Notes & Docs - 05.12.2008

Budget Economique de la Tunisie 2009


• Dépasser les 5.266 dinars par tête d’habitant
• Limitation de l’augmentation de la consommation à 5% et impulsion de l’épargne pour atteindre 24,3%
• Evolution de l’investissement global de près de 11,7%
• La part de l’investissement privé sera de l’ordre de 59%
• Maintien du déficit courant dans la limite de 3%
• Amélioration des indicateurs de la dette avec un taux d’endettement de 37,1% du revenu national

Le taux de croissance a été de 5,1% en 2008 à prix constants (6,3% hors secteur agricole et hydrocarbures) et sera de l’ordre de 5% en 2009, c’est ce qui ressort du document du budget économique pour le prochain exercice. Les prévisions budgétaires de l’année dernière avaient tablé sur une croissance du produit intérieur brut (PIB) de 6,1%.

Bilan prévu pour l’année 2008
 
– Création de 79.800 postes d’emploi, couvrant 90% des demandes additionnelles.
– Développement du volume de l’investissement à 12.790 millions de dinars (+ 17,3%), pour accroître son taux à 25,1% du PIB et relèvement de la part de l’investissement privé à 61,5% outre la réalisation d’un volume d’investissements extérieurs de 2.835 MD contre 1.500 MD prévus dans le XIe Plan.
– Amélioration du taux de l’épargne nationale à 24,4% du revenu national disponible.
– Evolution de la consommation de 5 % à prix constants.
– Progression des exportations de biens de 24% contre 22,3% pour les importations. Le déficit commercial va atteindre 11,5% du PIB et le taux de couverture 80,5%.
– Limitation du déficit commercial de la balance des paiements à 3% du PIB.
 
– Stabilisation du service de la dette à 7,9% des recettes courantes et taux d’endettement de l’ordre de 39,2% du PIB.
– Maintien du déficit budgétaire dans la limite de 3%.
– Amélioration de l’indice de développement humain à 0,783%.

Le modèle de développement pour l’année 2009
 
– Réalisation d’un taux de croissance de 5%, de manière à contribuer à l’amélioration du revenu par habitant pour dépasser 5.266 dinars, et ce, sur la base de prévisions tablant sur la réalisation d’une croissance du secteur agricole de 2,5%, la progression de la valeur ajoutée du secteur des industries manufacturières de 2,3% et des industries non-manufacturières de 7,9% en relation avec la croissance continue du secteur des hydrocarbures de 12% et le relèvement de la part des secteurs à haut contenu de savoir à 24,3%


– Limitation de l’augmentation de la consommation à 5% et impulsion de l’épargne pour atteindre 24,4% du revenu national disponible.


– Evolution de l’investissement global de près de 11,7% à prix courants pour atteindre un volume d’investissements de 14.280,8 MD (25,9% du PIB).


La part de l’investissement privé sera de l’ordre de 59% des investissements globaux. Quelque 2.400 MD d’investissements extérieurs devraient être mobilisés contre 1.700 MD, prévus dans le plan.


– Poursuite de la maîtrise des équilibres extérieurs à travers le maintien du déficit courant dans la limite de 3%. Le financement de ce déficit et la couverture du reste des besoins de financement se feront par la mobilisation de 4.687 MD de ressources extérieures: 2.400 MD d’investissements directs étrangers, 1.350 MD de crédits publics, 742 MD de crédits commerciaux et financiers et 195 MD de dons.


– Compte tenu de la structure du financement extérieur, une amélioration des indicateurs de la dette est prévue, ce qui situera le taux d’endettement à 37,1% du revenu national disponible.


– Préservation des équilibres financiers internes à travers la limitation du déficit commercial à 3% du PIB et le taux de la dette publique à 44,9% du PIB.
 
Les dépenses du budget
 
Les dépenses du budget de l’Etat pour le prochain exercice sont estimées à 17.106 MD, hors prêts rétrocédés (100 MD) et compte tenu du service de la dette publique et des dépenses de compensation, contre 15.242 MD inscrits dans la loi de finances pour l’année 2008 (+12,2%).

Ces estimations ont été établies sur la base d’une augmentation des dépenses de développement de 20,9%, pour atteindre 3.800 MD. Hors compensation, les dépenses de développement s’élèvent à 7.901 MD.

Les dépenses de compensation ont été fixées à 1.650 MD, dont 650 MD seront consacrés à la subvention des hydrocarbures et l’électricité, sur la base d’un prix du baril à 90 dollars (environ 122 dinars), 800 millions de dinars à la subvention des produits de base et 200 MD pour le transport.

Des crédits de l’ordre de 6.246 MD seront consacrés à la poursuite des efforts relatifs à la promotion des ressources humaines par le recrutement de 13.000 agents, l’avancement de 26.000 agents et le relèvement des contributions au titre de la retraite et de l’assurance maladie. C’est ainsi que les salaires représenteront 81,6% des dépenses de gestion, hors compensation et dépenses exceptionnelles.

Les remboursements au titre de la dette publique (principal et intérêts) sont estimés, pour l’exercice 2009, à près de 3.755 millions de dinars contre 3.394 MD estimés en 2008, soit une augmentation de 292 MD.
 

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1 Commentaire
Les Commentaires
salwa bahri - 21-02-2010 09:50

merci infiniment pour ces informations qui vont m'aider à passer mes examens; aussi bien bon courage

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