News - 15.01.2018

Les nouveaux défis de l’eau en Tunisie en rencontre-débat, samedi, au Cercle Kheireddine

Les nouveaux défis de l’eau en Tunisie en rencontre-débat, samedi, au Cercle Kheireddine

La problématique de l’eau en Tunisie et les défis qu’elle pose au pays seront le thème d’une rencontre-débat qu’organise le Cercle Kheireddine le samedi 20 janvier courant. Trois experts de référence en la matière enrichiront la réflexion à ce sujet. C’est ainsi que Ameur Horchani, traitera des ressources en eau de la Tunisie à travers un aperçu général des nouveaux défis, alors qu’Ahmed Mamou abordera les ressources souterraines et la consommation d’eau. Le dessalement et les solutions de traitement de l’eau seront évoqués par Moahmed Zaara.

 
epuis l’Indépendance, notre pays a été un pays exemplaire en matière de mobilisation et de gestion de l’eau, indique le Cercle Kheireddine dans une note introductive de cette rencontre-débat. Le changement climatique et, depuis la Révolution, le développement anarchique des forages, posent à notre pays le problème de la mobilisation et de la gestion de l’eau en des termes inédits. La Tunisie affronte depuis 2015, une nouvelle phase critique du développement de ses ressources en eau. La raréfaction des ressources renouvelables, la détérioration continue de la qualité des eaux et l’accroissement du coût de leur mobilisation, génèrent des problèmes chroniques qui sont de nature à déclencher des crises politiques et sociales. Nous ne pouvons plus vivre comme avant ; il nous faut changer de paradigme. 

Bio-Expresse des intervenants

  • Ameur Horchani, est Docteur ingénieur hydraulique et expert international en eau, ancien Secrétaire d’Etat chargé des Ressources hydrauliques pendant 17 ans, il est l’un des pionniers de l’hydrologie en Tunisie et a contribué à fonder les stratégies de l’eau en Tunisie.
  • Ahmed Mamou est Docteur es Sciences en Hydrogéologie de l’Université de Paris (1990). Spécialiste dans les techniques de forage d’eau, l’élaboration du bilan des aquifères, la cartographie des ressources en eau, l’hydrologie des régions arides et la géochimie des eaux. Il est également consultant auprès de l’UNESCO, de la FAO, de l’AIEA, de l’ALESCO et de l’ACSAD.
  • Mohamed Zaara est Ingénieur Principal en Hydraulique de l’ENIT, Titulaire d’un DEA en Gestion de l’Environnement de l’Université Senghor/UQAM, il a été Directeur du Dessalement à la SONEDE et Directeur Général de la SONEDE INTERNATIONAL. Il est actuellement Directeur Central de l'UGP de la Station de Dessalement d'Eau de Mer de Sfax
Les nouveaux défis de l’eau en Tunisie 
Rencontre-débat au Cercle Kheireddine
Samedi 20 janvier de 9h à 12h 
Hôtel Le Belvédère. Av. des Etats-Unis. Tunis
 
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5 Commentaires
Les Commentaires
M A Chaibi - 16-01-2018 08:55

Le dessalement de l’eau va nous endetter davantage sans résultats adéquats. Il ne sert qu les vendeurs des Stations. Stations par ailleurs coûteuse en énergie, en entretiens, et en installations annexes et dont le maintien en fonctionnement n'est pas aussi certain que cela. L'argent public, et le discours de l'eau, devraient se penser et se dépenser autrement.

Rachid Bouhamed - 16-01-2018 12:25

Il est impératif d'écouter Si Ameur Horchani, d'entendre son diagnostic et d'appliquer consciencieusement ses recommandations : lorsqu'un pays a la chance de compter un tel expert de l'eau parmi ses citoyens, il devient criminel de ne pas tenir compte de son propos !

Ali louhichi - 16-01-2018 21:39

je veux assister à ce réunion .comment je fais l'inscription

Mohsni Taieb - 17-01-2018 08:28

Très bon sujet!!!!

Malek Ben Salah - 23-01-2018 21:00

De la ‘’barragite’’ à une ‘’désalinisationnite’’ ??? Après la politique euphorique de construction des barrages qui a commencé au lendemain de l’Indépendance et qui a mené à la construction d’environ 38 barrages d’après ce qu’on retrouve dans différents documents, en plus des 7 ou 8 autres qui seraient en cours de construction et de 2 nouveaux barrages d’«Essaida dans le gouvernorat de Manouba», et celui de «Kalâa Kébira dans le gouvernorat de Sousse» ; il semble largement temps de procéder à une évaluation précise de cette politique de construction effrénée de barrages. Et ce d’autant plus, que les sites de barrages restants, en zones moins pluvieuses, sont moins nombreux, que la création de barrages est de plus en plus onéreuse, et qu’après l’échec de cette approche – qu’on ne peut que constater suite à cette période sèche - sachant bien que ‘’cette solution utilisée comme passe-partout’’ s’était faite au détriment de l’agriculture, première pourvoyeuse du couffin de la ménagère. Les jongleries effectuées pour fournir de l’eau potable aux citoyens durant cette période sèche ayant été elle-même très onéreuses pour l’Etat qui a bien voulu les adopter pour les raisons sociales qu’on connaît ; à côté des limitations draconiennes d’approvisionnement en eau à laquelle ont été soumis les ‘’irrigants de périmètres dits irrigués’’ et leur productivité. La poursuite de cette ‘’barragite’’ mérite, en conséquence une réflexion plus approfondie avant de décider si le pays peut se permettre de poursuivre la même tendance ou si on doit réviser cette approche. Aujourd’hui, il semble qu’on veuille passer de cette politique ‘’aux résultats très discutables’’ à une option de désalinisation de l’eau de mer… soit une politique nouvelle encore plus couteuse que la précédente, sans savoir si, en faisant avec, on aura solutionné quelque peu le problème de l’eau potable… mais en laissant, dans tous les cas, loin derrière elle le problème de l’eau d’irrigation nécessaire pour la majeure partie des productions vivrières (la production des légumes, des fruits…) qu’attend tout citoyen pour son couffin quotidien. des fourrages et à l’abreuvement des animaux…. ! Une réflexion élargie et très approfondie avant de décider si le pays peut se permettre de poursuivre cette tendance si dispendieuse pour le budget de l’Etat et du citoyen ou bien si on doit réviser ces approches caduques qui n’ont jamais fait l’objet d’une EVALUATION par des experts de très haut niveau, à associer absolument à la réflexion. Et ce, d’autant plus que le budget 2018 prévoit dans ses programmes 60% à consacrer à l’eau, pour seulement un ridicule 1% pour l’enseignement supérieur + la recherche + la formation + la vulgarisation autant d’actions fondamentales pour l’avenir de l’AGRICULTURE et la nourriture du citoyen.

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