Ici à Sfax, Hier à Sousse, Bashung rend la voix

Celui qui chante « Ici à Sfax, Hier à Sousse, Demain Paris, New Delhi, New-York », Alain Bashung ne montera pas sur la scène du Grand Rex cette semaine à Paris. Il vient de rendre l’âme, rongé par un mal incurable. Il y a un an, il lançait le 25 mars 2008, chez Barclay-Universal, un album très attendu sous le titre de Bleu pétrole. Elaboré minutieusement avec Gaëtan Roussel et Gérard Manset, il était revenu à la mélodie, à la chanson chantée.
« Les trois premiers titres de cet album sont assez acoustiques, notent les critiques : Je t’ai manqué, comme pour installer les retrouvailles avec la voix moirée de Bashung, Résidents de la République, le premier single, chanson la plus diagonale de l’album sous la limpidité du discours amoureux, Tant de nuits, une bashunguerie presque littérale d’Arman Méliès et Joseph d’Anvers. Puis déferle l’énergie d’Hier à Sousse, dans lequel on retrouve une des forces de Louise Attaque, son énorme puissance de feu acoustique.
Les paroles de cette chanson « tunisienne » sont superbes :
Ici à Sfax
Ici à Sfax
Hier à Sousse
Hier à Sousse
Demain Paris
Demain Paris
Aucun cadran n'affiche la même heure
Aucun amant ne livre la même humeur
A New Delhi
A New Delhi
Hier à Sousse
Hier à Sousse
Aucun amant n'affiche la même heure
Aucun cadran ne livre la même humeur
A nous New York
A nous New York
Hier à Sousse
Hier à Sousse
Demain Paris
Demain Paris
Aucun cadran n'affiche la même heure
Aucun amant ne livre la même humeur
A l'intérieur
A l'intérieur
Coule la Garonne
Coule la Garonne
Pas un amant n'affiche la même heure
Aucun cadran ne livre la même humeur
A nous Paris
A New Delhi
Hier à Sousse
Hier à Sousse
Aucun cadran n'affiche la même heure
Aucun cadran n'affiche la même heure
Aucun cadran n'affiche la même heure
Aucun amant ne livre la même humeur ...
Dans
- Ecrire un commentaire
- Commenter