News - 02.05.2013

Adnen Manser face à l'éprouvante fonction de directeur du cabinet présidentiel

Double promotion pour Adnen Manser, en fonction et en grade. Succédant à Imad Daïmi en qualité de directeur de cabinet du président de la République, il sera sans doute promu ministre conseiller, (il avait dans son précédent poste, rang de secrétaire d'Etat) tout en conservant sa fonction de porte-parole. La charge sera bien lourde à porter surtout que le poste de Secrétaire général de la Présidence de la République n’a pas été pourvu depuis la révolution, ce qui ajoutera aux tâches de Manser, celles de superviser les affaires administratives et financières et toute l’intendance.

Rien ne prédestinait ce quadragénaire (il a 46 ans), agrégé d’histoire et vice-doyen de la faculté des Lettres de Sousse, 46 ans, à rejoindre Carthage, dès janvier 2012. Ses tribunes politiques dans la presse, son émission radiophonique sur Jawhara FM et ses publications avaient attiré l’attention de Marzouki qui l’a appelé à ses côtés, l’introduisant  au sein de son équipe rapprochée. Outre la fonction de porte-parole et certains dossiers politiques particuliers, tels que l’Union maghrébine et la situation des détenus tunisiens en Irak, il lui a confié la supervision du Département culturel et le suivi des discours.

Des couacs  à faire oublier

Les sorties d’Adnen Manser dans les médias, même s’il s’est employé au fil des jours à affiner son style, n’ont pas été toutes heureuses. Particulièrement, s'agissant de l’initiative de Hamadi Jebali de former un gouvernement de compétences nationales, ou celle relative au coup de colère de Chedly Ayari, lors de la remise du fameux chèque de restitution d’avoirs confisqués au Liban. Sa tâche s'est compliquée davantage, lorsque, en sa qualité de membre du bureau politique du CPR, il devait s’exprimer dans les médias, au risque de confondre son statut à Carthage et celui au parti. Conscient de cette « schizophrénie », il a promis d’y mettre fin, se consacrant à ses fonctions à la Présidence.

Imad Daïmi qui, dès son élection au secrétariat général du CPR, s’était engagé à démissionner de la direction du cabinet président, a quitté son poste mais  y a laissé ses empreintes, tant au niveau de l’équipe constituée que des nouvelles procédures établies. Premier à s’installer à Carthage, dès le 13 décembre 2011, il a mis en place, en seize mois, un système de fonctionnement dont il était le seul à maîtriser tous les mécanismes, quitte à ne dormir que quelques heures et à tout superviser. En héritant de la charge, Adnen Manser s’expose sans doute aux aléas d’une mission plus délicate que celle qui était la sienne auparavant. Une tâche guère facile dans les circonstances actuelles et qui le sera davantage à l’approche des élections.

Lire aussi:

Adnen Mansar: Le porte-parole

Imad Daïmi: l'interface de Carthage


 

Tags : carthage   cpr   m   pr  
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1 Commentaire
Les Commentaires
fathi - 03-05-2013 19:05

Quelle lourde tache pour un chef de cabinet d'un president qui n'a pas de taches ,sauf peutetre aider son chef a ecrire son parcour tout en oubliant le plus important.

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