News - 15.09.2011

Lotfi Hajji, le journaliste, mais aussi le militant et l'écrivain

On s’est accroché à sa voix sur Al Jazeera des années durant, sans le voir en image, à l’exception d’une photo figée. La censure de l’ancien régime le privait de transmettre en direct ses reportages et commentaires, l’obligeant à contourner cette obstruction en recourant aux seuls appels téléphoniques quand ils n’étaient pas coupés. Lotfi Hajji est sans doute l’une des figures significatives du journalisme tunisien militant qui ont été, avec courage et détermination, en toute première ligne tout au long de ces dernières années. Micro au poing, devançant la caméra, il a été et demeure encore au coeur de la révolution. Comment a-t-il vécu toute cette période ? Son parcours de militant, de journaliste et d’écrivain mérite éclairage. Parcours d’un homme, de son enfance modeste au milieu de sa famille de pêcheurs à Bizerte jusqu’à ses rencontres avec les grands de ce monde comme Nelson Mandela ou Boutros Boutros-Ghali, en passant par son militantisme pour les droits de l’homme et sa passion pour l’écriture et le journalisme.

Silhouette fine, les yeux pétillants derrière des lunettes, de petites moustaches et l’esprit toujours en éveil : Lotfi Hajji sait guetter l’information et n’hésite pas à monter au créneau pour poser les bonnes questions. Ce fut d’abord par ses écrits à la revue 15/21 mais aussi à travers le magazine Hakayek (Réalités) que les Tunisiens ont commencé à le connaître à la fin des années 1980. Il a ensuite été leur voix sur la chaîne qatarie Al Jazeera jusqu’à cette première apparition télévisuelle à partir de Tunis, un certain 14 janvier 2011, où il a pu finalement décliner au grand public sa véritable identité : Lotfi Hajji, correspondant d’Al Jazeera en Tunisie alors qu’il n’y était présenté jusqu’ici que comme journaliste, faute d’avoir pu obtenir son accréditation auprès des autorités tunisiennes.

Au milieu de cet été 2011, dans une Tunisie préélectorale soumise à des tensions de toutes sortes, il n’était guère aisé de rencontrer Lotfi Hajji. Et pour cause. Dans ce grand hôtel de la capitale où la chaîne qatarie a établi ses quartiers généraux, c’est là qu’il a élu domicile et travaille sans relâche pour suivre, au plus près, les tribulations de la première révolution populaire du monde arabe, recevant tour à tour des invités de tous bords pour témoigner, analyser, donner un point de vue, dénoncer, sous son oeil vigilant. L’équipe qu’il dirige, constituée d’une vingtaine de personnes, ne suffit pas toujours pour couvrir les manifestations, conférences et évènements qui se déroulent quotidiennement en Tunisie. Mais l’heure est historique, « je vis les plus beaux moments de ma vie, y a saydati el Aziza », me dit Lotfi.

Adolescent, Lotfi Hajji passait ses vacances sur l’île de Jalta, au large de Bizerte, où ses oncles et son père passaient l’été à pêcher la langouste. Un art qu’il apprit tant et si bien que l’un des raïs demanda une fois à son père de le laisser travailler dans les mers toute l’année, une offre rapidement refusée par son paternel qui connaissait la dureté de la vie de pêcheur malgré le gain important et facile que représentait alors cette pêche miraculeuse pour un jeune de l’époque. Mais Lotfi gardera pour toujours un réel attachement à la mer et seule la révolution du 14 janvier parvint à le faire changer de sa résidence à Bizerte. Travaillant et militant à Tunis, il faisait chaque jour la navette. Comme lui, sa femme, Souad, normalienne et professeur d’arabe, « compagne et complice de toujours », vient elle aussi d’une ville de la mer, Tabarka, et ne peut vivre ailleurs qu’au bord de cette mer du Nord, à Bizerte.

Puis ce furent les années de jeunesse, partagées entre des études à l’IPSI (Institut de presse et des sciences de l’information), et l’exercice de cette passion dont il fera son métier, le journalisme. Il exercera sa plume, particulièrement à Hakayek, la partie arabe de la revue Réalités, et se spécialisera dans le journalisme politique. « Malgré les difficultés de l’époque, raconte Lotfi, j’ai pu transmettre beaucoup de messages sur les libertés publiques et la diversité politique». 2004 sera une année charnière pour lui. Tout d’abord, elle a vu la naissance du premier syndicat de journalistes indépendants en Tunisie qui le choisit comme président au mois de mai. Un mois plus tard, la chaîne Al Jazeera lui propose de rejoindre son équipe et d’être son correspondant à Tunis, une offre qu’il accueille avec joie du fait de l’expérience professionnelle qu’elle offre, du rayonnement de la chaîne dans tous les pays arabes, et au-delà, et aussi, il ne s’en cache pas, parce que la proposition était financièrement intéressante. Enfin, c’est cette même année que sort son premier livre, fruit d’une longue réflexion à laquelle il s’est exercé avec ses amis de la fondation Temimi à Zaghouan où ils se réunissaient régulièrement, «Bourguiba et l’islam, le politique et le religieux», dont la traduction française vient de sortir à Tunis il y a quelques semaines.

En 2005, alors que la Tunisie se préparait frénétiquement à accueillir le Sommet mondial de la société de l’information, Lotfi Hajji, en compagnie de sept autres personnalités nationales de différentes sensibilités, allant des islamistes aux militants de l’extrême gauche tunisienne en plus de plusieurs indépendants, entame une grève de la faim qui durera 32 jours et sera fortement commentée par la presse internationale présente dans le pays pour couvrir le SMSI. Ce mouvement sera également soutenu par plusieurs officiels étrangers qui n’ont pas hésité à rendre visite aux grévistes de la faim. Parmi eux, Shirine Ebadi, prix Nobel de la Paix en 2003, et Sidika Kaba, président de la Fédération internationale des droits de l’Homme, qui parviennent à convaincre le groupe d’arrêter son mouvement en échange de pressions qui seraient exercées sur le gouvernement tunisien pour accorder davantage de libertés au peuple. C’est à l’issue de cette grève de la faim que naît le Collectif du 18 octobre des droits et libertés qui engagera un dialogue inédit entre différentes tendances politiques et idéologiques tunisiennes et aboutira à la production de trois textes majeurs sur la liberté de conscience, l’égalité entre l’Homme et la femme et l’Etat et la religion. Le journaliste politique et l’écrivain se doublent donc d’un militant des droits de l’Homme qui a été de tous les combats de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme où il s’active, particulièrement dans sa section de Bizerte. Ces trois identités lui permettent de porter un message auquel il n’a jamais cessé de croire malgré la répression, les intimidations, les écoutes, les filatures et les arrestations, qui ont souvent constitué son quotidien, celui de la nécessité de trouver un espace de liberté qui assure un meilleur vivre-ensemble à tous les Tunisiens.

Ce triple combat sera si important pour Lotfi qu’il appellera son fils unique Samed, un nom lourd de sens pour un jeune qui s’est plutôt orienté vers l’art, produisant un film documentaire, primé plusieurs fois, sur la poterie de Sejnane. Samed, l’artiste, fils de journaliste militant des droits de l’Homme, petit-fils de pêcheur, poursuit actuellement des études cinématographiques à Paris et s’est découvert une nouvelle conscience politique avec la révolution tunisienne. Il fera peut-être un film sur la mer de ses ancêtres … et la boucle sera bouclée.

Comment a-t-il vécu la révolution tunisienne ?

Peu après l’immolation de Mohamed Bouazizi le 17 décembre 2010, Lotfi Hajji est contacté par des amis de la région de Sidi Bouzid qui l’informent que des marches de protestation commencent à être organisées dans la ville. Le journaliste passe alors en direct sur Al Jazeera le témoignage d’un homme qui raconte la misère et l’injustice qui s’est cristallisée dans le geste suicidaire de Bouazizi. Depuis, Lotfi ne cessera de relayer la colère des habitants qui s’étalera progressivement dans tout le pays à tel point que le régime de Ben Ali a accusé Al Jazeera d’être le principal artisan de la révolution. Le journaliste a également été victime de plusieurs tentatives de désinformation qui visaient à le décrédibiliser, lui et Al Jazeera, comme ce jour de début janvier 2011 où l’un de ses amis l’appelle pour lui parler d’attentats qui auraient lieu dans deux hôtels de Jerba alors qu’il ne s’y passait rien. «Il faut aussi faire très attention, raconte Lotfi, parce que vous êtes sous les feux des projecteurs et qu’il ne faut pas se faire devancer par la concurrence et les agences de presse tout en veillant à faire les vérifications nécessaires».

Mais ce qui l’a le plus aidé, c’est que les Tunisiens avaient cassé le mur de la peur et acceptaient de plus en plus de témoigner à visage découvert. Leur courage lui a permis de faire passer des reportages sur la réalité des dépassements qui avaient lieu dans plusieurs villes. Il a aussi pu compter sur une chaîne de personnes fiables dans toutes les régions qui le tiennent au courant des derniers incidents, lorsqu’il y en a.

Au matin du 14 janvier 2011, Lotfi Hajji manifestait avec son groupe devant l’UGTT de Bizerte. C’est alors qu’Al Jazeera l’appelle pour lui dire qu’il faut absolument qu’il se rende à Tunis où un grand rassemblement avait lieu. Mais toutes les stations d’essence de Bizerte étaient vides. L’une d’elles avait encore du gasoil. Le journaliste va alors chercher un voisin qui accepte de l’emmener dans son Isuzu jusqu’à Tunis où il assiste à la révolte et à la victoire de son peuple. Ce soir-là, vers 17h, alors que Ben Ali prenait la fuite, Lotfi Hajji apparaissait sur les écrans d’Al Jazeera à partir de la Rue du Niger devant le studio d’Afromédia, chez qui ont été loués des équipements de transmission. Le présentateur de Doha annonce : « Pour la première fois avec la voix et l’image, notre correspondant Lotfi Hajji à Tunis».

Une période trépidante commence alors pour Lotfi qui ne pourra plus rentrer chez lui à Bizerte à cause du couvre-feu, qui mangera un sandwich à 22 h pour tout repas de la journée, qui dormira à même un matelas dans les studios, juste quelques heures, pour reprendre ensuite l’antenne, qui oubliera tout jusqu’à sa propre famille. A voir sa mine asséchée sur l’écran, un ami le suppliera de boire de l’eau. «Mais c’était une période très plaisante, dit-il, parce qu’on sent que les gens attendent les informations que vous allez leur donner, ils ont en plus confiance dans ce que vous leur dites, j’avais donc une responsabilité et un devoir de les informer». Puis les renforts arrivent de Doha, un nouveau studio plus spacieux est loué. Une vingtaine de personnes s’activent maintenant entre journalistes, techniciens et administratifs, en plus des équipes qui arrivent ponctuellement pour réaliser des reportages pour d’autres chaînes du groupe Al Jazeera.

Mais le véritable défi qu’a pu réaliser Lotfi Hajji, au-delà du nombre d’heures qu’il a consacré à la couverture de la révolution, c’est d’être un journaliste politique qui a milité toute sa vie pour cette seconde historique, comme dirait l’autre, et de parvenir à garder la distance du reporter et l’objectivité du journaliste sans être submergé par l’émotion du citoyen-militant qu’il est. Mais ça c’est le professionnalisme que l’on apprend dans les grandes écoles que sont ces grandes chaînes de télévision qui, comme Al Jazeera, inondent le monde de leurs images.

Que pense-t-il de la scène politique actuelle tunisienne ?

«Je constate que, malheureusement, la plupart des politiques, dont beaucoup sont d’anciens militants, au lieu de penser à la construction de la Tunisie de demain, se perdent dans une compétition politicienne et délaissent les vrais débats de fond. Cela constitue un véritable danger pour notre démocratie naissante. On a besoin de vivre ensemble, pas de s’entre-tuer et il faudra engager, le plus rapidement, un processus de vérité et réconciliation dans notre pays à l’image de ce qui s’est déroulé dans d’autres pays comme l’Afrique du Sud.

La liberté, c’est l’art d’accepter l’autre dans sa différence. Aux Etats-Unis d’Amérique par exemple, il y a des groupes extrémistes comme des sectes, dont certaines ont des pratiques vraiment étranges qui peuvent aller au suicide collectif, mais quand les membres de ces sectes sortent dans la rue, ils deviennent des citoyens comme les autres et respectent les règles de la communauté, sans chercher à imposer les principes de leur secte au reste de la société. C’est le rôle de l’élite, qu’elle n’arrive pas à assumer aujourd’hui, de rééquilibrer les discours et d’expliquer que chacun a le droit de penser ce qu’il veut mais que lorsque la pensée devient violence, c’est toute la société qui est menacée ».

Le groupe de Bizerte

Ils sont un groupe de militants des droits de l’Homme, une vingtaine, professeurs, étudiants, professions libérales et anciens prisonniers politiques, avec à leur tête Am Ali Ben Salem, le militant de la première heure, que Lotfi Hajji décrit comme celui qui ne possède pas le gène de la peur et auprès de qui viennent se ressourcer tous les grands noms de la résistance tunisienne. Un groupe qui sera de tous les combats, n’hésitant pas à aller soutenir Abdallah Zouari à Zarzis, Moncef Marzouki à Sousse et à crier, en ce 25 juillet 2008, pendant plus 30 minutes sur une des plus grandes places de la capitale du Nord « horyat horyat, lé riéssa mada al hayet» (liberté, liberté, pas de présidence à vie), avant d’être poursuivi par la police. Certains seront rattrapés jusqu’à chez eux puis arrêtés dans l’après-midi, mais la solidarité bat son plein entre les membres du groupe qui se chargeront de veiller sur les familles de leurs amis emprisonnés et leur rendront régulièrement visite dans leur prison jusqu’à leur sortie.

Lotfi échappera ce jour-là à l’arrestation mais les geôles tunisiennes, il connaît depuis qu’il a écopé, déjà jeune étudiant, de 18 mois de prison, n’en accomplissant finalement que six, grâce à un juge conciliant. Par la suite, son réseau international dans les droits de l’Homme et son exercice dans une chaîne de télévision internationale lui donneront une certaine immunité et ses arrestations ultérieures ne dureront jamais assez longtemps, ses amis activant rapidement leurs réseaux pour le faire libérer. N’empêche qu’il se rappelle toujours cette grosse frayeur du 3 juin 2006 où il a été kidnappé par la police politique en plein centre-ville de Tunis. Ce qui le préoccupait ce jour-là, c’était que son fils passait le bac dans trois jours et que la perspective de son emprisonnement déstabiliserait fortement le jeune homme qui gâcherait alors son bac.

Cinq questions à …

Quel a été le moment le plus intense que vous avez vécu (à part la chute de la dictature) ?

C’était sans conteste la grève de la faim de 2005 parce que c’est une action qui a permis à la cause des droits de l’Homme en Tunisie d’être entendue partout dans le monde. Les messages de sympathie de personnalités mais aussi de simples citoyens m’ont beaucoup touché. La dimension sacrifice et risque pour notre santé et même pour notre vie a entraîné un sentiment d’estime et de respect, même parmi certains de nos adversaires. Et puis nous étions ensemble, si différents et pourtant réunis dans la douleur, mettant en jeu notre vie pour une Tunisie libre et démocratique.

Quel est votre moteur dans la vie ?

C’est le message que je porte, mes profondes convictions dans la justesse de la cause que je défends. Je ne peux pas dire que je n’avais pas peur mais la vie est un éternel combat entre la peur et la volonté. A chaque fois que je suis parvenu à faire un pas de plus, c’est ma volonté qui a été la plus forte. Et puis, le groupe de mes amis militants à Bizerte, en Tunisie et partout dans le monde dans les ligues de droits de l’Homme m’ont donné une plus grande force et le sentiment que rien ne pouvait m’arriver et que même si je suis arrêté, des gens d’ici et d’ailleurs le feront savoir au monde entier et feront tout pour me libérer.81

Quelle est la situation qui vous a le plus touché durant votre carrière ?

J’étais parti en reportage en Irak en 2000 pour Hakayk et j’ai vraiment eu mal en voyant ce symbole de la renaissance arabe qu’était l’Irak devenir une zone de misère où l’on manquait des produits les plus essentiels, où les hôpitaux étaient dans un état déplorable et où la monnaie locale n’avait plus de valeur.

Quelle est votre plus grande fierté ?

C’est cette confiance qu’ont placée en moi les gens simples. Par exemple, un jour à Ben Guerdane, alors qu’on travaillait sur un reportage, j’aperçois un jeune homme qui me filme avec son téléphone portable. Je lui demande ce qu’il fait, il me dit que c’est pour montrer ces images à son père qui, à chaque fois qu’il me voit à la télévision, dit : « S’il y a une vérité, ce monsieur va la dire ». Lorsque je sors, les gens me reconnaissent et viennent vers moi. Mon passé de militant des droits de l’Homme m’a aidé à recueillir des témoignages durant la période de la révolution, notamment auprès des familles des martyrs.

Parmi les personnalités que vous avez rencontrées quelles sont celles qui vous ont le plus marqué et celles avec qui vous voudriez avoir un entretien maintenant ?

Euh … (Moment de réflexion !) Il y en a beaucoup mais je crois que c’est Nelson Mandela et Yassar Arafat. Ce sont des leaders qui ont un charisme hors du commun et qui croyaient à une cause pour laquelle ils ont sacrifié leur vie.
Je voudrais interroger Obama parce qu’il a suscité beaucoup d’espoir au début de sa présidence dans le monde arabe puis il s’est heurté à la force du lobby juif et puis aussi Hugo Chavez parce qu’il a longtemps été considéré comme le défenseur des droits des pauvres et des opprimés mais il s’est avéré avoir lui aussi des relents de dictateur et des amis douteux qu’il défend comme Kadhafi.

Quels sont vos souhaits, vos projets ?

Tout d’abord protéger et réussir la révolution tunisienne et écrire un livre où je développerai mon opinion sur ce sujet à travers les quatre thèmes qui me paraissent essentiels pour préserver les acquis de la révolution, à savoir la justice, les médias, la sécurité ainsi que le rôle de l’islam dans la Tunisie actuelle.

Bio express

Naissance en 1962 à Bizerte.
Maîtrise à l’IPSI
Rédacteur en chef de la revue 15/21 de 1989 à 1992.
Rédacteur en chef de Hakayek de 1996 à 2004
Vice-président de la section de Bizerte de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme depuis 2003.
Correspondant de la chaîne Al Jazeera à Tunis depuis 2004.
Président du Syndicat des journalistes de 2004 à 2008.
Actuellement directeur du bureau d’Al Jazeera à Tunis
 

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4 Commentaires
Les Commentaires
EMDE - 15-09-2011 14:04

Dans cet article culte il ne manquait que dire que Lotfi Hajji militant hors pair est un des ténors dela révolution tunisienne.Quand à l'objectivité de des reportages à la chaine al jazeera peremettez moi d'en douter.

Badi - 16-09-2011 09:30

3éme photo : c'est koffi Annan c'est mandella :-(

Gasmi Lamine - 16-09-2011 09:42

Je connais ce GRAND MONSIEUR LOTFI HAJJI durant les années de braise et il m'avait manifesté en un seul mot un soutien inconditionnel .Je garde toujours de lui une image d'HOMME libre et honnete

m.fathallah - 16-09-2011 12:21

voila un homme dont il est digne d'en parler. arretez de nous presenter des gens qui ont profite' des anciens regimes pour travailler dans des ambassades ou dans des institutions sans qu'un jour ne parlent de l'interet du peuple tunisien et soudain ils parlent aujourd'hui de leur succes

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