News - 09.11.2011

Une récente enquête de l'INS, révèle les chiffres effrayants du chômage

Le nombre de chômeurs a atteint au mois de mai 2011, 704.900, contre 491.800 en mai 2010, soit une augmentation de 213.100 chômeurs en une seule année( 137.000 pertes d'emploi à quoi il faut ajouter une bonne partie des demandes additionnelles d'emploi d'année 2011). Le taux de chômage est ainsi passé de 13% en mai 2010 à 18,3% en mai 2011, soit une augmentation de 5,3 points. Le chômage touche davantage les femmes que les hommes : 27,4% contre 15% en augmentation de 4,9 points pour les hommes et 8,5 pour les femmes.
S’agissant de la catégorie des chômeurs ayant le niveau du supérieur, leur nombre est passé au cours de même période de 157.300 en 2010 à 217800 en 2011, le taux de chômage dans cette catégorie, passant au cours de la même année de 22,9% à 29,2%.

Enfin, pour les diplômés du supérieur, le nombre de chômeurs a atteint en mai 2011, 202.300, soit 30,3% du total des chômeurs contre 139.000 en 2010.

Ces chiffres pour le moins effrayants sont tirés d'une enquête sur l’emploi réalisée par l’INS et portant sur le deuxième trimestre 2011. Ils donnent la pleine mesure des défis qui attendent le prochain gouvernement de transition.

 


 

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5 Commentaires
Les Commentaires
Nizar Abouda - 09-11-2011 22:39

Juste pour vous dire : on dit une récente enquête et pas un récente enquête !!!!!

zizou - 09-11-2011 22:55

cherche désespérément electro techniciens ; maçons ..y en aurait il parmi les 750 000 chomeurs.?

abid - 10-11-2011 00:08

rien d'etonnant, nos entreprises sont entrain de disparaître les unes après les autres. Ceci sans aucune reaction concrete de la part des autorites. Le chef d'entreprise est degoute et n'a plus le gout d'entreprendre et d'investir: normal, les syndicats font la loi. C' est loi de la jungle.

mahmoud Bédoui - 10-11-2011 10:06

Pourquoi cet alarmisme. La Nahdha a promis de tout régler et l'expert en économie, Sir Ghannouchi a les mêmes connaissances en économie que Le grand Marzouki qui a brillé devant les responsables de la bourse de Tunis. Nul doute aussi que les messages envoyés par l'UTICA aux trois grands partis seront...écoutés. Pour l'UGTT et autres syndicats, il faudra peut-être attendre quelques mois ou années. Le temps que le chômage soit mis en chômage. Le peuple est aux anges

ATEB Hafedh - 10-11-2011 10:36

Le taux de chômage donné dans cet article ne concerne pas les diplômés du supérieur, mais plutôt les personnes du niveau du supérieur (c-à-d : d’après la définition de l’INS : ayant un niveau Bac+1 ou plus,donc n’ayant pas nécessairement un diplôme). Les chiffres pour les (vrais) diplômés du supérieur sont, d’après l’enquête INS 2011 : 33,6 % de taux de chômage et 202 300 chômeurs. Mais ce taux de 33,6% (de même que sa conséquence: 43,8% de taux de chômage pour les diplôméEs femmes) est manifestement faux. Car, il a pour conséquences : 1°) une demande additionnelle de 7 000 diplômés entre juin 2010 et mai 2011. Ce qui est bien sûr absurde (avec 60 000 nouveaux diplômés en 2010). 2°) une perte NETTE d’emplois (c-à-d : nombre de départs – nombre d’emplois créés) pour les diplômés du supérieur de 56 000 emplois au cours de la même période , ce qui n’est ni plausible , ni pouvant être justifié ou expliqué. 3°) une contradiction flagrante avec les chiffres concernant les personnes ayant le niveau du supérieur (en fait : l’équivalent de = diplômés du supérieur + « epsilon») qui donnent : 29,2% de taux de chômage, 58300 de demande additionnelle et 2200 de perte nette d’emplois. A mon avis, ce chiffre de 33,6% est manifestement faux. Il doit être remplacé par un taux compris entre 29,6% et 30,0%, le plus « correct » étant 29,7%.

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