News - 20.01.2009

Jacques Attali bientôt à Tunis : la crise, l'Afrique et la Méditerranée et après ?

Economiste et écrivain, ancien conseiller spécial de François Mitterrand, chargé par le président Sarkozy de lui proposer une série de mesures pour "faire bouger la France", Jacques Attali est sollicité par une grande institution financière pour venir à Tunis évoquer la crise, l’Afrique et la Méditerranée. Auteur du best seller « La crise et après ?» aux Editions Fayard, où il nous livre une «brève histoire du présent», il sait détailler les dessous d'un système financier à l'agonie. Dans son plaidoyer pour une régulation mondiale et une mise en ordre des économies, si nous voulons éviter la réédition amplifiée du crash de 1929, ce polytechnicien qui a été le premier président de la BERD appelle à se concentrer sur les nouvelles tendances de l’économie durable et sociétale.

A Tunis, ce fervent partisan de la coopération méditerranéenne sera sans doute interpellé par ses hôtes  sur la sortie de crise pour les pays africains et méditerranéens. Une question d'une actualité brûlante qui ne peut être traitée que  par un analyste averti, ce qui drainera un public massif et attentif. Seule,  la date reste à fixer, nous précise-t-on, au siège de cette banque de l’avenue Hédi Nouira.

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4 Commentaires
Les Commentaires
dr.bmn - 21-01-2009 18:16

La crise financière actuelle ne connaît aucune frontière et pour cette raison elle ne serait résolue qu’une fois on détermine ses frontières. Sans cette mesure, la crise va se propager à travers le monde, surtout quand la solidarité ne fait plus foi. Affronter cette réalité ne pourrait avoir lieu qu’en empruntant une nouvelle stratégie plus réaliste et plus humaine envers les pays pauvres. Ignorer ces pays pour longtemps est en fait une autre façon pour une prolongation de la crise. S’abstenir à aider ces pays est une tactique non gagnante dans un temps qui se mesure en seconde où tout est devenu rapide, où tout veut avoir une place sous le soleil. Les pays industrialisés sont devant un défi économique international qui les pousse de prendre en considération les réalités des autres peuples, surtout ceux qui leur manquent les moyens financiers pour qu’ils se développent convenablement. Ignorer cette donne, est une sorte de fuite en avant et une invitation pour ces peuples de se comporter autrement envers ces dits grands pays. Ces pays seraient obligés de revoir leurs politiques extérieures et de mettre sous la loupe leurs appartenances qui les lient avec ces grands pays industrialisés. Cette nouvelle réalité, dictée par ce tsunami financier pourrait former une nouvelle politique d’appartenance à l’instar de ce qui est passé au début des années 50 où on a vu la constitution du groupe du tiers monde par une première réunion du congrès de Bandung en Indonésie, en avril 56, auquel plusieurs présidents et des représentants des mouvements d’indépendance de pays africains et asiatiques et des ont pris part. Nombre de participants étaient déjà au pouvoir, comme le Chinois Zhou Enlai, le Yougoslave Tito, l’Egyptien Nasser, l’Indien Nehru ou l’Indonésien Sukarno. D’autres se battaient encore pour l’indépendance, à l’instar du Front de libération nationale d’Algérie, du néo-Destour de Tunisie (représenté par Salah Ben Youssef qui était le secrétaire général) ou de l’Istiqlal du Maroc. Au total, vingt-neuf Etats et trente mouvements de libération nationale allaient, à Bandung, changer le cours de l’histoire. Les cinq Etats du « groupe de Colombo », Indonésie Pakistan, Inde, Sri Lanka (à l’époque Ceylan), et Birmanie, avaient pris l’initiative de la conférence asiatico-africaine (on s’exprimait ainsi) dans la petite cité javanaise de Bandung mise par le président d’Indonésie Ahmad Sukarno à la disposition des congressistes.

Chennoufi - 23-01-2009 12:04

Une bonne idée. j'espère que l'information passe aux citoyens tunisiens et pas seulement à un cercle fermé de spécialistes.

Dr M-H - 23-01-2009 16:20

Quelle bonne surprise ! J'espère que ce n'est pas une visite privée et qu'on organisera sa conférence dans une salle assez grande pour aceuillir les auditeurs. Nous serons très nombreux. Encore faut-il que nous soyons informés à temps.

zouaghi - 26-01-2009 08:45

souhaitons l'inviter à la Maison de l'Exportateur pour une conference. savoir la date de son sejour.

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