News - 23.08.2022

Nouredine Ben Mansour: Comment faire disparaitre une dictature

Comment faire disparaitre une dictature

On cherche toujours le moyen le plus facile et le plus rapide qui pourra détruire une dictature. Plusieurs méthodes et moyens ont été utilisés dont certains ont réussi et tandis que d’autres n’ont pas eu une fin positive. C’est une préoccupation pour les peuples opprimés. Il est rare qu’on s’occupe clairement pour détruire une dictature. Certains politiciens s'y ont essayé mais vainement et ce par manque de moyens et de stratégie à long terme. Certains sont contre la dictature pour la simple raison que les êtres humains ne doivent pas être mis sous une sorte d’esclavage déguisé et ne doivent pas être dominés par une poignée de dictateurs qui ordonnent et commandent à leurs guises sans attention ou pitié. Une sorte d’esclavage déguisé.

Toute dictature laisse toujours des traces négatives sur son passage. Une sorte d’emprunte sociale qui a trop pesé sur la conscience humaine qui n’est pas toujours présente chez le citoyen et ce pour plusieurs raisons. On peut dire voire affirmer et en se basant sur les événements historiques à travers les âges que  la prévention contre la tyrannie est toujours possible ou autrement on pourrait en faire un événement réel et applicable ; et qu’il est même possible d’empêcher que de nouvelles ne renaissent des cendres de celles qui sont tombées. En se référant à l’histoire et en contemplant les faits sociaux dans diverses étapes de la vie des peuples on peut clairement affirmer que la prévention de la tyrannie est possible et aussi lutter contre la tyrannie avec des moyens pacifiques est envisageable et pourront donner des résultats positifs ou autrement mettre hors combat cette dite dictature. Mais la plus importante question pour les peuples opprimés est la suivante : quelles solutions qui mènent au sucés pour bien anéantir une dictature avec les moindre couts. Une question qui exige beaucoup de réflexions et une stratégie et des tactiques en temps réel avec une conscience sans faille ni égoïsme. Avant tout attaque contre la dictature il est nécessaire de l’étudier en profondeur et réfléchir soigneusement aux solutions les plus directes pour la désintégrer le plus tôt possible avec les mondes coûts. C’est agir et non réagir. Aussi on dit bien avant tout affrontement avec les dictateurs d’étudier à fond les systèmes des dictateurs et leurs stratégies. Aussi il ne suffit pas de détruire une dictature mais il faut trouver les moyens directs et rapides qui empêchent qu’une nouvelle dictature la remplacer. Etre vigilent et attentif.

Aujourd’hui, des tentatives dans ce sens ont pris d’autres dimensions et orientations dont les plus importantes sont bien connues et qui ne demandent pas beaucoup de réflexions ou de recherche. Il est temps de dire à ceux qui ne le savent pas encore, qu’il y a aujourd’hui des méthodes non seulement plus modernes mais surtout plus efficaces, qui font appel à l’intelligence, au réalisme et à la préparation. Pour la dite circonstance et objectif on peut toujours mettre en place aisément  de véritables stratégies, conçues pour gagner directement sans beaucoup de difficultés.

La lutte contre la dictature n’a jamais cessé et elle en action perpétuelle où plusieurs nations ont pu y faire face courageusement sans repli ou remords. Les exemples sont multiples.

Des dictatures se sont installées par intervention étrangère et d’autres se sont effondrées face à une population défiante et mobilisée. Souvent considérées comme solidement ancrées et invincibles, certaines de ces dictatures se sont révélées incapables de résister à une défiance sociale bien accompagnée par des événements politiques et économiques  concertée par le peuple. Depuis 1980 des effondrements semblables se sont produits en Europe de l’Est : en Estonie, en Lettonie, en Lituanie, en Pologne, en RDA, en Tchécoslovaquie, en Slovénie et aussi ce phénomène s’est développé rapidement dans d’autres pays et surtout ceux des pays en développement tels que  Madagascar, Mali, Bolivie et Philippines. La résistance non-violente a fait progresser la démocratie au Népal, en Zambie, en Corée du Sud, au Chili, en Argentine, en Haïti, au Brésil, en Uruguay, au Malawi, en Thaïlande, en Bulgarie, en Hongrie, au Nigeria et aussi dans différents pays de l’ancienne Union Soviétique.

Malgré ce changement radical du système il était bien clair que l’effondrement de ces dictatures n’a certainement pas éradiqué tous les autres problèmes: la misère, la criminalité, l’inefficacité bureaucratique et la destruction de l’environnement, qui sont souvent l’héritage des régimes brutaux. Mais ce qui est positif dans ces actions anti dictateurs c’est  la réduction de  la souffrance des victimes de l’oppression et a ouvert le chemin vers la reconstruction de ces sociétés avec plus de démocratie politique, de liberté dans les divers sens et de justice sociale tant demandée par une population opprimée.
Certains pays sont encore sous la domination de la dictature et leurs peuples sont impuissants devant les responsables de ces pays  qui dirigent le pays avec une main de fer. Des responsables sans âmes ou responsabilité et ils sont dans leurs majorités des corrompus qui ne se soucient pas du sort de leur peuple. Ces peuples sous domination de la dictature sont devenus indifférents et ne savent pas quoi faire. Ils sont impuissants devant les atroces de cette bande de dictature. Ces peuples sous la domination de la dictature doivent et en urgence savoir comment transformer la réalité comme il faut et de passer de la force à la parole. D’une culture d’imposition et de fait à une culture de dialogue et d’entente. D’une culture de haine et d’oppression à une culture de compréhension et d’entente.  Une culture de paix doit être dominante où l’entente entre les citoyens et les responsables fait foi.

Chaque dictateur a son guide de bonnes pratiques qui lui indique comment se comporter aux différents moments et situations. Ce genre de comportement sont bien réglés par des conseillers proches et sont collés au dictateur jour et nuit.

La première recommandation de la prise du pouvoir par le dictateur est d’installer un climat de méfiance. La deuxième étape consiste à créer une aura de sauveur autour du chef qui libérera le peuple d’une grande cabale. La troisième de ces étapes se résume en l’établissement d’une propagande idéologique, mais aussi on n'oublie pas l’importance de la formation d’escadrons disciplinés qui appliquent bien et sans aucun retard les ordres de ce dictateur. Tout ceci ne ne passe pas inaperçu mais silencieusement c’est la non-reconnaissance des institutions politiques et la prise du pouvoir total selon des motifs douteux. L’élimination des partis politiques considérés comme obstacles est un travail qui se fait en continu par le dictateur qui avance sans donner importance aux autres. Seul le dictateur et son équipe sont les maîtres de la situation. Les circonstances actuelles, surtout politiques, ont bien montré comment l’opportunisme politique en Tunisie est bien présent dans toutes les manœuvres de la plupart des politiciens. Ils agissent toujours et exclusivement selon leurs intérêts personnels et immédiats. Un opportunisme politique bien pratiqué dans différentes circonstances et certains lieux. Des représentants du peuple qui passent d’un parti et d’un bloc à  un autre moyennant des intéressements monétaires. Ils se déplacent constamment d’un marché à un autre en faisant profits et bénéfices. Des politiciens de la dernière heure. L’opportunisme à  la tunisienne est devenu une partie de l’action politique et fait partie intégrante de chaque action politique. Presque tous les politiciens on adhère  ce fléau qui ravage le pays. Une maladie mortelle qui a pris place dans certains pays y compris la Tunisie. 

Nouredine Ben Mansour

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