Le 40e numéro de«Leaders» magazine:L'interview de BCE, les élections et les abus dans les jardins d'enfants

Béji Caïd Essebsi,  président de Nidaa Tounès réserve au magazine «Leaders» du mois de septembre actuellement dans les kiosques sa grande interview où il déclare de façon irrévocable sa décision de se présenter à la prochaine élection présidentielle. Alors que les rumeurs ont circulé ces derniers temps à propos de son désistement au profit d’un autre dont le nom est même avancé, lui répond  sans fioritures: «A mon âge quand on s’engage, on s’engage jusqu’au bout. Vous me verrez mal jouer un rôle de comparse qui céderait sa place à un autre».

Sur les élections, le magazine publie les analyses pertinentes de Mansour Moalla, de Radhi Meddeb et de Walid Bel Hadj Amor. Le premier évoque l’après-élection entre «espoir et désespoir». «Les politiques doivent s’entendre sur un programme de salut public» dit-il sans ambages. Le second évoque les «nécessaires réformes» qui devront être entreprises une fois la phase transitoire et provisoire achevée. Le troisième enfin évoque les «risques et incertitudes» d’une «rentrée difficile».

Sur six pages le magazine consacre un dossier à « la petite enfance livrée à la jungle» à la lumière de «l’éprouvante mort le 4 août d’un nourrisson étouffé par son biberon».

Vingt-et-une pages illustrées de très belles photos mènent les lecteurs dans des visites à « Tabarka-Aïn Draham, l’émerveillement du Nord » et à « Djerba, l’île aux sables d’or ». Entre les deux, un article sur « l’accueil aux postes frontaliers tunisiens » avec cette exclamation: «Doit mieux faire».

A l’international, une interview de l’ambassadeur d’Irak à Tunis Jabeur Habib Jabeur qui qualifie Daech de «front Nosra en plus violent» et un dossier sur «Gaza, la Tunisie solidaire». Une étude fouillée est publiée en économie sous la plume de Houyem Chekki Cherni, docteur en économie sur « les retraites, un futur sans avenir sauf réformes audacieuses».

Enfin le magazine rend hommage à deux grands Tunisiens disparus récemment: un médecin illustre, le Professeur Saïd Mestiri, professeur honoraire de chirurgie et un grand  diplomate,  Amor Fezzani, ancien ambassadeur et secrétaire général du ministère des affaires étrangères.

R.B.R.