News - 29.06.2010

Kamel Néji: l'UIB est sur une courbe ascendante

Le Directeur général de l’UIB (Groupe Société Générale), M. Kamel Néji à tenu à  "rassurer davantage"  actionaires et analystes, sur le présent et le futur de la banque." Réunissant les analystes financiers et intermédiaires de la Bourse, sous la houlette de l’AIB, mercredi après-midi, juste à la veille de l’AGO devant se tenir ce jeudi, il a brossé un tableau exhaustif des réalisations et précisé les contours du projet Ambition 2015. «Nous atouts actuels, nos plans ainsi que nos marges de progression permettent de nous donner les moyens de nos ambitions, a-t-il déclaré.»

Pour M. Néji,  « l’UIB, est aujourd’hui sur une courbe ascendante avec des résultats plus performants et des fondamentaux plus solides. La trend de rentabilité projeté est de nature à permettre une bonne rémunération du capital et à assurer un renforcement des fonds propres nécessaires pour accélérer notre développement.» Enumérant les fondamentaux, il cite :

  • La consolidation de nos ressources à la faveur de l’augmentation de capital réalisée en 2008 et de l’emprunt obligataire lancé en 2009;
  • La mise à niveau de nos fondamentaux et de nos ratios de gestion et de risque
  • Notre système d’information est quasiment stabilisé ;
  • Notre organisation est plus fluide avec une séparation entre l’activité Commerciale, l’activité Risque et l’activité Back office;
  • Le capital humain est renforcé par des recrutements ciblés, sans compter l’implémentation d’une culture du Mérite et le lancement d’un plan de formation et de développement des compétences via la création de notre Académie de formation;
  • Plus des 2/3 de nos agences sont aujourd'hui rénovées avec une organisation adaptée de notre dispositif commercial et une approche structurée et proactive ;
  • Le regain de dynamisme commercial qui se reflète dans les indices d’évolution de la production;
  • Le déploiement en cours de notre dispositif d’amélioration d’efficacité opérationnelle qui vise à améliorer notre productivité et la qualité de nos prestations ;
  • Et le volet risque qui représentait l’un des maillons faibles de l’UIB est aujourd’hui mieux maîtrisé.

« L’UIB, poursuit-il,  s’est illustrée, depuis la mise en oeuvre de son plan de développement 2008-2012, par une amélioration de son positionnement en matière de crédit, de PNB et de RBE au sein du secteur bancaire tunisien et par une consolidation de ses fondamentaux et de ses ratios de gestion et de risque. L’UIB est arrivée au terme des deux premières années de son plan à:

  • Renforcer ses fonds propres et consolider ses fondamentaux,
  • Mobiliser des dépôts de 2 054 MD à fin mars 2010, en progression moyenne de 11,4% sur les deux dernières années, avec une part de marché de 6,4%,
  • Améliorer la structure de ses dépôts avec une composante dépôts à vue et d’épargne représentant 70% du total de ses ressources,
  • Accroître ses crédits de 1 316 MD à 2 014 MD à fin mars 2010 en progression moyenne de 20% sur les deux dernières années, ce qui situe l’UIB au 8ème rang des banques avec une part de marché de 6,7%
  • Améliorer son positionnement en matière de Crédit avec une part de marché de 6,75% à fin mars 2010 contre 5,86% à fin 2007.
  • Porter son total bilan de 1 738 MD à 2 523 MD soit une évolution moyenne de 17% par an,
  • Améliorer son positionnement en matière de PNB avec une part
  • de marché de 6,55% à fin mars 2010 contre 4,92% à fin 2007.
  • Augmenter son PNB de 68 MD à 105 MD soit un accroissement moyen de 24 % par an ayant permis à l’UIB de passer du 10ème au 9ème rang dans le palmarès des banques de la place en termes de PNB.
  • Améliorer son coefficient d’exploitation de 85,2% à 59,4% entre fin 2007 et fin mars 2010,
  • Provisionner ses créances classées au delà du seuil de 50% contre 45,2% au 31 décembre 2007,
  • Faire baisser son taux de créances classées de 45% à 24% entre fin décembre 2007 et juin 2010, le taux projeté est de
  • 19,1% à fin 2010,
  • Améliorer sensiblement son ratio de solvabilité, en passant à
  • 9,22% en 2009 contre -1,4% en 2007,
  • Renouer avec les bénéfices, avec un résultat net de 7,4 MD, ce qui n’est qu’un début.

De grandes ambitions

M. Néji indique que : « forte de ses acquis et des premiers résultats positifs de sa stratégie 2008-2012, l’UIB poursuivra son renouveau sur la trajectoire d’une compétitivité réinventée avec à la clé un résultat attendu de 17 MD en 2010 et 25 MD en 2011. L’UIB continuera également à agir sur le niveau de ses créances classées de manière à les ramener à 19,1% cette année contre 45% à fin décembre 2007.

Pour 2010-2011, et compte tenu de nos marges de progression, nous allons  continuer à mobiliser les moyens nécessaires pour réaliser nos prévisions en termes de PNB et de résultat ; plusieurs indices le laissent penser.

Présentant les indicateurs des 5 premiers mois de l’année 2010, le DG a révélé que » le PNB a évolué de plus de 15% par rapport à la même période de 2009 et la remontée actuelle des taux est de nature à impacter positivement les résultats. » Il a affirmé que « la transformation menée depuis 2008 se poursuivra au cours de la période 2010-2015 dans le cadre de notre nouveau programme siglé « Ambition 2015 » de manière à:

  • améliorer sensiblement nos ratios de rentabilité et atteindre un résultat net de plus de 57 MD à l’horizon 2015, soit environ 8 fois le bénéfice réalisé en 2009;
  • être extrêmement réactifs pour ne pas nous contenter de notre 8ème place dans le palmarès actuel des banques tunisiennes.


Télécharger la communication intégrale


 

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1 Commentaire
Les Commentaires
sadok driss - 01-07-2010 13:26

Les évènements dictent la politique,et non vice versa.La resrtucturation a été dictée par des évènements qui ont nécessité une réorientation de stratégie.Tout bilan a un caractère statique et devrait être interprété avec attention particulière.Les indicateurs de performance requièrent une analyse détaillée eu égard à la multitude de significations,en parti- culier,le terme profit qui a quatre significations,en tant que résultat, moyen,indicateur,et signal.La simulation continue à jouer un rôle essentiel au vu des multiples risques prévisibles et non prévisibles,sachant que le facteur risque a toujours constitué la condition essentielle de tout succès.

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