Opinions - 11.12.2015

Mustapha Zaanouni: 10 Projets Stratégiques pour une Sortie de Crise et une Croissance Forte

10 Projets Stratégiques pour une Sortie de Crise et une Croissance Forte

I. Rappel des crises économiques Tunisiennes

Dans le passé, la Tunisie a connu deux crises économiques en 1969 et 1986 dont on pourrait tirer quelques leçons en en évoquant les causes, les effets et les moyens utilisés pour les surmonter.

La crise de1969 est la résultante de la politique de collectivisation suivie pendant la deuxième moitié des années 60. Elle a revêtu, par ses effets, un degré de gravité dépassant celui des deux crises suivantes (1986 et2011): recours au marché coûteux de l'eurodollar pour payer les salaires des fonctionnaires, suspension de livraisons a l'Etat en raison de ses énormes arriérés, quasi inexistante d'un budget d'investissement en 1971 (contre 6 milliards de dinars en 2015), fuite, vers l'Algérie, du bétail et d'engins agricoles démontés. D'une façon générale, le quotidien du tunisien était devenu difficile car se procurer des produits essentiels tel que la viande, les œufs, des articles de quincaillerie, du ciment était un parcours du combattant.

La sortie de la crise a été finalement réalisée en trois ans grâce a la mise en place d'un cadre législatif et institutionnel d'encouragement de l'initiative privée (code d'investissement du 27 avril 1972, A.P.I., Agences Foncières, C.N.E.L. ..) et a la réalisation de projets stratégiques notamment dans l'hydraulique, l'énergie, les matériaux de construction et les infrastructures de transport.
Résultats: un taux de croissance de 7,3 en moyenne par an de 1970 a 1980 et une amélioration sensible du niveau de vie de la population.

La crise de 1986 a été causée principalement par la mal-gouvernance et un climat caractérisé par une course effrénée à la succession du président Bourguiba. Le redressement de l'économie n'a pu être satisfaisant malgré l'abondance des recettes, provenant du pétrole, du tourisme et des transferts de nos émigrés, qui ont triplé en monnaie courante et doublé en dinars constants pendant la période 1981-1985 par rapport aux cinq années précédentes 1976-1981. Les effets de la crise sont connus: énorme déficit du budget de l'État, des entreprises publiques et de la balance commerciale, inflation très élevée de 10% en moyenne par an entre 1981 et 1985, chômage élevé.

La sortie de la crise a été réalisée par la mise en œuvre d'un programme d'ajustement structurel prévoyant principalement la maitrise des déficits, la libération du commerce et la privatisation. Elle a été imparfaite en raison d'une série d'initiatives contre productives prises durant la période 1990-2010 et dont les conséquences ont été particulièrement grave baisse du niveau de l'enseignement et gonflement du chômage des diplômés universitaires (1/3 du total aujourd'hui), freinage de l'investissement privé par les exigences indécentes d'intervenants corrompus proches du pouvoir.
Résultat: un modeste taux de croissance du PIB de 4,5% en moyenne par an durant 20 ans. (1990-2010)

La crise post- révolutionnaire s'est traduite tout le long de l'année 2011 par un début d'anarchie: pillages de grandes surfaces, constitution de comités d'auto-défense de quartiers d'habitation, multiplication de manifestations, de sit-in et de grèves. Les Institutions de l'État purent, contre vents et marées mairiser la situation et maintenir le pays a flots, sans éviter un taux négatif de croissance du PIB en 2011 (-2,5%). La période du gouvernement de la troïka (2012 et 2013) a connu des événements inédits: la parution du terrorisme, des assassinats politiques, l'attaque de l'Ambassade Américaine, enfin le départ de milliers de Tunisiens pour combattre en Irak et en Syrie dans les rangs des milices islamiques.

Le pouvoir en place laissait faire car particulièrement préoccupé par l'organisation de la séparation des hommes et des femmes dans les files d'attentes et les restaurants universitaires et par le port du voile.
Aucune initiative économique majeure n'a été prise pour sortir de la crise. Le résultat ne pouvait être que décevant: Un taux de croissance du PIB de 2,5% en 2012 certes positif par rapport à 2011. Il n'en fallait pas plus pour que le pouvoir en place ne le salut avec panache comme un succès de sa politique économique, ne sachant pas (et chacun a le droit d'être ignorant) que dans le passé toute croissance négative a été suivie d'une autre positive (moyenne des années 1961-62: 6,4%, moyenne des années 1967-68:5%. contre une croissance négative des années freedontes). Le gouvernement des technocrates s'est concentré en 2014 sur les voies et moyens d'une amélioration de la sécurité et n'a pu prendre d'initiatives économiques majeures si bien que la croissance a été a peu prés au même taux enregistré en 2012 et 2013 soit d'environ 2,5%.

Le gouvernement actuel issu des élections d'octobre 2014 est appelé à gérer une lourde succession, conséquence d'une mal-gouvernance de 20 ans et des graves événements survenus après la révolution. Or il est une catégorie de réformes fondamentales qui requièrent des mesures ayant déjà montré leur efficacité dans bon nombre de pays en difficultés et notamment en Tunisie au lendemain des crises de 1969 et 1986. Elles ont trait à la maîtrise des déficits du budget de l'État, des entreprises publiques, de la balance commerciale, de l'endettement, de l'inflation et à des révisions des codes d'Investissement et des régimes fiscaux. Il est une deuxième catégorie de réformes qui ont été largement étudiées par des organisations internationales et ONG spécialisées et qui concernent la sécurité, la corruption et la justice. Elles nécessiteront des actions difficiles à prendre même avec l'appui des partis des syndicats et de la société civile.

Ces questions n'auront pas leur place dans le présent exposé, qui abordera seulement une identification préliminaire des projets stratégiques susceptibles de répondre aux attentes postrévolutionnaire: emploi, pouvoir d'achat stable, formation de qualité, conditions de vie décentes (hygiène et santé, désenclave ment des régions de l'intérieur du pays).

II. Les 10 Projets Stratégiques

1- Projet de réalisation, exclusivement par l'entreprise privée, de grands travaux anti- érosifs consistant en aménagements de terrasses plantées sur les pentes de la chaine de montagnes de l'ouest Tunisien.

Les travailleurs de ces nouveaux chantiers seront occupés de 7-00h a 13-00h pendant 6 jours par semaine soit 36 heures au lieu de 48 et consacreront leurs après-midi à leur formation professionnelle. En ce qui concerne les chantiers de travaux anti érosifs gérés actuellement par le Ministère de l'Agriculture, leur rendement est si faible que la plus grande partie de leur salaire s'apparente à une allocation chômage. Il conviendrait à terme de mettre fin a leur activité qui est un mauvais exemple pour les recrues des nouveaux chantiers et ce par leur l'affectation à exercer une autre activité. Résultats attendus; 1 Million d'emplois sur les 10 années à venir dont 50.000 en 2016, offerts aux chômeurs dépourvus de diplômés et de qualifications professionnelles, sauvegarde de la fertilité par fixation des sols, arrêt de la sédimentation des retenues des barrages et des inondations, recharge de la nappe phréatique, enfin production d'olives et de bois forestier.

2- Projet de stabilisation du pouvoir d'achat

Il sera réalisé principalement par l'augmentation de 50% de la production maraichère et fruitière. Cet objectif sera atteint après l'installation d'équipements goutte à goutte sur l’ensemble des 300.000 hectares consacré aujourd'hui aux cultures intensives et également sur les extensions futures résultant de l'économie de l'eau. On commencera par les grandes et moyennes exploitations pour couvrir parallèlement les petites parcelles préalablement remembrées et désormais non sujettes à un quelconque morcellement futur. Par ailleurs, l"irrigation souterraine par diffuseurs enterrées doit être développée car elle augmentera l'économie de l'eau par l'Intensification de l'irrigation d'hiver et sa diminution en été. Il en résultera une augmentation sensible de la consommation de légumes et de fruits à moyen terme sachant qu'en 2025 date à laquelle la population ne se sera accrue que de 10%. Des excédents seront dégagés pour l'exportation vers la Libye et l'Europe (notamment primeurs). La hausse des prix sera enrayée mais dans l'attente, on procédera, comme mesure alternative à des importations ponctuelles d'oignons d'Égypte, comme l'Inde vient de le faire récemment, de tomates et de piments du Maroc et de pommes de terre d'Europe. 

3- Projet de réforme de l'université

Elle remettra en cause les programmes, le contenu des cours et les méthodes pédagogiques d'enseignement pratiqués aujourd'hui et devenus obsolètes. Les cours seront désormais préparés par des comités spécialisés et non plus par le professeur. Celui-el ne débitera plus le cours du haut de son perchoir mais, pour le clarifier et l'enrichir, il animera des groupes d'étudiants en utilisant des équipements numériques Interactifs. Les niveaux pédagogique et professionnel des enseignants seront ponctuellement évalués par un Institut spécialisé (exemple Bordeaux et Zurich) et le recyclage sera organisé en cas de besoin. La réforme bouleversera sans doute les habitudes d'un enseignement peu performant prises depuis longtemps et rencontrera d'énormes résistances de la part d'un certain nombre de professeurs. Il ne sera pas Inutile de s'inspirer du modèle éducatif Finlandais, pays peuplé de 5 Millions d'habitants et qui a pris une part notable du marché mondial dans le domaine du numérique. En  attendant les résultats à long terme de la reforme de Université on entreprendra, comme mesure alternative, une action de reconversion des diplômes au chômage pour les préparer à des activités autres que celles pour lesquelles ils ont été formés et ce sur la base de besoins réels identifiés.

4- La réforme de la formation professionnelle

Plusieurs enquêtes ont révélé que l'entreprise tunisienne considère, globalement, que la formation dans les centres ne répond pas à ses besoins. Il est urgent de connaitre les raisons de l'échec des structures du ministère de tutelle créées vers le milieu des années 90 et chargées de la formation en alternance (dans les centres et à l'entreprise), continue et de formateurs malgré les ressources financières considérables en crédits de la banque Mondiale et en dotations budgétaires dépensées. L'encadrement des élèves en stage dans l'entreprise doit être renforcé pour  réussir la formation en attenance. Il conviendrait de suivre la voie empruntée par des pays développés ayant enregistré dans ce domaine des succès indiscutables.

5- Projet de dépollution par:

  • L'enlèvement, à cours terme de tous les déchets ménagers. préalablement triés en 2 lots (organique et recyclable). Avec nécessité d'organiser des campagnes de sensibilisation et d'éducation des résidents dans nos villes et villages et de réprimer judiciairement les contrevenants. 
  • L'interdiction de l'accès aux centres urbains, à élargir progressivement à tout véhicule autre que les transports en commun (tramway, bus, taxi) camions de livraison et engins assurant la fourniture de services essentiels (sécurité, santé notamment). A l'horizon 2020, tous les véhicules affectés aux transports en commun urbains devraient être équipés de moteurs électriques et assureront ainsi un trafic peu bruyant et sans pollution.
  • A l'horizon 2025, traitement du la totalité des eaux usées par les stations d'épuration mais en assurant une qualité comparable a celle observée dans les pays développées. Ces ressources non conventionnelles pourront alors êtres utilisées, sans risque de pollution, pour l'irrigation des cultures intensives (maraîchères et fruitières) et même semi-intensives (céréalières et fourragères) en utilisant le réseau d'acheminement des ressources conventionnelles provenant des barrages et des nappes profondes. Cet apport supplémentaire qui représentera l'équivalent de la retenue du barrage Sidi Salem et 20% des ressources consacrées à l'agriculture permettra une extension des périmètres irrigués en 2025. Grâce à une péréquation des coûts des ressources conventionnelles et non conventionnelles le prix final sera supportable par l'agriculteur. Enfin les canalisations souterraines actuelles doivent être réparées ou remplacées en raison des pertes d'eau occasionnées par leur rupture.

6- Projet de désenclave ment de l'Ouest Tunisien par:

La transformation de toutes les routes de grand parcours desservant les régions de l'ouest, en voies express à double sens nécessitant des travaux d'élargissement et d'aménagement de ronds-points. Dont les travaux seront bien moins couteaux que ceux des autoroutes tout en assurant à peu prés la même fluidité du trafic; La mise en œuvre d'un programme de bitumage de la plus partie des 50 000 kilomètres de pistes rurales et ce durant la décennie 2016-2025.

7- Projet d'économie de l'énergie conventionnelle (gaz et fuel) et ce par:

Le remplacement des matériaux de construction énergivores. On a peine à imaginer que les autorités Tunisiennes n'aient pas mis fin depuis longtemps à l'activité d'un grand nombre de briqueteries artisanales dont l'énergie représente 40% du coût de la brique contre 15% dans les unités modernes.

Certes l'utilisation des produits rouges continuera pour la confection des dalles (ourdis) et des murs extérieurs, mais les cloisons intérieures en briques doivent être remplacées impérativement. à moyen terme par des panneaux en plâtre peu consommateurs d'énergie et bon isolants thermiques et phoniques.

L'exportation des produits rouges vers la Libye et l'Algérie continuera. On assurera l’expansion de l'utilisation des techniques d'isolation thermique et phonique; et la généralisation de l'éclairage économique (ampoules Led).

L'objectif  final est la stabilisation de la consommation électrique des ménages à son niveau actuel.

8- Projet de développement accéléré des énergies renouvelables

L'objectif final est de porter, grâce à l'énergie renouvelable la production d'électricité de 2% actuellement à 30% en 2020, grâce à la multiplication des sites d'installation d'éoliennes et des capteurs solaires, ces derniers concernent principalement aujourd'hui les détenteurs de hauts revenus. Pour l'étendre l'ensemble de la population, il conviendrait, en sus de la subvention actuelle, d'aménager un remboursement des prêts avec des mensualités égales ou inférieures à la facturation ancienne. On sait en effet que l'investissement est lourd: 1000dt par panneaux et 5000dt pour 100m carrés couverts. Il est impératif d’installer dans notre désert des panneaux générant un puissance e 2000 Méga watts en 2020.

9- Projet de développement des technologies de l'information et de la communication (T.I.C.)

Le développement des TIC est actuellement entravé par le faible débit du réseau internet car les 4 câbles nous marins reliant la Tunisie à l'Italie et a la France ne font plus face à l'augmentation accrue de la demande. Il est impérieux de procéder à la pause d'un câblage supplémentaire de très haut débit qui devrait fonctionner dans les deux ou trois prochains années. Il en résultera un développement prometteur du travail à distance et une augmentation sensible des connexions qui aujourd'hui en Tunisie ne profiteraient a la moitie de la population contre 85% en France. Il faut également accélérer le remplacement de la filière cuivre de la téléphonie fixe par la fibre optique qui pour le moment bénéficie aux entreprises seulement. La création de centraux par quartier favorisera la connexion individuelle qui pour le moment est limitée a deux zones

(Lac et le village de Sidi Bou Saïd). En raison de ses moyens limités il est recommandé à la Tunisie Telecom de louer son infrastructure aux opérateurs privés qui contribuerons ainsi substantiellement à un développement accéléré de la fibre optique.

10- Projet de reconstruction des ports puniques de Carthage

L'impression qui se dégage du site actuel en ruines des ports militaire et de commerce est particulièrement décevante quand on sait qu'II s'agit d'un établissement original et unique dans le monde: antique.
L'objet du projet est double : Culturel par J'amélioration des connaissances des Tunisiens d'une page glorieuse de leur passé et Commercial par la création d'un espace d'animation pour pas moins d'un million de visiteurs dés la première année de fonctionnement.

Consistance du projet: dragage des deux bassins, creusement du canal reliant le port marchand à la mer, construction du bâtiment de l'amirauté sur l'île et de deux abris (calles sèches) pour trières équipées de voilures et de rames utilisées pour des randonnées touristiques dans le golfe de Carthage. Mais la réalisation la plus spectaculaire et qui provoquera un choc émotionnel comparable a celui de la statue de la liberté du port de New York, consistera dans l'érection, à l'aboutissement du canal d'accès à la mer, d'un grand monument représentant Hannibal monté sur un éléphant et qui sera visible jour et nuit de la terre et surtout de la mer par les navires approchant les ports de la Goulette et de Radés. Enfin, Le premier spectacle son et lumière sera organisé avec comme thème l'histoire de premiere maritime de Carthage.

Ce projet pourra être réalisé par un concessionnaire sélectionné qui cédera à l'institut National du Patrimoine une partie du prix des billets d'entrée pendant la période, à déterminer de la concession.

Conclusion

La citation des 10 projets stratégiques ne signifie nullement qu'un certain nombre d'entre eux n'ont pas reçu un commencement de réalisation (éoliennes et panneaux de cellules photovoltaïques). Mais l'impact de ces derniers a été peu significatif (éoliennes et panneaux de cellules photovoltaïques, gestion des déchets à Bir Kassaa et Bizerte). Pourtant la Tunisie dispose d'une quinzaine de centres techniques, agences et instituts spécialisés dans les domaines majeurs des activités économiques sociales et culturelles (énergie, chimie, mécanique et électricité, matériaux de construction, textile, archéologie ....). L'information dont ils disposent permettra de finaliser assez rapidement les études d'exécution des 10 projets stratégiques, à prévoir dans le XII éme plan quinquennal 2016-2020 et la perspective décennale 2016-2025.

La réalisation des projets stratégiques nécessitera sans doute une mobilisation importante de ressources financières par un aménagement approprié du budget de l'État. Les dépenses du budget de fonctionnement seront alléguée s grâce au gel de tout recrutement nouveau, sauf cas exceptionnels (sécurité, santé et formation) et suspension des augmentations de salaires après stabilisation des prix à la consommation familiale. Par ailleurs, on remplacera les dotations consacrées aux bâtiments administratives (établissements d'enseignement et de santé, tribunaux, recettes, prisons .... ) par des dotations en loyers. Pour augmenter les recettes budgétaires le renforcement du recouvrement de la TVA sera privilégié à l'augmentation d'impôts. Dans le budget d'investissement on procédera a l'augmentation des dotations qui financeront les PME de forte employabilité sous forme de lignes de crédit mises a la disposition des banques.

On limitera le financement publique aux projets 1,3,4 et 5 tandis que le recours aux ressources privées y compris le mode des concessions sera considérablement accru- durant la périodes du plan 2016-2020. Celui-ci comprendre des projets dont objectifs, moyens et effets (en terme d’emplois et de valeur ajoutée seront chiffrés et les étapes de réalisation d’atées.

L’environnement économique et social même considérablement amélioré grâce aux grandes reformes prévu par le plan 2015-2020 ne relancera pas la croissance sans le prise en considération de l’approche projets.

Mustapha Zaanouni
Ancien Ministre et Fonctionnaire International
 

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4 Commentaires
Les Commentaires
Touhami Bennour - 12-12-2015 01:23

Une bonne idée, les projets stratégiques de sortie de la crise.

Mokhtar Zannad - 13-12-2015 14:10

Excellent programme qui pourra inspirer le Plan 2016-2020. Il reste à évaluer les coûts et les sources de financement.Pour ma part je suggère de puiser à bon compte dans deux trésors disponibles à peine mis à contribution: 1.celui que constituent les jeunes retraites en bonne santé candidats au bénévolat dans tous les domaines 2. Notre diaspora qui peut investir et s'investir dans tous les secteurs et projets esquisses

dhaoui mohamed lamine - 16-12-2015 06:52

C'est une excellente proposition qui prend en considération les solutions mises en oeuvre lors des deux grandes crises qu'à connu la Tunisie. Chacun des projets proposés mérite une analyse approfondie des avantages et de l'impact attendu particulièrement aux niveaux économique, financier et social.

KAMOUN HABIB - 16-12-2015 23:18

Un programme tout à fait cohérent avec nos besoins à long terme. L'effet des projets cités est très dilué dans le temps. Nos problèmes sont très urgents. Immédiatement, il faut lancer des projets d'infrastructure et d'entretien- maintenance dans le périmètres communaux et dans le monde rural. Ces projets à haute intensité de main d'oeuvre (aménagement urbain, gestion des trottoirs, ramassage et traitement des ordures, restauration des monuments, mise à niveau des villes, remise à niveau des routes). Les villes dites arables sont à l'abondon, inhabitables et dangereuses (Sfax entre autres), pistes rurales etc... Si Taoufik Merci pour ces suggestions pertinentes, mais j'aurais souhaité inclure et insisté pour le court terme aux projets "HIMO" avec effet immédiat sur l'emploi, les projets de remise à niveau de notre infrastructure routière, de monuments, de routes, etc.....

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