Opinions - 25.09.2010

Retour à l'Ecole

Nos sociétés contemporaines vivent des mutations profondes et intenses qui se réalisent, sinon s'annoncent dans tous les domaines. En effet, la mondialisation et la révolution numérique façonnent les relations internationales et imposent, à tous les pays,  des défis vitaux. La nouvelle donne mondiale implique ainsi des impératifs d’ordre sociétal et économique qui ne sont pas sans infléchir le quotidien des individus et déterminer  l’avenir de leurs pays.

La Tunisie ne cesse  d’œuvrer  pour gagner le pari de la mondialisation et de ses exigences. Les différents rapports et témoignages émanant d’organismes et experts indépendants et internationaux attestent de l’ancrage réussi et prometteur de notre pays dans le nouveau paysage mondial.

Pour pérenniser ses acquis, la Tunisie, riche de ses ressources naturelles, mise sur  le capital humain. Nombreuses sont alors les initiatives entreprises en faveur de la valorisation et la promotion des compétences dans tous les domaines. Bailleurs d’avenir, tous les secteurs et niveaux  de l’éducation, de l’enseignement, de la recherche et de la formation vivent ainsi au rythme soutenu de diverses réformes audacieuses qui tentent d’apporter aux curricula et aux pratiques pédagogiques et didactiques du corps enseignant l’innovation la plus performante.

Dans ce cadre, l’enseignement  primaire, y compris la phase préparatoire, revêt une importance primordiale dans la mesure où il constitue la pierre angulaire du processus éducatif du citoyen. C’est ainsi que le Professeur Meirieu souligne l’importance décisive du niveau initial  de formation en ces termes :
« École première » cela signifie que c'est, chronologiquement, la première des écoles, mais aussi que c’est premièrement une école et une école essentielle pour la réussite de la scolarité de l’enfant ainsi que pour la construction d’une société démocratique plus juste et plus solidaire ».

Aujourd’hui que l’ensemble du système éducatif est en pleine transformation, les diverses réformes entreprises convergent toutes vers une finalité commune : favoriser l’accès au savoir, au savoir-faire et au savoir-être. C’est à cet objectif qu’œuvre en particulier la création des Instituts des Métiers d’Education et de Formation (IMEF) dans le pays. En effet, les IMEF ont pour vocation principale d’assurer une formation, initiale et/ou continue qui conforte les exigences de la qualité et répond aux aspirations d’une société de plus en plus consciente de son rôle dans le développement économique en Tunisie.

C’est ainsi que la formation des enseignants du cycle primaire est parmi les missions premières de l’IMEF. Telle que conçue, elle est à la fois théorique et pratique : « faire la classe » permet  aux jeunes enseignants novices de gagner significativement en dextérité pédagogique et en savoir-faire empirique. Tout en faisant une large place aux TICE, le programme de la formation prévoit l’initiation à la Recherche scientifique, ce qui constitue un autre point fort de l’IMEF, car d’une promotion à l’autre, il n’est pas rare de rencontrer, parmi les admis, des étudiants du troisième cycle..

Les cours  de méthodologie de la recherche vont alors consolider les bases de la formation initiale et ouvrir le champ de la recherche en sciences de l’éducation. On assiste ainsi à l’émergence d’un nouveau profil d’enseignant appelé à « voyager » vers des praxis qui « font appel à la recherche et mettent l'accent sur la pratique réflexive » . Ce voyage se révèle un impératif incontournable. A l’ère de la révolution numérique et de la société du Savoir, le métier d’enseignant ne peut se concevoir sans la recherche si bien que le maître du primaire cesse de perpétuer l’image éculée du seul et unique dépositaire du savoir et de la vérité.

On en convient aisément, l’école exige de l’enseignant beaucoup d’abnégation et de professionnalisme pour relever le défi de la qualité. La praxis pédagogique est souvent confrontée à des situations où l’assimilation suffit : la formation initiale inspirera alors à l’enseignant le schème d’action adéquat pour la gestion de la classe. Mais celle-ci est loin d’être exempte de situations complexes, insolites et délicates, ce qui exige de l’enseignant la recherche de moyens d’accommodation. Un fait est sûr : la quête ne s’arrête pas à la consultation d’études spécialisées ; souvent elle donne lieu à des publications scientifiques.

Grâce aux multiples réformes apportées tant au contenu qu’aux modalités de la formation, et aux efforts conjugués d’institutions de recherches telles que le Centre National d'innovation Pédagogique et de Recherches Educatives, l’école tunisienne ne peut que contribuer efficacement à l’essor de notre pays.

Mohamed Boussarsar

IMEF Sfax (UR – ERCILIS    FLSHS - Université de Sfax)
 

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36 Commentaires
Les Commentaires
aicha bellaj - 25-09-2010 18:09

Merci pour cet article trés pertinent . Excellente continuation

hadhri slah - 25-09-2010 19:24

Je remercie beaucoup Mohamed pour l'article qu'il a consacré à l'enseignement. Les idées avancées sont d'une grande importance et touchent une grande parties des Tunisiens. J'ai quand même quelques remarques à fin d'enrichir le débat. L'école primaire en Tunisie permet d'installer les bases de l'enseignement (le savoir,le savoir-être et le savoir-faire) et ce malgré les difficultés que rencontrent nos chers collègues:manque de matériel, absence de locaux aménagés, recours à des procédés très archaïques(Figurines par exp)... Visitez une école primaire et tout de suite allez dans un collège, vous remarquerez les différences (Jouez au jeu des 10 erreurs!!!)

nadia - 25-09-2010 21:11

merci pour cet article pertinent

Mona Sellami - 25-09-2010 22:41

"La quête ne s’arrête pas à la consultation d’études spécialisées ; souvent elle donne lieu à des publications scientifiques". j'adhère totalement à ce point de vue et je te remercie de l'avoir évoqué cher ami! j'aime ce retour aux sources...je veux dire! A l'école...

zied mallouli - 25-09-2010 22:54

Je tiens à remercier Mohamed pour la pertinence de son article. Je veux juste dire que l'avenir de nos enfants sera meilleur, et tout le système éducatif, grâce à l' IMEF, sera révolutionné par la qualité et la compétence des formateurs et aussi par qualité des nouveaux instituteurs. Merci Mohamed, tu nous impressionne toujours comme d'habitude, bonne continuation

Hanen Allouch - 25-09-2010 22:55

Je te remercie cher Mohamed de cet article aussi éloquent que pertinent. La création de l’ IMEF ne pourrait être que profitable pour les domaines de l’éducation et de la recherche. L’ère du virtuel sollicite ce retour aux sources, « retour à l’école », afin de revisiter certaines visions traditionnelles, dépassées, d’une époque révolue et voire même tragiques d’un enseignant entrain de monologuer et d’un élève qui prend note mécaniquement sans pouvoir s’identifier à sa trace écrite. Heureusement, l’importance de l’école en tant qu’institution fondamentale dans la construction du savoir revêt une nouvelle forme qui s’adapte aux besoins de l’apprenant tout en valorisant sa participation dans une approche interactive.

amel - 25-09-2010 23:03

Bravo Mohamed pour cet article vraiment pertinent et toutes mes félicitations. Bonne continuation.

Belguith hedi - 26-09-2010 01:06

Excellent article, bonne continuation et nchallah pour le mieux

fakhfakh assawer - 26-09-2010 02:49

félicitations mohamed,un crayon talentueux venant enrichir la presse en ligne par ses opinions rayonnantes les initiatives,les pas sûrs de la chère tunisie sur la voie de l'innovation jumelée à la qualité..avec nos vœux d'affermissement, de consolidation et d'excellente continuation à vous et à notre honorable patrie.

Karim - 26-09-2010 03:36

un article perspicace, et qui permet de reconsidérer et de révaloriser les efforts consentis par les enseignants du primaire. Bon courage à toutes les bonnes volontés soucieuses de relever le défi de la qualité dans l'enseignement primaire.

Amin loukil - 26-09-2010 03:46

J'ai lu cet article avec beaucoup d'attention. Mon collègue expose une vision optimiste de l'école, et je crois que c'est l'essentiel. On sait qu'il y a encore des disparités entre les écoles primaires. ça dépend de divers facteurs: l'emplacement géographique, l'environnement socio-culturel...mais je crois que si on est passionné par ce travail on peut faire des miracles nonobstant les difficultés relatives aux équipements et à l'infrastructure propres à chaque école. En s'outillant de cet optimise et en sachant mobiliser les énergies et les initiatives, on peut parvenir à améliorer le rendement de l'école primaire.

Riadh Masmoudi - 26-09-2010 04:07

Merci Mohamed pour cet article. les idées que tu y exposes sont très intéressantes et permettent d'ouvrir les fenêtres sur de nouveaux horizons. Allier la recherche à l'enseignement au sein des écoles primaires est une idée très stimulante. la tâche est certes loin d'être facile; mais il faut y croire. en échangeant, nous les enseignants du primaire, nos expériences et en mutualisant nos pratiques , nous pourrons mieux faire notre travail qui n'est pas souvent facile, mais qui est toujours très passionnant. Bonne continuation !

Nizar Chabbouh - 26-09-2010 12:06

Excellent article pour un pertinent système éducatif.

frikha jihen - 26-09-2010 12:42

ya3tik essa7a ya mohamed . inchallah bettawfik.

Nizar Chabbouh - 26-09-2010 12:56

Excellent article pour un pertinent système éducatif.

Ayman Bouaziz - 26-09-2010 13:14

bonjour collègue, en fait je trouve que ton article propose des idées intéressantes. Cependant, il faut dire que certaines écoles et notamment dans les zones rurales n'ont pas les moyens nécessaires pour utiliser les TICE et faire des recherches-actions. Mais je crois aussi qu'on peut faire face à ces lacunes en équipant ces écoles et en favorisant davantage les 'échanges d'expériences entre les collègues et le travail en équipes c'est toujours enrichissant. l'espoir fait avancer. Amicalement

Emnariahi - 26-09-2010 13:37

c'est bien de parler de l'école primaire et des enseignants. on peut réaliser des travaux de recherche si on en a les moyens matériels et scientifiques. Or ce n'est pas toujours le cas malgré les efforts consentis par l'état. Mais il faut dire aussi qu'en s'outillant d'une mentalité propice à la recherche et à l'innovation, on aurait fait un grand pas vers une meilleure qualité. Merci à Leaders d'avoir publié cet article intéressant.

sourour jlassi - 26-09-2010 13:56

c'est un article pertinent. j'estime que les enseignants du primaire ont un impact incontestable sur nos enfants. Et en adoptant cet esprit anti-routine et innovateur, l'école peut mieux se porter. bonne continuation

Rawdha - 26-09-2010 14:55

Excellent article malgré que je ne suis pas d'accord avec vous en quelques points ( concernant surtout les nouvelles réformes apportées au système éducatif dont je ne suis pas sure de leurs utililés) J'éspère revoir d'autre articles de votre... part. Mes encouragements.

Ayadi Maha - 26-09-2010 18:28

Excellent article.Je suis vraiment optimiste quant à l'avenir de l'enseignement primaire en Tunisie. Les nouveaux instituteurs, familiarisés aux TIC et formés aux IMEF, seront un nouveau sang qui coule dans les veines de l'enseignement primaire, feront certainement rupture avec tout ce qui est traditionnel des pratiques... et l'école primaire en Tunisie change.

Leila Abdenadher - 26-09-2010 20:29

l'article et les commentaires qu'il a suscités sont d'une importance incontestable. Même si le problème des moyens et des équipements s'impose , surtout dans certaines zones rurales, j'imagine que l'on peut arriver à faire avancer l'efficacité de notre école. j'enseigne en primaire depuis des années. Le quotidien n'est pas toujours facile, mais bon quand on voit le regard d'un élève s'illuminer parcequ' IL A COMPRIS, on se dit qu'on fait un métier noble et passionnant. Merci cher collègue pour cet article et bonne continuation

AHLEM ZAGHDEN - 26-09-2010 20:43

j'ai vécu plusieurs réformes dans l'enseignement primaire, et je suis très contente que mes jeunes collègues qui ont été formés à l'IMEF présentent un profil aussi prometteur. Bien entendu au début on est passionné, mais au fil du temps la routine gagne un peu nos actions. Et je trouve que la meilleure façon pour échapper à cette routine est justement la formation continue. Elle permet d'élargir les perspectives et d'être au fait des nouveauté dans le domaine des sciences de l'éducation. Et si je peux me permettre un conseil aux nouveaux, je leur dirai de garder en eux ce feu sacré et cette élan vers un travail de qualité. Bonne chance à tous

Brahim Loumi - 26-09-2010 20:56

Salut collègue, l'article est bien écrit mais les idées qu'il développe sont un trop optimistes. Travailler dans une école primaire n'est pas facile du tout. On travaille en classe et à la maison et c'est toujours une course contre la montre. Voilà, mais bon pourrait-on reprocher à Mohamed son optimisme? je ne le crois pas, allez espérons que toute cette bonne volonté sera mise en œuvre sur le terrain.Ce qui représente en soi un vaste programme. Espérons et agissons pour une meilleure qualité de notre travail

KOBBI Saber - 27-09-2010 00:35

Excllent article mon ami et je ne suis pas étonné pour un meilleur etudiant,collégue et futur formateur de l'IMEF .Cet article est une acte de fidélité de votre part. Grace à l'IMEF nous sommes sur le bon chemin mais j'espére qu'il trouve une sollution pour faciliter notre devoir d'enseigner. BONNE CONTINUATION ET JE VOUS ENCOURAGE BEAUCOUP.

Ibtissem - 27-09-2010 06:04

Merci à leaders de publier un article qui traite de l'école primaire et des enseignants. l'article de M. Boussarsar est bien écrit et bien argumenté. cependant j'aurais souhaité qu'il mette l'accent sur la nécessité de fournir aux enseignants des espaces et des plages horaires propices à la Recherche, ce qui nécessite un aménagement du temps scolaire . Bonne continuation

amina abdelhedi - 27-09-2010 06:27

Le propos est perspicace et traduit un grand amour du métier, Mais je crois qu'il aurait dû^mettre en exergue l'importance du pédagogie du projet qui incite l'élève à faire de la recherche, se documenter, organiser ses information pour soumettre le résultat à ses pairs. L'esprit de recherche est donc une culture qu'on est en train d'inculquer à nos élèves. sinon BRAVO pour avoir posé les jalons d'un débat aussi important. Bien à vous

Ghada Miladi - 27-09-2010 07:29

Beaumarchais qualifiait le travail d'auteur en ces termes: "métier d'auteur, métier d'oseur" cet article montre comment le métier d'instituteur est à on tour un métier d'oseur . Ne dit-on pas que la pédagogie est un mélange de science et d'art?

sadok driss - 27-09-2010 10:29

L'éducation a été considérée comme le moteur de la croissance,selon l'Ecole de Pensée Economique,voire l'Université de Chicago,et ses deux pionniers,en la matière,le Dr Théodore w Schultz et le Dr Gary Becker,lauréats de Prix Nobel d'Economie en 1979 et 1992 respecti- vement.Selon eux ,l'accent devrait porter sur l'Invesitement dans le capital humain.Ceci nous rappelle la citation de Jean Bodin,magistrat français,qui disait qu'il n'a de richesses que d'hommes.Selon Kurt Lewin,socio-psychologue et Père de la Dynamique des Groupes, le comportement de l'individu est fonction de deux facteurs,voire l'individu lui même et son environnement.Le point de départ est la maison,sachant que le terme économie est d'origine grecque,avec son préfixe Oikos qui signifie maison,et son suffixe nomos qui signifie gérer,ou lois.Le terme écologie est d'origine grecque,avec oikos,pour préfixe,et logos,le suffixe,signifiant discours.Ainsi,on ne peut guère nier que la maison est un point commun pour ces deux matières que sont l'économie et l'écologie.En parlant de mutations,on ne peut pas ne pas admettre leurs exigences en termes d'adaptation aux défis à relever,en termes politiques,économiques,institutionnels,sociaux, juridiques,technologiques et écologiques.On peut s'inspirer de ce qui se passe en Finlande ou en Suède,en termes de success stories,en éducation,toutefois les conditions sociales et culturelles pourraient constituer un frein à tout transfert technologique qui se veut durable.Quatre facteurs sont à mettre en exergue pour que le processus éducatif soit durable,il s'agit de l'infrastructure,des institutions,des incitations,et des innovations.La question pérenne qui continuera à se poser,voire faut-il investir dans les personnes humaines ou dans les machines,la réponse à telle question sera différente pour l'Inde ou tout autre pays africain.Donc,il ne faut pas généraliser,d'un pays à un autre,comme nous rappellent les experts chevronnés et les Agences Spécialisées de l'ONU,voire l'UNESCO,l'OMS,l'UNICEF,la FAO,entre autres.Selon Norbert Wierner, Père de la Cybernétique,La Révolution que nous vivons,c'est l'Art de décider.Ainsi,l'approche participative devrait s"impose lors du diagnostic de la réalité vécue par l'école et son environnement,eu égard aux objectifs tracés et des critères d'évaluation des perfor- mances,voire financiers,économiques,pédagogiques,et finalité, voire l'emploi judicieux des ressources humaines,à court,moyen et long terme.L'efficience et l'efficacité demeureront les princi- pales mesures ,voire la faisabilité des projets porteurs et bénéfi- ques pour la société,au sens large du terme.

Nabila Sellami - 27-09-2010 17:10

En lisant cet article j'ai pensé à une des règles les plus importantes du coaching: celle de "jouer gagnant". en effet, j'y décèle un élan méritoire vers un travail de qualité. l'enseignement est un métier noble. Et c'est aux instituteurs qu'incombe la mission la plus délicate: celle d'initier les enfants au "métier d'élève" et ainsi de leur transmettre les valeurs du travail, de la responsabilité et du vivre-ensemble. cette tâche est loin d'être facile. Elle exige ainsi une formation continue et un encadrement efficient. Merci à Leaders de proposer des sujets aussi vitaux et dont dépendra, largement, l'avenir de notre pays.Nabila Sellami

kAMEL SIALA - 27-09-2010 17:30

Bravo pour cet article. Je souhaiterais juste émettre une critique. L'auteur aurait pu mettre l'accent sur la nécessaire complémentarité qui doit exister entre le trois niveaux d'enseignement. Quand on parle de recherche on pense directement à l'Université. Et pour garantir une Recherche efficace , il faut établir des ponts entre L'université, le lycée , le collège et l'école primaire.Et organiser ainsi des rencontres ou des projets communs qui échappent au cloisonnement institutionnel. Je pense par exemple qu'il serait judicieux d'organiser des "portes ouvertes" qui permettent aux différents acteurs de tous les niveaux d'enseignement de se rencontrer et d'établir un dialogue qui ne peut être que bénéfique et productif sur le plan scientifique. Bon courage à tous les enseignant(e)s qui font un boulot formidable.

snoussi thouraya - 28-09-2010 17:48

un très beau texte, écrit par un très bon doctorant tjs passionné de la langue et littérature françaises!! vos propos très bien soignés par ailleurs, reflètent un tend académique assez rationnel mais assez optimiste, vous êtes en train de décrire ce qu’il faut être en oubliant parfois que pas tous les rêves deviennent réels ; La faussée est parfois trop profonde !!De nos jours, ce que le système pédagogique nécessite en Tunisie, sont de réformes qui touchent le fond et pas juste la forme !! Maitrise ou Licence, en enseignement supérieur, pas vraiment révolutionnaire comme réforme, car ce qui compte c’est le fond de la formation, le contenu et les résidus qui restent chez les étudiants une fois sortis hors système éducatif.

Hafsi Zied - 29-09-2010 02:04

Excellent article, mais je tiens a faire une petite remarque concernant la volonté de vouloir remédier au problème toujours de la même façon : Des réformes Le temps des réformes ne serait t il pas révolu ? N'a t on pas appris que ça nous a mener a aucun résultat ou du moins pas celui espéré ? Faut il trouvé un autre moyen pour arriver au résultat convoité ? Personnellement je pense que le vrai problème que ce soit dans le domaine de l'éducation ou tout autre est l'application des ces réformes, lois, mesures..... Et d'autre part, ce qui le plus important de créer la motivation nécessaire à la réalisation des objectifs notamment, dans ce cas l'applications des réformes Pourquoi un enseignent ferait il sont travail dûment, qui peut nous garantir qu'il le fera ? qui nous garantira qu'il continuera a le faire? Je pense qu'il faut trouver une solution pour le forcer ou le motiver a faire ce dont on veut qu'il fasse tout simplement Pour résumer, toute réforme doit contenir des ressources et des moyens qui garantissent leurs application

Lobna - 01-10-2010 12:38

M. Boussarsar était l'un de mes meilleurs formateurs à l'IMEF de Sfax. Et je souhaite le remercier pour la qualité de son travail. Il était le lauréat national de la première promotion. Ce qu'on adorait c'était sa façon d'employer toujours des exemples de sa propre expérience, ou de celles de ses collègues plus anciens que lui, pour nous expliquer les approches théoriques qu'on étudiait. En plus il était toujours à l'écoute de nos aspirations et de nos soucis, et prêt à nous aider et à nous encourager. Un grand Merci à toi Mohamed (puisque tu exigeais qu'on te tutoie) et à tous nos formateurs de l'IMEF et à l'administration, très pro, qui ont su nous apprendre à aimer notre métier. Bonne continuation. Lobna

Zeineb Smaoui - 01-10-2010 19:28

Un très beau texte, je n’ai rien à dire sur l’élégance de votre écriture par contre je me permettrai de dire que tout au long du texte c’est l’espoir qui prend le dessus. J’ai eu l’impression que tu ne parlais pas de la Tunisie ou bien, en tout cas, pas celle que je connais alors je me dis que si c’est vraiment le cas j’en suis toute contente mais si ce n’est que l’image de celle qu’on aimerait qu’elle soit ça sera vraiment dommage.

Fatma Ben Taher - 05-10-2010 11:59

merci pour cet article je le trouve pertinent et bonne continuation

khadija louati - 25-10-2010 21:55

toutes mes félicitations ! :) Bravo pour cet article et bonne continuation ...

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