écris par les lecteurs dont j'étais l'un d'eux au moins pour une fois. Merci encore Dorra.

Allala - 06-11-2011 09:42

Madame Bouzid, c'est un conte de fée que vous écrivez, pour nous les gens de l'autre côté de la barrière nous regardions opprimés le chef de l'état, nous avons épié le moindre de ses décisions, nous avons vu ses équipes dont bon nombre avec les membres de sa belle famille rendre ce qu'ils se sont approprié à l'Etat. Bourguiba avait la grande faculté de se positionner dans et pour l'histoire. Avant de jeter un regard pour un certain peuple c'est son image qu'il soignait, ses partisans aussi participaient à cette mascarade. Ceux qui ont écrit l'histoire ont usé de brosse à reluire pour plaire à cet homme devenu malade et nous enfonçant dans son désespoir psychiatrique chronique, il a muselé le pays et castré les leaders avant l'indépendance et après l'indépendance. Bourguiba se voulait seul à la barre pendant la lutte pour l'indépendance et après l'indépendance il fallait oublier certains compagnons et reécrire l'histoire. Grâce à Dieu il a eu le choix de sbires qui jusque son dernier souffle se sont donnés à son jeu. Il ne faut pas lui enlever le mérite d'avoir travaillé avec les valeureux pionniers de l'édification de l'état, et d'avoir rayonné à l'international (beaucoup pour son immage)...

Abdellatif Yakoubi - 08-11-2011 15:59

Bonjour Mme Bouzid, au début permettez moi de vous remerçier pour cet article si riche et si instructif a mon point de vue. j'ai lu attentivement votre article ainsi que les commentaires de quelques lecteurs qui à mon avis n'ont pas fait attention au détails que vous avez accorder pas a la vision politique de borguiba n'ont plus a sa gouvernance à son entourage... mais plus a ce beau coté humain qu'il avais Allah Yarahmou. Je ma rapel également d'un interview fait avec Hamma Hememie ou il a parlé de sa rencontre avec Borguiba et pourtant il était prisonnier et malgré il lui a accorder cette rencontre pour connaitre ces orientations politiques, et pour savoir si'il était torturé ou pas et finalement il lui a dit " mais vous devez pas etre en prison des jeune instruit comme vous et il a ordonné qu'il soit soigné mm à l'etrangé et prisen charge par le ministère de la santé National. c'est vraiment la leçons que nos résponsables politiques d'aujourd'hui doivent apprendre. QU'ON PUISSE PARLE DE BIEN D'EUX MM SI LONG TEMPS APRES LEURS DISPARITION ET QUAND MM ON EST DES DIFFERENCES D'AVIS AVEC EUX.

drmohamedsellam - 10-11-2011 12:18

Aux barons du Bourguibisme. C’est le temps pour vous de descendre dans l’arène.. Le peuple tunisien a besoin de vos expériences et de vos habiletés à gérer l’Etat… Le peuple vous adjure de venir à son aide dans ces circonstances cruciales où l’avenir du pays semble vouer à l’incertitude et qui est prêt à s’engager pour de bon dans un tunnel sans issue … Désormais le destin du pays ,c’est votre affaire. N’abandonnez pas notre pays entre les mains d’une bande d’ignares et d’antédiluviens qui s’apprêtent à nous plonger dans une nouvelle dictature pire que celle qu’on a abattue… Réveillez-vous, Messieurs, la patrie vous appelle…Vous tend la main avec ferveur. Ce n’est ni l’âge qui vous fait tergiverser… Ni le pessimisme viral engendré par la situation actuelle et dont vous devez vous affranchir ,qui qui ne vous donne certes pas un iota de courage..je n’en disconviens pas.. Ni non plus ce manque de force ,de fougue juvénile et d’ardeur… rien ne vous fait reculer car le service de la patrie doit prévaloir sur toute autre considération… Vous l’avez déjà servi avec abnégation et amour..Et c’est le moment de continuer votre œuvre avec la même ardeur et la même passion. Vous puiserez votre force du peuple et rien que du peuple. ! drmohamedsellam Sellam06@hotmail.com 0021696068585

gribaa - 19-11-2011 09:11

J'ai adoré votre article madame et je trouve que malgré tout Bourguiba s'avère le premier amour des tunisiens wa mal hobbou ella lel habib alwali

Dada - 09-12-2011 11:20

Ah s'il avais quitté a temps il nous aurais épargné tant de malheur que nous supportons encore aujourd'hui

Samia Labidi - 30-05-2013 12:35

Comment peut-on ne pas se prosterner devant la grâce de ce grand Homme d'Etat ? C'est notre père, notre fierté, notre histoire, notre patrimoine.

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