Rappel à l'ordre : les mosquées pour la prière et non pour la politique

Hélas, l'histoire de l'humanité n'est qu'une longue succession de guerres, de carnages de toutes sortes au nom des religions. La religion touche l'individu dans ce qu'il a de plus privé et de plus intime. En aucun cas elle ne doit infiltrer la politique. Religion et politique = anarchie assurée. Prêtres, Moines, Rabbins, Imams de tous pays, par pitié, pour l'amour de l'homme et de l'humanité, ne prêchez pas des idées politiques.

tout à fait d'accord: NE pas mélanger!

La pratique religieuse ne peut servir d'alibi pour prêcher la haine contre celui qui ne pratique pas ou qui pratique autrement .Croire ou ne pas croire doit rester strictement dans la sphère privée et ne doit aucunement monopliser la rue et entraver la liberté de chacun .La liberté bien comprise , bien exercée , doit être un rempart contre les dérives , les extrémismes et l'anarchie.Un Etat théocratique est nécessairement liberticide qui nous conduira à une nouvelle dictature!

Ces gens là ne comprennent pas un simple rappel à l'ordre. S'ils se sont permis autant de dérive, et de prêcher politique, il faut une action ferme. Ne pas hésiter à renvoyer ceux qui sont largement contestés par les croyants et désignés comme étant extrémistes. Egalement faire signer un engagement éthique. Celui qui signe, s'expose à des poursuites en cas de dépassement. Il y réfléchira à 2 fois.

Faut-il rappeler à nos imams precheurs que leur devoir - et l'unique d'ailleurs- c'est de rappeler les citoyens à l'islam et leur expliquer ce qu'ils igorent de leur religion et de laisser la politique qui a ses endroits et ses responsables . Et s'ils se disent qu'ils sont "les responsables " qu'ils pratiquent ce second devoir ailleurs...les places ne manquent pas...c'est vraiment désolant de constater cette déroute...et certains de ces imams disent des propos qui incitent les gens à une revolte et à prolonger cette période d'incertitude ...que cherchent-ils au juste ? un état extremiste???on est tous musulmants, nous les tunisiens, ils ne le sont pas plus que nous alors qu'ils cessent de nous dresser les uns contre les autres si vraiment ils savent ce qu'est l'islam la religion qui rappelle à l'amour à l'égalité et surtout au pardon.Pas d'extremistes s'ils vous plait...

je suis d'accord avec vous Leila, il ne suffit pas d'appeler les Imams a faire prueve de neutralité. il faut être ferme et agir sur terrain moyennant sil le faut des sanctions. L'islam est une religion de tolérance qui appelle à la fraternité et voila que par ces pratiques on risque de l'entâcher et d'en faire une arme "destructrice". ce n'est pas en agissant de cette manière que l'on va inciter les gens à pratiquer un bon Islam.

Les jeunes qui ont fait la révolution, ceux qui sont morts ou qui se sont faits pour le moins emprisonnés et tabassés, n'avaient aucune motivation religieuse. Si la fréquentation des mosquées aujourd'hui est libre, c'est uniquement pour faire la prière et rien d'autre. Les Barbus, habillés de Horka avec une veste dessus, doivent s'estimer heureux que ces jeunes leur ont offert cette liberté + un parti politique.

Les mosquées doivent être laissées ouvertes aux prêches de la bonne conduite, de la morale, de la tolérance , de l'ouverture d'esprit, du comportement exemplempaire du citoyen à la maisoon, dans la rue et au travail, ces prêches doivent être adaptés au présent et doivent s'inspirer du vécu quotidien des citoyens. L'islam est une religion de vie et pas seulement de l'au dela ou de la sphère privée. La mosquée doit être ouverte à l'apprentissage de la récitation psalmodiée du saint Qoran, une discipline que trés peu de tunisiens maitrisent, alors qu'elle est indispensable pour la prière. LA MOSQUEE ne doit pas être ouverte, en aucun cas, pour la propagande d'un parti religieux quelconque. Le discours religieux devra être mis à niveau et pour faire la fonction d'Imam prêcheur on doit avoir un minimum de connaissance dans la religion mais aussi dans toutes les disciplines. La fonction d'Imam precheur est une fonction trés importante dans la société et ne doit pas être marginalisée ou politisée comme cela a été le cas dans le passé au cours des ères Bourguiba et Ben Ali. Tout cela ne pourra pas se faire sans la mise en place d'une référence religieuse purement tunisienne et apolitique. la politique qui dans la plupart des cas fait appel aux mensonges et à l'hypochrisie doit être éloignée de la mosuquée au risque de la souiller

La question qui se pose en la circonstance est celle de la liberte d'expression. Si on va commencer par renvoyer quiconque ose dire quelque chose dans un mosquee, on retombe dans le systeme Ben Ali et adieu la revolution. Dans un system democratique la censure ne doit pas etre le sort du gouvernement mais celui des elections. A mon avis il faut laisser la liberte aux imams comme ce fut le cas durant toute l'histoire de l'islam. En ce moment de laTunise il faut promouvoir la pensee et non la reprimer.

c'est exactement ce qui est le plus raisonnable : la mosquée pour discuter religion et gouvernement pour discuter politique Au café , on pourra parler à sa guise On ne veut pas d'anarchie et l'imam est là pour prêcher la bonne parole et rétablir le calme et la paix et surtout pas pour inciter les croyants à devenir extrémistes et semer la zizanie L'ISLAM EST LA RELIGION DE LA TOLERANCE , DE L'AMOUR ET DE LA SAGESSE . Mais certains n'ont retenu que les mots "croisades" et "martyrs" et les mauvaises interprétations du coran soutenue par un entêtement décevant vont finir par faire détester les musulmans et la plus belle des religions

La mosquee pour un imam, c'est la salle de classe pour un enseignant, le theatre pour un artiste, etc. Priver un imam de la liberte d'expression dans une mosquee, c'est priver l'homme politique, par example, de toutes les platformes dont il jouit pour expliquer ces choix, ces tendances et sa politique. Pourquoi donner le droit a l'homme politique de parler de religion, d'evaluer des discours et de prendre des decisions concernant la religion, et priver l'imam de s'adresser a des questions qui touchent le citoyen dans sa vie sociale, economique et politique. Sans valeur religieuses et morales, il n'y'a pas de politiques.

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