Success Story - 18.03.2010

Rym Msadek: l'étoile tunisienne à Princeton

Elle venait tout juste de débarquer de Paris où elle avait obtenu, il y a un an son doctorat en océanographie physique et climat et s'apprêtait à s'engager dans une nouvelle vie à l'Université de Princeton, aux Etats Unis en tant que chercheur au "Geophysical Fluid Dynamics Laboratory". En traversant, pour la première fois, les rues de cette ville, construite autour de son campus, Rym Msadek, 28 ans à peine, se dit qu'elle a vraiment de la chance de travailler dans cette prestigieuse université entourée de prix Nobel et de grands noms de la climatologie dont elle dévorait les articles et les livres quand elle était étudiante.

Elle est déjà toute excitée à l'idée de les rencontrer . Eux, qui paraissaient inaccessibles vont devenir des collègues avec lesquels il lui sera, désormais, loisible de discuter d'égal à égal... Que de chemin parcouru depuis que, enfant, elle venait près du port punique de Carthage, contempler la Grande Bleue...De doux souvenirs défilent dans son esprit: Mutuelleville où elle a fait ses études secondaires,  Paris où elle collectionnera les diplômes, et omniprésents à chaque étape de sa vie, ses parents qu'elle chérit, sa soeur aînée, Amel, "la personne qui compte le plus" pour elle et cette bonne ville de Zarzis dont est originaire son père et où elle aimait se ressourcer et retrouver sa "jeddaya".

De Zarzis à Princeton. Lisez et savourez ces tranches de vie évoquées avec beaucoup de spontanéité et de talent par Rym Msadek:

Rym MsadakDe père tunisien, originaire de Zarzis et de mère française, je suis née à Carthage le 19 mai 1982, une ville riche en symboles, dont  je suis très fière. Jusqu'à aujourd'hui, je suis admirative devant ces colonnes, encore intactes, qui me rappellent le passé glorieux de la Tunisie. Encore enfant, je me souviens être venue, souvent, visiter le port punique avec ses barques de pêcheurs et cette ouverture sur la mer. Il m'arrivait,souvent, de rester des heures entières à contempler le spectacle qui s'offrait à ses yeux et à rêver. A chacun de mes passages au pays, je ne manquais pas d'y retourner. A l'occasion de l'une de ces visites, je me suis aperçue un peu par hasard, que l'Institut Océanographique était situé tout près. Cela me fait sourire aujourd'hui, y voyant un signe du destin, moi qui suis devenue océanographe et climatologue.

Rym MsadakJe suis la deuxieme fille d'une belle petite famille, ma soeur Amel étant mon aînée de 2 ans et demi. Bien qu'étant la “petite”, je tenais le rôle de la “grande” à la maison. "J'ai des souvenirs idylliques de mon enfance et des jeux avec ma soeur, pas toujours très tendres. Nous nous sommes beaucoup disputées à l'adolescence, j'avais 14-15 ans, elle, 16-17 ans, la jalousie prend vite des ampleurs irrationnelles à cet âge-là. Lorsqu'elle est partie faire ses études à Paris à 18 ans, je suis restée seule avec mes parents dans cette grande maison, et là, j'ai senti à quel point elle me manquait. Nous nous sommes très naturellement rapprochées et aujourd'hui, elle est ma meilleure amie, sans aucun doute, la personne la plus chère à mes yeux. J'admire beaucoup son parcours, son quotidien d'infirmière à Rennes, qui demande bien plus de courage et de dévouement que le mien. Elle mériterait cette “success story” bien plus que moi.

J'ai entamé mes études primaires à 6 ans à l'école Pierre et Marie Curie à Mutuelleville. Je me rappellerai toujours mon premier jour et mes douces institutrices, en particulier Mme Di Trapani, ma maîtresse de CE2 qui a même assisté à ma soutenance de thèse, l'an dernier à Paris. Les six années de scolarité à l'école primaire n'ont été que du bonheur. Je faisais partie de ces gamines qui adoraient l'école. J'ai appris à lire toute seule avant l'âge. Le désir d apprendre, apprendre tout, toujours plus vite a, dès lors, dicté ma vie. Non pas que je souhaitais être une encyclopédie et déballer mon savoir, mais j ai toujours eu soif de livres, de culture, admirative de l'intelligence des autres.

Le week end, nous allions souvent pique niquer. Borj Cedria, le Cap Bon. Les odeurs de pins, le sable. Chaque Aid nous allions à Zarzis chez ma grand-mère “Jeddaye”. Et chaque été, chez mon autre grand-mère française, “Mamie”. Les deux sont fermières. L'une au sud de la Tunisie, l'autre au nord de la France. J'adore le sud tunisien. Les gens sont différents de ceux de la capitale. On a l'impression que le temps ne s'écoule pas à la même vitesse là bas. Cela me remet les pendules à l'heure à chaque fois que  j'y vais. Je retrouve le sens des priorités, des plaisirs simples et de l'amour infini d'une grand-mère qui continue à  m'impressionner par sa force. Jeddaye a 92 ans aujourd'hui. Elle a une grande force de caractère, c'est un roc! Je la revois quelques années en arrière se soucier de ses poules, de ses chèvre. Ont-elles mangé, ont-elles bu? Et refusant chauffage en hiver, ventilateur en été. Le confort la rend mal à l'aise. Elle a bien raison, on est devenu des petites natures de nos jours. Jeddaye ne sait pas lire. Mais le savoir et l'intelligence ne se limitent pas aux livres. La sagesse et l'héritage des anciens sont très précieux. C'est notre identité, notre passé et notre futur. Jeddaye est une encyclopédie d'histoires, d'anecdotes sur son fils (mon père, qui a 4 frères et une soeur), "si turbulent, qui n'en faisait qu'à sa tête", mais dont elle est si fière. Je me reconnais un peu dans ce portrait.

Ma mère, un bel exemple d'intégration

Les années passent. J'entre au lycée Pierre Mendès-France, juste en haut de l'escalier par rapport à l'école primaire. Autant dire que de nombreux visages m'étaient familiers. Le collège a été un peu plus dur pour moi, mais j'ai continué à être une “bonne élève”. Mes parents ont réussi  leur vie. Ma mère travaille depuis de nombreuses années pour une compagnie aérienne anglaise. Elle a été chef d d'agence avant de passer directrice commerciale quelques années plus tard. Pour une femme qui avait fait le pari de quitter la France pour vivre en Tunisie en 1978, sans connaître grand chose du pays, c'était un beau pari. Et un bel exemple d'intégration. Elle est plus Tunisienne que moi maintenant ! Si vous voulez faire des affaires dans les souks, elle est la reine du marchandage. Cela m'amuse beaucoup.

C'est important pour moi de voir que ma mère est heureuse en Tunisie et qu'elle parle si bien l'arabe. Faute d'avoir hérité de ses beaux yeux bleus et de sa blondeur, j'ai hérité de son don pour les langues. C'est ce que je dis lorsqu'on on me demande ici comment se fait-il que je parle si bien anglais pour une Française? Je réponds que c'est parce que je parle arabe. Et là, tout le monde me regarde avec de grands yeux sans comprendre. Oui, je suis aussi Tunisienne, je parle arabe donc je n'ai pas d'accent français quand je parle anglais, et comme je parlais déjà deux langues étant petite, l'apprentissage d'une troisième ou quatrième langue ne m'a jamais semblé si difficile.
 
Quant à mon père, il était le papa dont toutes les petites filles rêvaient. Joueur, rigolo, à vous raconter des histoires pendant des heures. Il était encore plus enfant que moi. Puis, un jour, il est tombé malade, et les choses ont changé. Il est allé se faire soigner à Paris. Mes souvenirs des détails ne sont pas clairs, mais je me rappelle que l'on a passé beaucoup de temps chez des amis proches et que l'on ne se rendait pas compte de la gravité de la situation, car on ne nous l'expliquait pas ou peu, sans doute pour nous protéger. Pour ma mère, c'était très dur. C'est un miracle qu' il ait survécu et lorsqu'il est revenu à la maison, il avait perdu une partie de sa motricité(bras, jambe). Grâce à la rééducation, il s'est complètement rétabli. Pour moi qui entrais en période d'adolescence, c'était très dur. Avec le temps, les choses ont bien évolué et j'ai retrouvé le papa de mon enfance. Mais je me suis rendu compte que la vie et la santé étaient fragiles, et qu il fallait vivre à l'instant présent. Aujourd'hui, je vis toujours comme si j'allais mourir le lendemain. Non pas dans un sentiment de peur, mais en vivant avec fougue et passion, et cela se ressent clairement dans mon travail et mon rapport aux autres.

Lectrice assidue de Sartre et Camus dès l'âge de 13 ans

Les  années lycée ont été très joyeuses grâce, notamment, à la complicité de celles qui sont devenues mes meilleures amies aujourd'hui, le groupe des cinq, "Franco-Tu", moitié Tunisiennes, moitié autre chose, Françaises ou Canadienne. Je n'ai pas besoin de les citer, elles se reconnaitront. Toutes sont parties après le bac, comme moi. Et on se dit souvent pour rigoler, mais en y croyant un peu: "Allez, on rentre toutes ensemble en Tunisie pour de bon. A cinq, ce sera moins dur." Mais, pour l'instant, cela reste à l'état de rêve. Les contraintes professionnelles et personnelles rendent difficilement concevable un tel retour. Et le pays a beaucoup changé à nos yeux. Mais on continue à se voir très régulièrement, à Paris, New York et à Tunis chaque été où l'on passe des heures à discuter et à refaire le monde.

J'ai longtemps hésité au lycée entre les filières littéraire et scientifique. J' étais passionnée par Sartre et Camus dès l'âge de 13 ans. Les cours de français étaient un plaisir indescriptible pour moi. Sans parler des cours de philo en terminale. Mais j'adorais aussi les maths, la physique et la génétique en biologie. J'ai toujours eu du mal à me mettre à la place des gens qui ne savent pas vers quelles études ou métiers s'orienter car j'ai toujours eu l'impression qu'une vie ne me suffisait pas et que le choix  d'une seule profession était une torture de l'esprit. Au collège, je voulais être journaliste ou pianiste. Puis génétitienne au lycée. Puis astronaute. Je me suis orientée vers les sciences en seconde, car je me suis dit qu'il serait possible de continuer à apprendre la littérature, la philo, par moi-même à travers les livres, tandis qu'en sciences, maths et en physique en particulier je ne pourrais pas, probablement, aller, seule, aussi loin. C'est ce que je fais aujourd'hui. Je lis beaucoup et suis toujours passionnée par des émissions de radio, des débats littéraires, des essais philosophiques sur la recherche du bonheur, le sens de la vie et autres sources de noeuds au cerveau. Par ailleurs, je m'amuse beaucoup à faire des sciences. C'est vraiment une chance de faire un boulot qui nous passionne, de se lever le matin heureuse d' y aller. Surtout vu le temps que l'on passe au travail. Mais le tableau n'est pas toujours rose. Je ne vis pas dans le monde des bisounours! Souvent, c'est dur, très dur. Etre entourée de gens brillants, ce n'est pas facile. Je ne me situe pas du tout sur la même échelle qu'eux. Il y a toujours plus fort et plus intelligent que soi, fort heureusement. Quelque part, je me sens tirée vers le haut, c'est stimulant. Mais parfois je me sens toute petite, aussi.

Impressionnée par les Japonais

Après le lycée je suis partie faire une classe prépa math-sup, math spé à Paris. Cela n'a pas été facile au début. J'arrivais avec mon grand sourire, un peu naïve et découvrais la dureté de la vie parisienne. Accepter des notes médiocres les premiers mois était dur à encaisser. Mais je l'ai surmonté et j'ai réussi à intégrer l'école d'ingénieurs que je voulais à Bordeaux pour faire de la modélisation mathématique et mécanique. Elle n'avait pas le prestige de l'Ecole Polytechnique que je n'ai même pas essayé d'intégrer, d'ailleurs. Je savais que je n'avais aucune chance. Cela a été dur à admettre au début, mais c'était aussi, une belle leçon d'humilité. C'est important d'être conscient de ses limites. Dans mon cas, je ne dis pas que je n'étais pas assez douée, mais ces concours sont la conjonction de plein de circonstances pour réussir. La plupart des étudiants autour de moi n'avaient que leurs études à gérer, l'argent tombait tout seul, leurs parents étaient ingénieurs donc ils connaissaient le système, ils rentraient chez eux le week end pour trouver du réconfort. Moi, je découvrais la difficulté de la vie d'adulte. Je travaillais l'été pour gagner de l'argent pour l'année d'après. Tout était dur. Mais j'ai beaucoup appris, et j'ai grandi. Quelques années plus tard, durant ma thèse, je me suis retrouvée à enseigner à l'Ecole Polytechnique. Un petit clin d'oeil à la vie.

J'ai eu la chance de travailler à l'étranger durant mes années d'école d'ingénieurs. Je suis allée faire un stage  au Japon, à l'universite de Kyoto. Trois mois dans une université presque exclusivement masculine, à travailler sur la théorie cinétique des gaz modélisée par l'équation de Boltzmann(ça fait rêver, non?) C'était une expérience inoubliable qui m'a beaucoup marquée et qui a été le point de départ de mon envie de faire de la recherche. J'ai gardé des amitiés très fortes avec mes collègues japonais. Ce sont des gens durs à "percer" au début, mais une fois que le mur tombe, ils sont d'une générosité et d'une intégrité que je n'ai jamais retrouvées ailleurs. Une de mes amies japonaises est même venue plusieurs fois en Tunisie, et a pris des cours d'arabe pour comprendre ma culture, ma langue. Je suis fière d avoir propagé cette image de la Tunisie au Japon. Tous ceux que j ai rencontrés là bas avaient plutôt une image fausse voire négative de la Tunisie. Ils ne savaient pas situer la situer sur une carte, et en tant que pays arabe, ils imaginaient la Tunisie comme un pays peu développé, fermé, où les femmes ne travaillaient pas. Une image bien caricaturale. Mais plutôt que de juger, j'ai choisi d échanger. Moi non plus, finalement, je ne connaissais pas grand chose de leur culture et j'avais des préjugés. On en est tous ressortis grandis.

Je ne supporterais pas un métier où je gagnerais trop !

Mon stage de troisième année, le dernier avant le diplôme, je l'ai fait en Nouvelle Zélande, à Wellington, la capitale. Et c'est là que j'ai commencé à faire de l'océanographie. Mon stage m'a passionnée et je me suis dit, c'est cela que je veux faire plus tard. Bien qu'étant ingénieur, je ne me suis jamais vue travailler en entreprise. J'ai un besoin extrême de liberté et d'indépendance, et j ai besoin de sentir que ce que je fais me passionne, d'une part et est utile à la société, d'autre part. Bien sûr, j'aurais bien pu postuler un emploi très lucratif. Mais, mon objectif principal n'est pas de gagner de l'argent. Je fuis l'argent en fait, et je ne supporterais pas un métier où je gagnerais trop.

En rentrant de Nouvelle Zélande, après l'été 2005, j'ai entamé une thèse en océanographie à Paris. Cela sonne moins bien que faire de l'océanographie en Nouvelle Zélande, c'est sûr. Mais, en fait, je travaille surtout avec des modèles numériques où l'océan est une boîte dans un gros ordinateur. Etre au bord de l'eau n'est donc pas nécessaire bien que plus agréable que les tours de Jussieu. Il vaut mieux être dans une université qui a les moyens  d'utiliser des super calculateurs.

Mes trois années de thèse ont été une très belle expérience. J'ai beaucoup appris. C'était dur parfois, car le rythme de travail était très intense. Je ne pouvais jamais rentrer plus d'une semaine, en Tunisie, car il y avait toujours des choses à préparer, des projets, des articles, des conférences, etc. Mais cela valait la peine. C'était une bataille personnelle avant tout, j ai donné beaucoup et je pense que jai gagné au change. Partir pour les Etats Unis paraissait assez naturel après, car c'était le meilleur endroit  pour continuer ma carrière et apprendre encore. Je me plais ici. La ville de Princeton est petite mais New York est très proche et c'est une ville extraordinaire. Pour quelqu'un avide de vie et de culture comme moi, c'est la ville idéale. Je m'y rends presque tous les week end. J'ai aussi la chance de voyager beaucoup pour mon travail, donc de voir différents coins des Etats Unis. Me rendre compte de la richesse et de la complexité de ce pays et des spécificités de chaque Etat. 10 mois après mon arrivée ici, j'en ai vu plus que mes deux co-locataires qui sont... Américaines!

La double culture, un gros avantage, mais...

Le fait de vivre à l'étranger est paradoxalement plus facile pour moi, car si je le suis ici, je sais pourquoi. Alors qu'en Tunisie ou en France, je suis toujours perçue comme une étrangère. En Tunisie, où dès que je parlais arabe, on reconnaissait mes origines françaises, alors qu’en France, du fait de mon nom, je suis considérée comme Tunisienne. Cette notion de double culture/ double identité est une richesse, mais un fardeau très lourd à porter, aussi. C'est difficile de faire comprendre qu'on est les deux. Française et Tunisienne. Que de fois m'a t-on posé, au point de ne plus vouloir y répondre, la question: “tu te sens plutôt Française ou plutôt Tunisienne?”. Cela me rappelle une autre question qu'on me posait fréquemment lorsque j'étais enfant: “tu préfères ton papa ou ta maman?”. Pourquoi faut-il choisir? Bien sûr que je me sens les deux. J'aime mon père et ma mère. Je suis Tunisienne et Française. La Tunisie est mon pays, c'est ma terre natale, ma famille, ma maison. Mais j'ai aussi reçu une éducation française. Mon goût pour la littérature française, le théâtre, la musique classique, le jazz, la randonnée, c'est plutôt mon côté français. Je suis le résultat d'un riche et savoureux mélange. Et je transmettrai cette double culture à mes enfants.

Mon père me dit souvent que je peux servir mon pays même en étant loin. J'espère faire beaucoup pour la Tunisie, un jour. Je ne pense pas rentrer dans un futur proche. Mais je garde à l'esprit d'apporter ma contribution un jour, bientôt. A travers des collaborations, des enseignements er d'autres idées que j'ai en tête. Je garde des contacts avec des personnes en Tunisie qui font des choses liées à mes recherches, ou liées à l'environnement, et je pense que ces contacts se consolideront et aboutiront à quelque chose de concret un jour. Lorsque j'aurai acquis plus de savoir, plus d'expérience. Pour l'instant, j'en suis à la phase d'apprentissage.

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38 Commentaires
Les Commentaires
Hager TLILI - 19-03-2010 08:00

bravo pour ce très beau parcours, dont on ne peut qu'être fiers. J'envie vos parents d'avoir une fille aussi ambitieuse et j'espère que mon garçon qui est à pmf d'ailleurs me fera sentir ce que ressent ta maman et aura la même ambition encore bravo et bonne continuation pour tes recherches

Amor Mtimet - 19-03-2010 09:11

Bravo pour cette présentation riche et réussie. Elle s'ajoute une fois de plus à d'autres cas également réussis et de Zarzis ! Cette ville restera un symbole de la Tunisie moderne et du métissage des cultures. Amor.

Roumani Ali - 19-03-2010 09:33

Bravo Rym, bonne continuation et je confirme que tu est un bon exemple à toute une génération et tu represente la Tunisie. Bravo encore une fois et Mabrouk pour toute ta famille.

Jawad ESSAID - 19-03-2010 10:28

Bravo, quel bel article! Rym tu fais la fierté de ta famille, tes amis, de la tunisie, et du monde arabe entier. Je te félicite!!!

Zyed NAME - 19-03-2010 18:41

J'avai un commentaire en lisant cet article en particulier et les articles de ce site en général. Pourquoi, nous les tunisiens, on passe notre vie a chercher un idol et à montrer qu'on est fort. Est-ce que c'est du à un complexe d'inférorité. J'ai pas réellement de réponse. Pourquoi je pose ces questions? Et bien la réponse est simple qu'on passe une personne (que je salue au passage et je lui dit bonne continuation) qui fait un post-doc à Princeton pour un savant comme une fierté de notre pays, je vois que c'est grave. Elle a raison de réver et d'être contente de ce qu'elle fait, mais pas que toute la nation l'applaudie pour avoir faire un post-doc a Princeton. Je suis désolé mais je comprends pas cette attitude. Je sais qu'on a beaucoup des compétences à l'étranger. Mais dire qu'on a 2.000 ou même 10.000 personnes compétentes à l'étranger est-ce que c'est une source de fierté pour nous? sachant que dans leurs domaines par exemple y des milliers d'américans, de japonais de français.... qui les entourent et qui ont un rôle plus important qu'eux. J'ai rien contre Rym. et je l'encourage. Mais je veux dire qu'il faut bosser et bosser pour se montrer. Oublions svp cette attitude "On est les plus fort on est les plus intelligents..." On est FIER, on est FIER de tout (même si il s'agit d'un simple personne qui fait un post-doc a une université américaine ou d'un fameux idole nationale 'Awsat el ayari' qui bosse dans une petite compagnie a Colorado et qui a fait quelques projets avec la NASA). C'est un avis....

Abdel Karim Lazreg - 19-03-2010 18:50

C'est très émouvant ,et en premier lieux je dois féliciter vos parents qui ont réussi à instaurer cette extraordinaire complicité au sein de la famille; quant à vous Rym vous venez de réaliser un exploit absolument exceptionnel, et je suis persuadé que c'est le beau cadeau que vous avez présenté à vos parents et proches, je réitère mes félicitations et vous souhaite excellent avenir. A.L

Narjess L - 19-03-2010 19:28

Je suis très fière de toi. Tu aimes ce que tu fais, c'est tellement important de suivre ses envies.

Mohamed Salah - 20-03-2010 00:53

Bravo a' Rym et merci a' Leaders.com qui nous a gratifies de ce success story. Voila' enfin un exemple d'une jeune tunisienne dont le parcours, les convictions, la pensee et la maniere de penser vous rafraichit le coeur et vous rehausse le moral. Je tombe finalement sur une jeune tunisienne ayant a' peine 28 ans, doctorat en poche, modeste et ambitieuse, fiere de ses origines sans xenophobie a' l'egard de l'autre, mais surtout convaicue que le savoir scientifique ne peut l'etre sans la maitrise de la langue et de ses regles et de la litterature en general. J'ai ecrit ceci parce que je me demande tous les jours: quelle langue pratiquera notre population d'ici peu en lisant sur les affiches: "fermez pour conjet anuelle", "Bon pour repacage", "Cafe mort"...sans parler des commentaires genre: "Brabi hadha feuilton" ou " Yezzi melvice" etc...

fouad adouani, MBA - 20-03-2010 12:54

Bravo et bonne suite,...

Mourad BS - 20-03-2010 16:48

Bravo Rym! vous constituez une fiérté pour la Tunisie et pour Zarzis, cette ville dont je ne suis pas originaire, mais que j'apprécie pour avoir enfanté des personnalités marquantes dans différents domaines comme Ahmed Friaa en sciences et technologies, Zran en cinéma, Mtimet, Mcharek, en arts et histoire et bien d'autres...Bonne continuation et avec mes souhaits pour davantage de succès. Mourad

Moncef SASSI - 21-03-2010 11:08

Merveilleux parcours, bien vécu et ... bien raconté. "Alice au Pays des Merveilles" pour une jeune femme Tunisienne ET Française (surtout ne pas utiliser franco-tunisienne ou tuniso-française qui ne veulent rien dire, ni l'un ni l'autre). Une recommandation, et une seule: Candide et Tolérante comme vous paraissez l'être, NE BAISSEZ JAMAIS VOTRE GARDE POUR AUTANT, car d'autres ne sont pas aussi "gentils" que vous l'êtes. Continuez à écrire... cela redonne de l'espérance... surtout en ce qui concerne cette "nouvelle guerre écologique" que la race humaine ne peut pas se permettre de perdre.

habiba abdelkefi - 22-03-2010 16:20

Bravo Rym, je vous félicite et vous souhaite le meilleur. Vous êtes un bel exemple à suivre. Bravo à vos parents et à toute votre famille.

Fériel - 23-03-2010 21:35

Mes Hommages Rimoucha

karima ladjimi - 24-03-2010 01:38

je te souhaite succès dans ton avenir, Rym... bravo! et pour tes parents... un bravo aussi. et pour leaders.com, c'est très bien d'encourager et de faire connaitre aux tunisiens des exemples pareils. y a de quoi être fier et reconnnaissant. non simplement par le fait qu'elle est tunisienne. c'est une fille qui a du mérite. et le mérite, ça s'admire et ça se félicite... sauf, évidemment, par les envieux. all the best to you, Rym.

farah meskaoui - 24-03-2010 10:38

bravo rym..Tu es notre fiérté..Bon courage

BANAOUAS - 26-03-2010 09:02

félicitations très bon parcours, un exemple à suivre, une forte personnalité et une simplicité qui mérite d'être vantée. félicitations également à vos parents à qui revient cet exploit si éxtraordinaire d'une scientifique doublée de litteraire chose qui a tendance à diparaître de nos jours. du souffle, de la patience, de l'abnégation et surtout une joie de vivre. Bpnne chance

Marie-Noëlle - 27-03-2010 16:53

Bravo Rym j'ai parcouru avec délectation le récit de ton histoire et de ton parcours étudiant, je reconnais dans tes priorités et tes préoccupations le profil de ta maman qui est une amie d'enfance et avec laquelle nous avons partagé les bancs de l'école de la 6ème à la terminale : elle aussi était avide de connaissances, et oh combien douée... J'ai suivi par courriers échangés ton adolescence et ta réussite : ton récit atteste de la richesse d'une double culture et nul doute qu'avec ta ténacité tu réussiras un jour à mettre au service de la Tunisie tes compétences afin de concilier tout ce qui te tient à coeur ! garde toujours cette humilité qui t'honore ! partage mes félicitations avec ta soeur et tes chers parents !

Ali Aziza EPFL - 29-03-2010 10:46

Un parcours qui est vraiment un exemple à suivre et qui deviens une belle histoire d’une femme courageuse, simple et ambitieuse. Grande réussite pour la suite incha Allah.

chesa - 30-03-2010 12:27

salut Le plus imortant est de montrer votre apport scientifique suite à l'obtention de votre doctorat pour la tunisie et pour la recherche en général.

SONY - 30-03-2010 14:45

Je suis tout à fait d'accord avec Zyed NAME posté le 2010-03-19 à 18:41:34. Félicitation à Rym pour son parcours qui est riche mais pas unique en son genre. Nous avons bcp de Tunisiens (ou mi-Tunisiens mi autre nationalités) qui ont eu des parcours similaires je pourrais vous en citer des exemples mais l'important c'est la suite... C'est d'être reconnus au niveau international, d'avoir des publications internationaux, des prix internationaux, des postes importants et influants, une famille, la réussite sociale, faire des projets originaux en Tunisie ou ailleurs, et faire travailler en priorité des jeunes Tunisiens etc....

Peu importe - 02-04-2010 23:53

Juste pour rajouter quelques mots au commentaire de Zyed Name. Effectivement, et bien que le parcours de Rym Msadek mérite les félicitations, il faut se garder d'exagérer les choses... Un post-doc à Princeton est certes un plus sur un CV mais ce n'est pas une fin en soi.. Je connais au moins un tunisien qui a passé plusieurs années à Princeton en tant que post-doc, je connais plusieurs tunisiens et tunisiennes qui ont passé ou sont encore aux National Institutes of Health aux US, j'ai moi même passé plusieurs années post-doctorales à la Harvard Medical School/Harvard University, comme également d'autres tunisiens que j'avais rencontrés à Boston, je crains fort de vous décevoir en vous disant que ces passages, aussi brillants soient-ils ne méritent probablement pas un article élogieux sur un site internet, encore moins sous la rubrique "success story". Un peu d'humilité et de bon sens ne tuera personne.

Rym Msadek - 04-04-2010 00:58

Merci a tous pour vos messages de soutien qui m ont beaucoup touchee. Je souhaiterais reagir a cette polemique lancee par Zyed Name et reprise dans les messages qui ont suivi. Je pense qui l ne faut pas exagerer le poids des articles sur leraders.com et ne pas se laisser meprendre par le terme success story qui peut paraitre un peu provocateur. Je partage tout a fait votre avis sur la necessite de rester humble et de reconnaitre d autres parcours tout aussi louables. Je n ai jamais considere pour ma part mon parcours comme etant exceptionnel, et l idée n est pas de vanter les merites de tout tunisien ayant reussi a l etranger (le terme reussite etant tellement subjectif et relatif aux attente d une societe). Mais je trouve interessant que leaders.com vehicule un message optimiste a une jeunesse parfois desabusee, qui a besoin d entendre que l education, l instruction et la perseverance peuvent ouvrir beaucoup de portes. Ensuite a chacun ses portes, a chacun ses projets de vies et surtout a chacun ses reves. A-t-on besoin de rappeler cette identite tunisienne? Je pense que oui. Pourquoi ne pas parler des milliers de parcours d allemands, de francais, d’americains qui sont tout aussi louables? Car naitre en Tunsie ou aux Etats Unis determine votre futur differemment. L Afrique en general souffre d un besoin de reconnaissance plus grande et le nier serait une ereur. Nous pouvons contribuer pour que ce ne soit plus le cas dans un futur proche. Je pense que les lecteurs sont conscients des limites des parcours narres, ne les meprenez pas. Personnellement. Je ne les meprends pas. Pour finir, toute personne meriterait une “success story”, et l ecriture est le remede a beaucoup de frustations personelles. A vos plumes les amis! A bon entendeur, salut.

Ali Maatoug - 05-04-2010 08:54

Rym, Scientific research is definitely a vast and tough field in which success is hard to reach. My advice to you is to keep on going. The more you are successful by working hard and reaching your goals, the more you are on the safe side from critics. Looking into people views too much is a drawback. Demonstrate what you are able to achieve is the key. So, good luck!

linda - 19-04-2010 17:03

Félicitation toute ta famille est fier de toi ,tu es fidèle à toi meme je suis très heureuse pour toi.c'est super!!!!!

nabil msadek - 29-04-2010 21:07

bravo bint 3ami . salam a mon oncle mohamed www.2marszarzis.com

Sejir - 12-05-2010 11:33

Bravo Ryma, une immense fierté que de te savoir une grande star des sciences... Mais stp ne deviens pas comme Claude Allègre ! Je tembrasse A nos belles années de lycées A +

nabil msadek - 13-05-2010 19:19

bravo bint 3ami . salam a mon oncle mohamed www.2marszarzis.com

nabil msadek - 21-05-2010 12:37

bravo bint 3ami . salam a mon oncle mohamed www.2marszarzis.com

thameur msadek - 09-06-2010 19:21

Bravo cousine ,je ne te connais pas mais je suis très fière de toi étant un Msadek de zarzis je te souhaite encore plus de réussite ,sachez qu'il y'a aussi ton cousin tarek Dr en biologie qui est parti lui aussi aux USA.félicitations et bon courage et continuation..

AIDAN CLAUDE - 13-06-2010 15:34

Je suis tres heureux por vous Mademoiselle pour votre parcour admiratif, excellent bravo. Félicitations!! La Tunisie qu'elle beauté. Longue vie et chance

Mourad - 28-06-2010 15:50

J'ais lu avec un grand interessement ton parcours pourlequel je te félicite sincérement. Je te souhaite une bonne continuation dans tes recherches, que j'espére aiderons a apporter à l'humanité les clés du bonheur d'une vie harmonieuse avec l'environement de la terre. Bon courage

nabil msadek - 10-07-2010 01:59

bravo bint 3ami . salam a mon oncle mohamed www.2marszarzis.com

mejri - 02-09-2010 14:25

j'ai lu avec beaucoup d'impression le parcours de rym elle me rappel quelqu'un qui a eu pendant son enfance les mêmes idées et le mêmes centres d'intérêts : MOI mais malheureusement causes de paresse jai pas aboutit au même résultat bon courage rym ton parcours est honorable

Fouizie - 18-09-2010 02:09

Je viens de lire cette petite histoire qui m'a tout naturellement replongée dans mes rêves d'enfance ... L'ambition et la persévérance sont de très bonnes armes contres les épreuves de la vie . Je trouve ton parcours remarquable et ton destin passionnant ... Je te souhaite d'aller au bout de tes espérances et pourquoi pas jusqu'à participer à la sauvegarde de la planète InchaAlla . Je vais me servir de ton histoire pour ma fille avant de dormir ; elle a huit ans et ça pourrait lui donner une autre vision de l'école et l'apprentissage ... SALAM

LAJNEF HAJER-HAJIRA - 08-11-2010 11:28

Salut Rym, Je suis tombée par hasard sur cet article! Terrible hasard...En tous les cas, je ne suis pas étonnée de ce si beau parcourt d'études ... Il était même prévisible! FELICITATIONS! Un grand merci pour le passage concernant notre grand-mère que tu as bien définie: une personne si juste et honnête, avec ce caractère d'acier bien trempé ! Et Zarzis qui doit être fier de "ces" belles réussites et de "ses" belles réussites( celles de ses zarziziennes!). Bon courage pour tout (hier on parlait de toi avec Tonton Ali...),je vois que tu n'as pas changé et surtout reste comme tu es Biz Hajira

msadek leila - 02-12-2010 15:00

Salut Rym,je suis tombé par hasard sur cet article! Je te dis bravo et félicitation et surtout bravo car tu as bien définie ta grand mére car elle mérite et c'est une personne que j'adore et elle me rappelle beaucoup de ma grand-mére Mbarka qui est sa niéce,j'ai oublié de te dire que je suis ta cousine Msadek leila (chammakh).Bon courage pour tout et un grand bonjour à AMEL et tonton et ta maman bizz

Houda Boufaied Dhane - 18-12-2010 21:23

Bonsoir Rym , La lecture de "leaders" ne peut que nous (tunisiens)remplir de fierté, félicitations pour votre parcours et je vous souhaite réussite , épanouissement et bonheur. Mon fils poursuit des études en Génie chimie à Gainesville (Floride), c'est son épanouissement et ses brillantes réussites qui adoucissent un peu l'éloignement. D'autres part ,je suis active dans une association environnementale à Korba (Cap Bon) nous œuvrons pour la protection des écosystèmes marins ,les zones humides ,nous avons une lagune classée aire protégée .Seriez vous intéressée de venir nous visiter lors d'un de vos séjours en Tunisie et nous faire un exposé de votre choix ,on fixera le thème , ce serait l'occasion de parler de votre parcours aux jeunes de la région et de traiter un thème concernant l'océanographie ; En attente d'une réponse Bonne continuation et bonne chance

GHOUILA SAMIRA - 04-09-2023 16:19

Je vous félicite Rym pour ce très beau parcours, c'est une fierté pour la Tunisie et pour Zarzis. Bravo et bonne continuation.

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