News - 13.10.2009

Le développement de l'infrastructure au coeur du développement régional

Le développement de l'infrastructure et notamment du réseau routier et des pistes agricoles figurent en bonne place dans le programme électoral du Président Ben Ali et notamment le point relatif au développement régional. C'est ainsi que 609 kilomètres de routes sont programmés pour les prochaines années. Vecteur par excellence du développement, le réseau routier a déjà permis le désenclavement  d'un grand nombre de régions qui étaient laissées pour compte pendant des décennies. En fait, il s'agit d'un préalable à toute oeuvre de développement: faciliter la circulation des personnes et des biens pour rendre possible l’intégration de l’ensemble des régions dans le processus de développement et leur élévation au rang de pôles de développement dynamiques car il ne peut y avoir de développement durable sans équilibre entre les régions, et il ne peut y avoir de stabilité dans une société où la prospérité touche en permanence certaines régions à l’exclusion des autres.

C’est pour cela que les plans et les programmes se sont succédé pour élargir et diversifier la base économique dans les régions, et que les investissements publics se sont renforcés en vue de réaliser les grands projets dans les domaines de l’infrastructure de base et des communications, des équipements collectifs et autres secteurs prioritaires pour fixer les populations dans leur région et ce, parallèlement à l’extension des programmes régionaux et des projets du développement rural et urbain intégré.

Plusieurs incitations et encouragements ont été d’autre part mis en oeuvre, dans le but d’impulser le rythme de l’investissement privé dans les régions, en tant que facteur essentiel d’accélération du rythme de développement, et la création d’emplois et de sources de revenu.

Nous avons également, pris l’initiative de mettre en oeuvre nombre d’interventions supplémentaires au profit des délégations prioritaires, en vue de promouvoir l’ensemble des régions du pays, et de renforcer les bases du développement économique et social dans toutes les zones et régions de Tunisie, sans exception.

Bien que les données et les indicateurs confirment l’important saut qualitatif réalisé par l’ensemble des régions, nous sommes fermement décidés à enrichir et développer davantage les acquis enregistrés, et à ouvrir les plus larges horizons devant les régions dans le cadre de notre approche pour l’édification de la nouvelle économie.

C'est à une vision renouvelée pour le développement régional que nous convie donc le programme présidentiel, une vision fondée sur :

  1. La rationalisation de l’intégration des régions et le renforcement de leur complémentarité; à travers une infrastructure de base évoluée et des jonctions liant l’Est et l’Ouest, le Centre, le Nord et le Sud du pays, ce qui permettra à la Tunisie de devenir un espace de développement homogène.

Cette démarche sera soutenue, au niveau administratif, par :

  1. L’élargissement des compétences des régions et la consolidation de leur rôle dans l’identification des projets à caractère régional, et dans leur préparation, leur réalisation et leur maintenance.
  2. La consolidation des ressources financières propres des conseils régionaux, et la mise en place d’un système régional de financement pour stimuler le développement dans les gouvernorats.
  3. Le renforcement des administrations et services régionaux en cadres de haut niveau, en leur octroyant des incitations spécifiques susceptibles d’améliorer leur niveau de rendement.
  4. L’attribution de plus larges compétences aux conseils régionaux pour le développement de relations de coopération et de partenariat avec les régions des pays frères et amis.

Nous veillerons, également, à :

  1. Accorder un plus grand rôle à la société civile dans l’impulsion du développement au niveau régional;

À travers des contrats de partenariats entre les associations, d’une part; et les conseils régionaux et municipaux, d’autre part.

  1. Multiplier les études stratégiques relatives aux ressources non explorées dans les régions et aux voies et moyens de les valoriser.
  2. Mettre en place un portail électronique pour chaque gouvernorat ; Qui présente ses spécificités et les opportunités d’investissement qui s’y trouvent.
  3. Instaurer un réseau de complexes industriels, technologiques et de services dans les différentes régions.
  4. Mettre en place un système de commercialisation pour chaque région en adoptant « le principe du marketing régional »; afin de mieux exploiter les spécificités naturelles, économiques et culturelles propre à chaque région.
  5. Créer le label - région.
  6. Mettre en relief un produit touristique propre à chaque région, intégrant le tourisme culturel et écologique.
  7. Doubler le capital des sociétés régionales d’investissement.
  8. Développer les sociétés régionales de leasing.
  9. Parachever la réalisation des programmes de développement intégré, pour 90 délégations prioritaires d’une population totale de 2,7 millions d’habitants.
  10. Elaborer une nouvelle génération de programmes de développement urbain intégré au profit des cités périurbaines.
  11. Mettre au point un nouveau plan pour le développement des zones frontalières ;

À travers :

  • Le renforcement du réseau routier et des pistes agricoles.
  • Le parachèvement de la route frontalière longeant la frontière ouest de la Tunisie.
  1. Elaborer un nouveau plan de travail pour le développement des régions sahariennes, du fait que le Sahara constitue un espace productif, fournissant des sources de revenus à ses habitants ;

Et ce, à travers :

  • Un nouveau plan de lutte contre la désertification et de protection des sols.
  • De nouveaux projets avec des partenaires stratégiques en vue de développer les cultures qui s’adaptent au désert.
  • La valorisation du tourisme saharien et la diversification de son produit.
  1. Créer de nouvelles oasis et de nouveaux périmètres irrigués autour des points d’eau souterraine et superficielle dans les régions sahariennes.
  2. Développer les parcours et les équiper de points d’eau et de centres de service.
  3. Elargir le réseau des pistes et des routes dans les zones sahariennes.
  4. valoriser les anciens « ksours » sahariens et les inclure dans le circuit touristique.
  5. Créer des musées dans les régions sahariennes mettant en relief les caractéristiques environnementales et culturelles des zones concernées. Au niveau des collectivités locales, nous oeuvrerons à :
  6. conférer plus d’efficacité à l’action municipale ;

à travers :

  • La promulgation d’une loi organique pilote, spécifique à la municipalité de Tunis, et pouvant s’étendre progressivement à un certain nombre de grandes municipalités.
  • L’institution d’une structure technique unifiée au niveau des grandes municipalités à l’intérieur du même gouvernorat. Une telle structure peut être mise en place dans les municipalités du district de Tunis, du grand Nabeul, du grand Sousse et du grand Sfax; et aura pour rôle de coordonner les actions des municipalités voisines en matière de planification urbaine, et de s’orienter vers l’adoption d’un aménagement urbain intégré (communications, assainissement, gestion des déchets, etc).
  • La stimulation du partenariat entre les conseils régionaux, municipaux et ruraux et le secteur privé.
  • Une plus grande participation du secteur privé en vue de soutenir les municipalités dans les domaines économiques et de gestion des services publics.
  • Un appui plus important aux conseils municipaux pour enfants.
  • Une augmentation de 10% annuellement, des crédits réservés au fonds commun des collectivités locales.
  • Un plan nouveau pour le renforcement des équipements municipaux.
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