News - 30.04.2017

Néji Jalloul et Lamia Zribi, limogés, Slim Khalbous et Fadhel Abdelkéfi en assureront l’intérim en super-ministres ?

Néji Jalloul et Lamia Zribi, limogés, Slim Khalbous et Fadhel Abdelkéfi en assureront l’intérim en super-ministres ?

Prévisible ! Sauf le timing exact, encore moins un dimanche soir, bien chargé, à la veille du 1er mai. Néji Jalloul a appris officiellement son départ, attendu, du ministère de l’Education nationale. Le 1er mai aura cette année un goût particulier pour les syndicalistes qui ont réclamé et obtenu sa tête. Lamia Zribi, choisie au dernier moment, quasiment par défaut, ministre des Finances lors de la formation du gouvernement en août dernier, paiera le prix de sa sortie médiatique provoquant la chute du dinar, mais aussi d’autres faux pas.

"Dans un message clair, Youssef Chahed entend affirmer publiquement son autorité sur son gouvernement", commentent ses proches. "Mais aussi cédé à la pression de l'UGTT" déplorent les fans de Jalloul.

Pour remplacer les débarqués, le chef du gouvernement n’a pas voulu repasser immédiatement par la case investiture de l’ARP, bien que légalement pas nécessaire. Encouragé par l’expérience de l’intérim réussi assuré, en cumul des ses fonctions initiales, par Ghazi Jeribi à la tête du ministère des Affaires religieuses, après le limogeage d’Abdeljélil Ben Salem, il recourt à la même formule. C’est ainsi que Slim Khalbous, le jeune ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique qui a fait bonne impression, assurera l’intérim à l’Education nationale. Alors que Fadhel Abdelkéfi, la révélation pour ceux qui ne le connaissaient pas, héritera du ministère des Finances en plus de ses charges de ministre du Développement régional, de l’Investissement et de la Coopération internationale.

Les deux choix de Youssef Chahed sont logiques et judicieux. L’Education renoue naturellement avec l’Enseignement supérieur et les Finances avec la planification, l’investissement et la coopération internationales. Aussi, les deux intérimaires, désormais bien rôdés aux arcanes de l’exécutif dans un parcours apprécié, sauront profiter de cette opportunité pour promouvoir la synergie entre les deux départements désormais de leur compétence. Le risque, c’est qu’ils y réussiront à tel point que la fusion finira par s’imposer de fait. Tant mieux !

T. H

 

 

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5 Commentaires
Les Commentaires
otami - 01-05-2017 04:07

Dommage, vraiment dommage qu'on a finalement cédé à la pression de l'UGTT et surtout à ce Ya3koubi que,apparemment même Taboubi aurait peur de lui. Cadeau de 1er Mai ou chantage avec cet ignoble UGTT. En ce moment ;il y'a trop de mouvements sociaux !! Il vaudrait mieux attendre que l'UGTT propose un remplaçant !! D'ailleurs ; on n'a plus besoin de grandes compétences, pourquoi ne nommetons pas Ya3koubi. C'est plus simple pour tout le monde ! Le seul ministre qui fait du bon travail ; remarquons avec celui des affaires étrangères. Il a bien compris les rouages de l'enseignement. Presque tous les parents sont contents de lui et approuvent ce qu'il fait. Pourquoi n'a t'on pas attendu la fin de l'année scolaire ? Il y a des examens nationaux en vue. Allahi yostor !! Vous vous croyez qu'on ait à Wall Street ; une simple déclaration fait chuter notre fameux "dollar ". Qu'est ce que vous êtes naïfs !

Beji - 01-05-2017 06:36

La Tunisie est commandée par Al Abbassi et compagnie. Bravo la démocratie.

ridha - 01-05-2017 09:44

il faut être un Jalloul vaniteux pour croire aux sondage

Akoubi Ammar - 01-05-2017 10:09

Deux ministres qui ont encombré les tunisiens par leurs bavardages et leur incompétence cèdent leurs places à deux jeunes compétents et vrais penseurs. Des frais en moins et un adieu aux palabres de Jelloul et aux jasettes de Lamia. Pour le premier qu il aille seconder bébé doc et préparer la prochaine campagne de son candidat. Les 2 intérimaires doivent prendre les mesures adéquates pour rectifier les erreurs de leurs prédécesseurs et insuffler un sang nouveau aux deux départements ministériels surtout le ministère de l éducation qui a servi de laboratoire d essai pour l ex-ministre. Une purge est par conséquent nécessaire.

kameleon78 - 01-05-2017 13:04

C'est l'union de l'UGTT et de la NAHDA qui avait de bonne raisons pour le virer qui ont poussé Youssef Chaed pour des raisons politiques à se débarrasser de son ministre de l'éducation. En effet, Ghannouchi haïssait Jalloul trop laïque à son goût qui avait commis le crime de lèse majesté le "Gourou". car le ministre s'opposait à son projet d'islamisation de la société.

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