News - 26.01.2018

CNSS ; des créances de 5,200 imilliards en partie irrécouvrables et un déficit prévisionnel de 781 millions de dinars en 2018

CNSS  ; des créances de 5,200 imilliards  en partie irrécouvrables et un déficit prévisionnel de 781 millions de dinars en 2018

Depuis Hammamet où il présidé la réunion des chefs des bureaux régionaux  de la CNSS, le ministre des Affaires sociales, Mohamed Trabelsi a lancé un  véritable cri d’alarme à propos de la situation financière de la Caisse. Bien que ses créances  atteignent 5,200 milliards de dinars, la CNSS accuse un déficit  de 781 millions de dinars  au cours de cette année alors  qu’il était de 80 millions en 2011. Des chiffres qui donnent  le vertige et donnent  la mesure des difficultés que rencontrent les caisses sociales dans notre pays.  D’où la nécessité selon le ministre, de faire un effort supplémentaire en matière de recouvrement bien qu’une grande partie de ces créances soit irrécouvrables.
Il est à noter que la loi de Finances 2018 a prévu « une contribution sociale de solidarité »  permanente de 1% dont  le rendement, évalué à 300 millions de dinars, servira à financer les caisses sociales 
 

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3 Commentaires
Les Commentaires
ridha - 27-01-2018 10:00

Sans vouloir polémiquer, ce fameux trou de la CNAM dont on nous parle à longueur de journal télévisé est très inférieur à certains gâchis banquiers, administratifs ou au déficit d’autres entreprises publiques nationales. La seule différence provient de ce que l’angoisse de ne plus pouvoir accéder à des soins de qualité touche tous les tunisiens, alors que les milliards évaporés d’une banque ne semble intéresser personne, hormis les convives des diners et cocktails banquiers. Croire que nous pourrons encore longtemps tout rembourser est une vue de l’esprit et rester englués dans des clichés traditionnels qui continuent de vanter le système de protection sociale tunisien comme le meilleur au monde n’est qu’une ironie, car ce système n’a démontré son efficacité qu’en Allemagne et en suède et surtout pas en Tunisie ni en France. Car au fond, la Sécurité sociale n’est qu’une grande famille avec un budget accumulé par ses membres actifs. Si nous possédons collectivement des moyens financiers importants (budget) , ce n’est pas à raison pour nous permettre de nous offrir n’importe quoi, n’importe quand. Les vrais riches, eux savent être économes. Les médecins sont des employés de la CNAM, or ils fixent leur rémunération individuellement en fonction du nombre de leurs actes médicaux sans qu’il ait de pertinence évidente entre le nombre et la qualité de ces mêmes actes. Pensons nous qu’une entreprise pourrait vivre longtemps si chacun de ses employés décidait de son salaire ou de ses émoluments en fonction de sa vision particulière du travail qu’il accomplit, sans qu’il ait été évalué à la lumière de l’activité et des résultats de l’entreprise ? la médecine libérale, la vraie, ou le médecin était libre des ses honoraires, est morte avec la création de la sécurité sociale. Et on continue à pratiquer individuellement comme si elle n’existait pas ! Quand je vois tel médecin de famille profiter de son patient APCI, pour lui demander des honoraires seulement pour remplir une demande afin de consulter son spécialiste ,et ce, chaque trimestre, cette demande qui doit obligatoirement accompagnée le bulletin du soin du spécialiste ,je m’inquiète non seulement de la maturité de mes concitoyens mais aussi de ce système qui est au profit du médecin qui charge le patient et la CNAM pour des visites imaginaires et surtout sans aucun justificatif .

Mustapha STAMBOULI - 28-01-2018 12:18

Le gouvernement doit résoudre la quadrature du cercle ! Réformer le mode de fonctionnement des caisses de retraite et surtout le calcul des pensions est une urgence. Les déductions de 1% des salaires et des pensions, l'affectation de 1% des revenus de la TVA, et le recul de l'age de la retraite de 2 ans ne pourront jamais résoudre la crise structurelle des caisses. L'allongement de l'espérance de vie qui avoisine maintenant 75 ans alors qu'il avoisinait les 52 ans en 1970, un écart de 23 ans. Si on était logique, aucune pension ne pourrait dépasser 50% de la moyenne générale des salaires perçus. "On ne scierait pas seulement la branche sur laquelle on est assis, mais tout l'arbre ..."

ridha - 28-01-2018 13:47

et si on donnait les 200d à chaque adhérent, et on ferme la cnam, je suis sur qu'on va être gagnant. Sans vouloir polémiquer, ce fameux trou de la CNAM dont on nous parle à longueur de journal télévisé est très inférieur à certains gâchis banquiers, administratifs ou au déficit d’autres entreprises publiques nationales. La seule différence provient de ce que l’angoisse de ne plus pouvoir accéder à des soins de qualité touche tous les tunisiens, alors que les milliards évaporés d’une banque ne semble intéresser personne, hormis les convives des diners et cocktails banquiers. Croire que nous pourrons encore longtemps tout rembourser est une vue de l’esprit et rester englués dans des clichés traditionnels qui continuent de vanter le système de protection sociale tunisien comme le meilleur au monde n’est qu’une ironie, car ce système n’a démontré son efficacité qu’en Allemagne et en suède et surtout pas en Tunisie ni en France. Car au fond, la Sécurité sociale n’est qu’une grande famille avec un budget accumulé par ses membres actifs. Si nous possédons collectivement des moyens financiers importants (budget) , ce n’est pas à raison pour nous permettre de nous offrir n’importe quoi, n’importe quand. Les vrais riches, eux savent être économes. Les médecins sont des employés de la CNAM, or ils fixent leur rémunération individuellement en fonction du nombre de leurs actes médicaux sans qu’il ait de pertinence évidente entre le nombre et la qualité de ces mêmes actes. Pensons nous qu’une entreprise pourrait vivre longtemps si chacun de ses employés décidait de son salaire ou de ses émoluments en fonction de sa vision particulière du travail qu’il accomplit, sans qu’il ait été évalué à la lumière de l’activité et des résultats de l’entreprise ? la médecine libérale, la vraie, ou le médecin était libre des ses honoraires, est morte avec la création de la sécurité sociale. Et on continue à pratiquer individuellement comme si elle n’existait pas ! Quand je vois tel médecin de famille profiter de son patient APCI, pour lui demander des honoraires seulement pour remplir une demande afin de consulter son spécialiste ,et ce, chaque trimestre, cette demande qui doit obligatoirement accompagnée le bulletin du soin du spécialiste ,je m’inquiète non seulement de la maturité de mes concitoyens mais aussi de ce système qui est au profit du médecin qui charge le patient et la CNAM pour des visites imaginaires et surtout sans aucun justificatif .

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