News - 14.11.2016

Trump, le P.A.T et le démarrage des auditions publiques de l'IVD au menu du numéro de novembre de Leaders el Arabiya

Trump, le P.A.T et le démarrage des auditions publiques de l'IVD au menu du numéro de septembre de Leaders el Arabiya

Paraissant quelques jours après l’élection de Donald Trump, le magazine «Leaders el arabiya» s’est intéressé tout naturellement dans son numéro de novembre, à cet évènement dont la portée dépasse largement les frontières des Etats-Unis, et notamment à sa politique étrangère à travers deux articles. Le premier d’Aymen Boughanmi, intitulé « est-ce la percée de l’extrême-droite dans le monde?» où l'auteur s’interroge sur les mobiles de l’électeur américain en votant pour un candidat à la réputation sulfureuse. Pour sa part, l’ambassadeur, Ahmed Ounaïes explique que Trump doit sa victoire à deux facteurs: la solidité de sa  base électorale, malgré les critiques dont il a fait l’objet tout au long de la campagne électorale et l’inévitable lobby sioniste. Sur un autre registre, Mohamed Brahim  el Hassaïri revient sur les conséquences de l’adoption de la loi Jasta au terme de laquelle les familles de victimes du 11 septembre 2001 pourront porter plainte contre le pays d’origine des auteurs de l’attentat, en l’occurrence, l’Arabie saoudite.

Ce numéro comporte un excellent dossier sur le Paysage audiovisuel tunisien. De 14 stations de radio dont 9 publiques et 4 chaînes télévisées dont deux publiques avant la révolution, le nombre de médias  est passé  aujourd’hui à  46 stations de radio, dont 11 publiques et 14 chaînes télévisées dont 2 publiques et une chaîne illégale, Zitouna. Ce grand bond  en avant quantitatif s’est-il  traduit par un grand bond qualitatif ? Qui est derrière cette évolution spectaculaire? Qui les finance? Quel est le volume du marché publicitaire? Et le rôle de la HAÏCA? Dans quelle mesure cette instance de régulation  s’acquitte-t-elle de sa tâche, notamment  pour faire respecter la déontologie?  Où va ce secteur? Autant de question auxquelles l’auteur, Abdelhafidh Hergam tente d’apporter des réponses.

A quelques jours du démarrage des séances d’audition publiques de l’IVD, Rachid Khechana évoque les débuts poussifs de cette instance et notamment les initiatives malheureuses de sa présidente. Il revient sur cet épisode tragicomique des camions de déménagement dépêchés au palais de Carthage pour transporter les archives de la présidence ainsi que ses démêlés avec les autres membres du bureau de l'instance, avant de conclure par cette citation d'un journaliste sud africain qui avait combattu le régime de l'apartheid avant de veiller sur la diffusion des témoignages des victimes du régime de Pretoria : «La Tunisie dispose aujourd'hui d'un instant propice pour écrire l'Histoire, un instant unique  pour dire : nous ne pouvons faire cela par le biais d'un seul seul historien ou un seul écrivain, mais nous pouvons en tant que peuple enregistrer toute notre histoire. Tout ce qui s'est produit avant et pendant la révolution et cet enregistrement restera. Si la Tunisie rate cette occasion , il n'y en aura pas d'autre. C'est pourquoi, lorsqu'il s'agit de la vérité... nous écrivons l'histoire maintenanant.

On lira dans le même numéro notamment un article sur le conditionnement de l’huile d’olive, un reportage sur «Baghdad telle que je l'ai vue», un hommage à trois grands noms de la culture tunisienne qui nous ont quittés des derniers mois, Abdelkader Méhiri, Mohamed Yaalaoui et Mongi Chemli, un portrait de Tahar Chriaa, une évocation du fameux congrès du Néo Destour à Sfax ainsi que les péripéties de la pièce théâtrale 'Thawrat Azzinj", "la pièce qui a mis en colère Bourguiba" sous la plume de son auteur, Ezzeddine Madani.

 

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