News - 28.05.2019

Le sommet islamique de la Mecque réussira-t-il à apaiser les tensions avec l’Iran?

Organisation de la Coopération Islamique

N’étaient-ce les récents actes de sabotages de tankers et navires aux Emirats et les attaques par drones d’installations pétrolières en Arabie saoudite, le 14ème sommet de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI) qui s’ouvrira ce vendredi 31 mai à la Mecque, n’aura aucun relief particulier. Bien qu’il s’agisse du sommet du cinquantenaire de cette organisation fondée le 25 septembre 1969 (longtemps dirigée par le tunisien Habib Chatty). Les chefs d’Etat et de gouvernement des 57 pays membres, appartenant à quatre continents, et répartis en trois groupes (arabe africain et asiatique) continueront à diviser du conflit israélo-arabe, des communautés musulmanes établis dans des pays non-islamique, de la montée de l’islamophobie et de l’éternel point à l’ordre du jour relatif à la réforme de l’organisation. Sauf que l’escalade avec l’Iran et la tension vive que suscitent les tensions entre l’Iran et les Etats-Unis pèsent de tout leur poids sur ce sommet. 

La veille, les pays membres du conseil de coopération du Golfe auront tenu une session spéciale, avant que ne se tienne un sommet extraordinaire de la Ligue des Etats arabes, convoqué à la demande de l'Arabie saoudite.

Les réunions prépartoires ont d'ores et déjà commencé à la Mecque, mardi au niveau des hauts fonctionnaires. L'ambassadeur Mahmoudi Khemiri, directeur général pour les pays arabes et islamique y représente la Tunisie à la tête d'une délégation diplomatique.

Le groupe arabe déploiera sa diplomatie pour rallier un grand nombre de pays d’autres groupes à le rallier si non dans une condamnation de l’Iran, du moins à lui adresser un ferme avertissement. L’enjeu est de taille, tant pour le cas de figure et la sécurité dans la région, mais au-delà pour désamorcer une véritable guerre pouvant éclater entre Washington et Téhéran. Bien que cette éventualité soit largement repoussée, elle n’en demeure pas moins menaçante. D’où l’importance des efforts diplomatique pour l’enrayer.
Le président Béji Caïd Essebsi conduira la délégation tunisienne à ce sommet. En sa qualité de président du sommet arabe qui vient de tenir sa 30ème session à Tunis, le 31 mars dernier, il aura à exposer la teneur des délibérations et présenter la déclaration finale adoptée à cette occasion.
A noter que chef de l’Etat est attendu jeudi à La Mecque où il prendra part au sommet arabe extraordinaire.
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