News - 18.04.2011

Les articles 15 et 16 du projet de loi électorale débattus lors d'une réunion entre le Premier ministre et des membres de la Haute instance

Les articles 15 et 16 du projet de la loi électorale relatifs à la candidature aux élections de l'Assemblée nationale constituante et au principe de parité entre les deux sexes ont été au centre de la rencontre, lundi, au palais du gouvernement à la Kasbah, entre le Premier ministre et des membres du conseil de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique.

A noter que lors de l'ouverture de la conférence des gouverneurs, samedi, M. Béji Caïd Essebsi avait émis des réserves à propos de l'inégibilité aux élections de la Constituante des cadres de l'ex RCD ayant occupé des postes de responsabilité au sein de ce parti sous l'ancien régime, évoquant  notamment le risque "d'un déséquilibre du paysage poiltique". Il a également proposé d'abaisser le principe de parité entre les sexes à 30% pour les femmes.

Dans une déclaration à l'agence TAP, à l'issue de la réunion, M. Chokri Belaïd, membre du conseil de la Haute instance, a indiqué au sujet de l'interdiction de la candidature à l'assemblée constituante de ceux qui ont assumé des responsabilités au sein du RCD dissous, que ces personnes sont partie prenante des erreurs commises par l'ancien régime.

Il a, dans ce sens, affirmé qu'il "n'est pas raisonnable de permettre à ceux qui étaient membres du bureau politique, du comité central et des comités de coordination du RCD dissous, de présenter leurs candidatures à ces élections".

De son côté, le président de la LTDH et membre de la Haute instance Mokhtar Trifi a souligné, à l'agence TAP, que l'exclusion des constitutionnels démocrates est une revendication populaire qui "répond à la volonté de l'opinion publique. Il a ajouté que la décision "est le résultat d'un consensus entre tous les membres du conseil de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution", faisant remarquer que l'étape actuelle exige la rupture avec des pratiques de 23 ans de tyrannie et de despotisme.

Il a précisé que la Haute instance va établir, au cours de la prochaine période, une liste des personnes qui seront interdits de candidature à l'Assemblée nationale constituante.

 

 

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11 Commentaires
Les Commentaires
MOUELHI - 18-04-2011 19:35

Cela rassure ,qu'on tienne compte de l'opinion de la majorité révolutionnaire !En dehors de cette revendication ,heureusement ,réalisée ,TOUS les TUNISIENS reqstent égaux et frères ,sans distinction aucune ! !!e dossier est clos VIVE la TUNISIE!

Mounir - 18-04-2011 23:35

Si Mokhtar Trifi, si comme vous dites votre décision répond à la volonté de l'opinion publique alors laissez les urnes décidées vu qu'il n'y a aucun risque que ces gens soient élus !!!!!!!

maalej - 19-04-2011 08:33

et comme d'habitude, qui dit "établir une liste" dit: "tricherie et décisions sur mesures", c'est clair, il y a des personnes qu'on veut à tout prix leur permettre de manger leur part de gâteau ayant participé activement dans "ilin9ileb" du 14 janvier (son vrai nom, pas la révolution)

Naceur - 19-04-2011 10:32

Je n'ai jamais adhéré à aucun parti politique et je ne compte pas le faire. J'ai toujours été contre les pratiques du RCD et j'ai approuvé sa dissolution. Je suis d'acoords avec la décision d'écarter ceux qui ont lésé la Tunisie par leurs actes, qu'ils aient été responsables au sein du RCD, du gouvernement ou d'autres institutions. Cependant, la volonté du peuple tunisien s'est largement exprimée en faveur de la légalité et de la justice. A ce titre, je trouve que le d'écrter un ensemble de personnes pour le simple fait qu'elles sont présumées fautives sans qu'il n'yait aucune forme de proçès, contitue un jugement collectif qui ne répond à aucune logique de légalité et de justice. Pour ma part, j'approuve l'iédée de laisser parler les urnes en gardant la possibilité d'écarter ultérieurement, toute personne dont l'implication dans des actes repréhensibles ait été établie par la justice.

phedra - 19-04-2011 12:42

Avec tout l'amour et le respect que je porte à M. Caied Essebsi, je ne suis pas d'accord avec lui sur ses interventions quant aux lois 15 et 16 du projet de loi électoral. Il a toujours affirmé qu'au gouvernement, il ne partage pas es pouvoirs et qu'il nomme qui bon il lui semble et çà on le respecte !! Mais à lui aussi de respecter l'opinion de la majorité de la population Tunisienne qui ne veut plus aucun membre ayant participé ou collaboré avec le régime mafieux durant les 23 années noires de règne benaliste !! Est-ce si difficle de le comprendre ?? Aussi, la Tunisie doit être fière de toute sa population et les femmes font partie de cette population, donc, il est plus que logique que la parité soit respectée!! On ne commet aucun crime, on veut juste reconnaître la place et le rôle joué par la femme Tunisienne n instaurant la parité, donc,où est le mal dans tout celà M. Caied Essebsi,???

Ammou - 19-04-2011 16:28

Il y a certes une différence entre celui qui est adhérent à un parti politique et celui qui y assume des responsabilités directionnelles ou d'orientations.La justice et le bon sens devront départager entre les deux qualifications et en toute logique on devra consacrer deux natures différentes d'affiialiation et donc de responsabilité.Alors dans un esprit de reconciliation nationale et sans renoncer au principe que tout membre qui a commis des irrégularités ou des injustices devra être poursuivie et sanctionnée, alors laissons tant de citoyens honnêtes exprimer leur devoir de citoyen étant entendu que honnêtement l'écrasante du peuple a été roulé, écrasé et très souvent malmené par le président déchu. La force de notre Tunisie c'est qu'elle sait quand ses enfants doivent avoir la main dans la main pour un meilleur avenir! Le bel exemple ce jour de la décision de justice relative au Martyr Bouazizi fruit de gestes magnanimes de part et d'autre est la consécration de cette Tunisie démocratique,tolérante et orientée vers le progrés. Quant à la parité et alors même que le principe est une performance historique ,recherchons un compromis qui sans exclure le principe laisserait la porte ouverte à des groupements qui trouveraient difficultés à y répondre. Ce sera donc une parité et en cas d'impossibilité, les listes devront renfermer au moins 30%.........

amira - 19-04-2011 17:49

Je suis déçue de la prise de position de M Trifi, ce qu’il a dit contre les fondements des droits de l’homme. Ce monsieur doit à tout prix respecter ces principes, même si c’est contre « la volonté de l’opinion publique» (populisme infertile). C’est justement dans ces moments clefs de histoire on reconnait les grand Homme. A ce que je sache les personnes n’ont pas été condamnées par la justice ! Donc ils sont innocents jusqu'à preuve du contraire ! [Regarder ce qu’a fait le populisme quand on présenter un dossier quasiment vide à la suisse pour récupéré « notre argent », on est devenu un pays incompétent]. Et puis si c’est une volonté, le peuple ne va pas voter pour ces gens la alors pourquoi en avoir peur d’eux !

Walid - 19-04-2011 17:59

Est ce que ses ex-RCDistes vont mourir s'ils ne participent pas aux élections de l'Assemblée nationale constituante? Déjà il doivent être passer en justice un par un, être traiter dossier par dossier dans un premier temps. Je souhaite comprendre une seule chose: Pourquoi ces RCDistes veulent-ils participer? Pourquoi insistent-ils? Qu'est ce qu'ils vont apporter, spécialement dans cette période? leurs Talents? Et quel talent: falsification des élections, népotisme, "sabba", pression sur tout un peuple et dans les moindres coins du pays, répression et répression. C'est plus que CLAIR et ÉVIDENT qu'il ne doivent pas s'approcher de la politique dans ces élections, du moins ces élections.

JAZIRI Abdelhamid - 19-04-2011 19:58

Parce que je suis démocrate, j'invite le peuple Tunisien à la réconciliation mais ceux qui ont abusé de leur pouvoir pour piller les biens publics ou pour porter atteinte aux droits de l'homme doivent être punis et pour être conséquents avec eux même, ils doivent quitter la scène politique. Quant à la parité homme - femme, je ne suis pas d'accord. La femme Tunisienne est assez compétente pour conquérir sa place; il suffit de ne pas lui barrer le chemin. Sinon on aura nécessairement recours à des représentantes qui ne seront pas à la hauteur de leurs tâches et seront des figurantes pour décor seulement tout comme l'ex-rcd. Il suffit de fixer un quota minimum.

aziz - 19-04-2011 21:37

personne n'a le droit de priver un tunisien de ses droits tant qu'il a le bulletin vierge, seulement la justice peut dire le contraire, il y'a lieu de ne pas chercher vengeance pour une vraie democratie, les urnes en seront temoins.

Adel - 20-04-2011 22:53

Cette instance est une nouvelle dictature comme celle de Ben Ali: - Ils pratiquent l'exclusion - Ils utilisent les droits des femmes comme outil de propagande - Ils disent qu'ils sont démocratiques et font le contraire

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