News - 17.10.2019

Mondher Lakhal, nouveau directeur général adjoint: En troisième génération de la BNA, en son 60e anniversaire (Vidéo)

Mondher Lakhal, nouveau Directeur général adjoint: En troisième génération de la BNA, en son 60e anniversaire

Un quart de siècle d’une expérience bancaire riche, diversifiée et intensive a fini par hisser Mondher Lakhal au septième étage du siège de la BNA, celui de la direction générale. Aux côtés du directeur général, Habib Ben Hadj Kouider, il en est désormais le DGA, un poste resté vacant depuis deux ans, à la recherche d’un candidat ayant une capacité d’intégrer des changements profonds.

S’ils ont pris du temps pour se concrétiser, le rétablissement de la fonction de DGA et le choix de Mondher Lakhal à ce poste ne sont pas le fruit du hasard. Ils obéissent en effet à une restructuration profonde conduite par Ben Hadj Kouider, pour asseoir une organisation transversale, et non en râteau, marquée par la création des pôles métiers, la séparation de la fonction commerciale de celle du risque et l’orientation client. Avec une galaxie de filiales spécialisée, plus de 183 agences implantées sur tout le territoire tunisien et un portefeuille de plus de 1.3 million de relations, la BNA entend, à travers modernisation, ressources et efficience, consolider ses fonds propres,renforcer son  positionnement sur le marché, intensifier sa contribution au développement économique et social, servir davantage sa clientèle de particuliers et d’entreprises et accroître sa rentabilité. Le challenge est énorme.

Un métier, une passion

A 54 ans, Mondher Lakhal, économiste, gestionnaire et financier, incarne la troisième génération de la BNA qui célèbre cette année son soixantième anniversaire. Issu d’une famille originaire de Gabès, il avait suivi son père, fonctionnaire, au gré de ses affectations dans les régions, notamment Kébili, Gabès et Mahrès, où il avait poursuivi ses études primaires et secondaires, avant d’atterrir à la faculté de Sfax qui lui ouvrira par la suite les portes de la Banque.

Dans cette Tunisie en pleine mutation, les métiers de la banque ont beaucoup évolué. La maîtrise des risques, l’implémentation des nouvelles normes de conformité (IFRS) et l’efficience des process s’imposent au premier plan, tout comme la proximité client et l’engagement citoyen. Dès son intégration à la BNA, début des années 1990, Mondher Lakhal s’y est investi, s’imprégnant de tous les aspects des métiers propres et des transactions bancaires, gravissant les échelons un à un. Il se consacrera surtout à l’entreprise, petite, moyenne et grande, pour comprendre sa réalité, souvent complexe, analyser ses fragilités et ses potentialités, identifier ses gisements de profitabilité, se soucier de sa rentabilité et sa pérennité. Il en fera son métier, sa passion aussi et surtout son défi personnel et professionnel. Son adhésion à la transformation de la banque sera aussi naturelle que totale et enthousiaste.

Maîtrise des risques et digitalisation

« Je suis redevable à la BNA, confie-t-il sincèrement à Leaders, pour tout l’accomplissement qu’elle m’a procuré et ne cesse de le faire encore. J’ai eu la chance d’acquérir les rudiments du métier auprès d’excellents patrons qui nous ont transmis plus que les techniques, les valeurs fondatrices. Ils ont guidé nos pas, encouragé nos carrières et ancré en nous le patriotisme bancaire, l’amour de la BNA et le respect du client. C’est pour cela que, dès le départ, j’ai cru au projet de restructuration conscient qu’il est ambitieux, long et guère aisé. L’adhésion du personnel de la banque et de nos partenaires sociaux a fortement contribué à mettre ce projet sur orbite. Les premiers dividendes, en une si courte période, sont déjà là. L’augmentation de capital de 144 000 MDT pour le porter de 176 000 MDT à 320 000 MDT, réalisée cette année avec succès dès l’ouverture des souscriptions, est une marque significative de la confiance que nous accordent les actionnaires et le marché financier. En souscrivant à cette augmentation, les actionnaires appuient le développement, la transformation et la digitalisation de la BNA ainsi que les choix structurants et le plan dedéveloppement. C’est pour nous tous une lourde responsabilité à assumer et un défi majeur à relever avec succès. »

« Il faut dire, poursuit Mondher Lakhal, que notre stratégie CAP 2022 s’inscrive dans des perspectives prometteuses porte des ambitions renouvelées. La BNA abordera sa 7e décennie avec une forte diversification par métier et une vision claire fondée sur ses atouts stratégiques, notamment son statut de banque universelle, sa forte notoriété, la densité de son réseau ainsi que son expertise dans tous les métiers de la banque pour conforter son positionnement dans le secteur. Il s’agit aussi de répondre aux attentes de la clientèle en lui offrant un réseau étendu et proactif ainsi qu’une gamme deproduits et services bien adaptée à ses besoins. »

Parmi les chantiers majeurs, souligne le DGA de la BNA, la digitalisation appelée à soutenir et accompagner la grande transformation de la banque et la gestion des risques avec l’implémentation des systèmes de notation interne, ainsi que la révision des process d’octroi et de pricing en conséquence. »

Résister aux aléas de la conjoncture et se développer

La maîtrise des risques est un atout majeur de Mondher Lakhal pour avoir dirigé ce pôle ces dernières années. Le nouveau système de notation interne adopté permet de calculer le niveau de fonds propres à injecter, le pricing et les autres modalités indispensables. Son attention se concentre également sur l’effort de recouvrement et plus particulièrement des créances douteuses, la recherche des liquidités nécessaires et le refinancement à travers des lignes de crédit extérieures et autres ressources moyennes et longues.

« Plus de 75% du portefeuille de la BNA est constitué d’entreprises de divers formats, souligne Lakhal. Le rôle qui est le nôtre, dans cette conjoncture économique transitoire, est de les accompagner, d’innover dans cet accompagnement et de contribuer à financer leur croissance et leur modernisation. Malheureusement, le financement généralement sollicité par l’entreprise est essentiellement bancaire, alors que d’autres leviers sont disponibles et doivent être activés. »

Sans relâche, le nouveau DGA de la BNA est aux manettes en parfaite synergie avec son directeur général, Habib Ben Hadj Kouider, et ses collègues. Tournées dans les agences et les directions régionales, visites de clients et prospects, réunions thématiques (Thèmes issus de réflexions émanant du conseil d’administration, du comité de direction et d’échanges avec le réseau) et suivi attentif de tous les dossiers. « Beaucoup plus un rôle d’animation et d’encouragement », préfère-t-il dire.

Ses deux jardins secrets

Son jardin secret, Mondher Lakhal s’en ressource d’abord, dans les différentes activités de la Fondation BNA et de son engagement citoyen. La création toute récente du « Théâtre by BNA », ce véritable temple de la culture, de la pensée et des arts, aménagé au rez-de-chaussée du siège, donnant directement sur l’avenue Mohamed-V, en face de la Cité de la Culture. Dédié à la jeunesse, aux talents, aux spectacles et aux régions, il est conçu en espace d’expression créative ouvert à tous. Loin des chiffres, de l’argent, l’épanouissement culturel n’a pas de prix pour lui. Quant à sa seconde source de bonheur, Mondher Lakhal la puise dans sa petite famille, auprès de son épouse ingénieure en sécurité des réseaux et ses deux enfants, mais aussi sa grande famille, ses amis et collègues... Du pur bonheur.

Fatma Hentati
 

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