News - 13.10.2014

50 ans de Cérès : « ça va se vendre comme des petits pains ! »

Quel meilleur hommage pouvait être rendu aux éditions Cérès et à son fondateur, Mohamed Ben Smail (en photo) que cette grande fenêtre sur facebook, au titre si accrocheur de : « Ca va se vendre comme des petits pains! » Aussi créatif que son géniteur, Karim Ben Smail qui, contre vents et marées, continue à porter le projet, nous fait revivre, textes, ouvrages et photos à l’appui, des moments forts de cette épopée. Celle de la première marque culturelle tunisienne, née après l’indépendance, toujours active et plus ancien éditeur privé du Maghreb.
 
Chaque jour, un nouveau post, nous plonge dans cette merveilleuse histoire, remembrant une partie souvent inconnue de notre mémoire collective, « forcément parcellaire et subjective, de ce demi-siècle de la Tunisie indépendante », prévient Karim. Le contenu est alléchant : images provenant de la photothèque de Cérès -la plus riche de Tunisie-, photos et textes inédits de Mohamed Ben Smaïl, extraits divers d’archives, livres épuisés, manuscrits, révélations, anecdotes et récits de Cérès.
  

En ouverture, Karim Ben Smail annoncera la couleur. «En plus de 50 ans d'édition, écrit-il, combien de fois n'avons-nous pas répété cette phrase, au moment de lancer un nouveau titre, combien de fois n'avons-nous pas partagé avec un auteur chevronné ou débutant le plaisir anticipé, le frisson toujours renouvelé, que son livre trouve son public, qu'il réponde à un besoin, qu'il contribue à changer la société ? »
 
« 50 ans, avoue-t-il humblement, un record de longévité pour une maison d'édition privée au sud de la méditerranée, Cérès et ses animateurs successifs ont traversé plusieurs tempêtes et survécu à un environnement politique souvent hostile et à de fréquents aléas économiques. Un demi-siècle de petites et grandes histoires, de correspondances et d'images, de créativité, d'anecdotes et d'échanges que nous souhaitons partager ici, pour la première fois, à l'occasion de cet anniversaire ». Et de rappeler la signature de la maison : « Cérès, compagnon culturel de la Tunisie indépendante ».
 
A savourer chaque jour, en attendant la publication d’un livre dédié.
 
Extraits (en accompagnement de la grande photo)
Le Combattant suprême rendait de fréquentes visites aux locaux de Jeune Afrique, il estimait ces deux jeunes Djerbiens qui avaient pris son parti contre un autre Djerbien: Salah Ben Youssef. Dans ce contexte de violence politique les autorités leur avaient donné une arme. Des décennies plus tard, Ben Ali les fera récupérer, ainsi que toutes les armes répertoriées au Ministère de l'intérieur.
 
Mise à jour
Si Béchir Ben Yahmed nous précise que "Jeune Afrique n'existait pas à l'époque. La photo date de 1956 ou 57 ou 58, l'époque du 1er hebdomadaire que Mohamed Ben Smaïl et moi avons fait : L'Action. Comme le montrent les "covers" reproduites sur le mur". 
 

De gauche à droite: Mohamed Ben Smail, Hatem El Mekki (collaborateur régulier de JA) et BBY.  Un lecteur ajoute qu'on entrevoit  aussi Si Chedli Klibi©Cérès, Texte & image.
 
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3 Commentaires
Les Commentaires
???? - 13-10-2014 23:29

???????? ??????? ????? ????? .....

METIMET - 14-10-2014 18:10

Il était judicieux de citer le nom de ce lecteur par souci de sincerité intellectuelle. Ce lecteur est Sadek METIMET

Mr bien - 16-10-2014 02:11

Entre CERES ( le centre d'etudes et de recherches economiques et sociales ) situé a la rue d''Espagne a Tunis et qui a englobé les plus grand intellectuels tunisiens des années 60/70 et CERES production dont votre article fait l'eloge.....Il ya une grande difference...Donc pas d'amalgames SVP.....

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