News - 08.03.2011

La BAD fête le centenaire de la journée des femmes, 100 ans et pas une ride

Pour célébrer le centenaire de la journée internationale des femmes, la Banque Africaine de Développement (BAD) s’est entourée de femmes d’exception autour du thème « Egalité d’accès à l’éducation, à la formation, à la science et à la technologie : vers un travail décent pour les femmes ».

En effet, comme l’ont noté les différentes intervenantes, si l’accès des filles à l’éducation de base s’est nettement amélioré dans le monde en général et dans les pays africains, en particulier, les défis restent grands concernant l’intégration des femmes aux métiers scientifiques et technologiques et aux postes de management. M. Nkosana D. Moyo, Directeur des opérations de la BAD, qui a prononcé l’allocution d’ouverture au nom du président de la banque, M. Donald Kaberuka, a rappelé le rôle important de la présence de modèles de femmes dans les domaines scientifiques, comme des professeurs de mathématiques et de physique, pour l’envoi d’un signal fort aux élèves et aux étudiantes qu'il est possible pour elles aussi de se développer dans des carrières liées à la science et à la technologie et qu’elles ne sont pas amenées à se conformer aux schémas éducatifs traditionnels qui cantonnent les femmes dans les filières littéraires, humaines et sociales. Au niveau des potes de top management,M. Moyo a signalé que, là aussi, des efforts doivent être entrepris et a cité l’exemple de la BAD où 27% des postes managériaux sont actuellement occupés par des femmes, une proportion que la Banque s’engage à améliorer, ajoute-t-il.

L’exemple de la Tunisie a souvent été érigé en modèle d’intégration de la femme dans la société active au cours de cette journée et le témoignage édifiant de l’une des premières chercheurs femmes dans notre pays, Zohra Ben Lakhdhar a donné un caractère humain et vivant aux indicateurs de la Tunisie qui sont comparables à ceux des pays du Nord dans ce domaine. Citons à titre d’exemple la proportion de 52% de filles à l’université.

Il faut aussi écouter la voix des femmes, ont rappelé les participants, car la construction et la mise en œuvre des modèles économiques et sociaux ne doit pas se faire sans l’apport de 50% de la communauté.

Dans ce domaine, l’exemple ne vient pas toujours des pays occidentaux et Lalla Ben Barka, responsable à l’UNESCO, a rappelé que dans plusieurs sociétés africaines nomades, la domination des femmes est la norme.. C’est pourquoi, on pourrait s’inspirer de ces modèles existants pour une meilleure valorisation de la place de la femme dans l’économie et la société.

Les travaux de cette assemblée ont été studieux mais également ludiques avec un mini-concert où tous les participants ont été invités à fêter avec le chant et la danse la célébration du centenaire des femmes.
 

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