News - 10.04.2014

Mansour Moalla réclame la démission de Marzouki

Invité de l’émission Midi Show sur Mosaïquefm, l’ancien ministre de l’Economie de Bourguiba, Mansour Moalla a réclamé le départ de Moncef Marzouki de Carthage. Depuis le 23 octobre 2102, il a perdu, tout comme l’ANC, toute légitimité. Au surplus, étant, selon toute vraisemblance, candidat à sa propre succession, il ne pourra pas logiquement et moralement mener campagne tout en restant à son poste. 

Cette vacance du pouvoir au sommet de l’Etat ne risque-t-elle pas de créer un vide? Pour y pallier, M. Moalla propose la création d’un Conseil de la République qui réunirait les partis de l’opposition et de l’ex troika, l’actuel gouvernement ainsi que des représentants de la société civile, dont le président, élu par les membres de ce conseil aura les prérogatives d’un Chef d’Etat. Il s’est prononcé pour un gouvernement d’Union nationale après les élections, à l’instar de ce qui s’est produit en Allemagne et en France au lendemain de la 2e guerre mondiale, tout en exprimant son scepticisme quant à la viabilité d’une coalition entre Nidaa Tounès et Ennahdha compte tenu  des divergences profondes entre les deux partis. 

Le gouvernement  d'union nationale est une vieille idée de Mansour Moalla qu'il n'a cessé de défendre sur notre site.

Mustapha

 

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5 Commentaires
Les Commentaires
NASSOUH - 10-04-2014 22:42

Encore une voix qui s’élève pour un départ de Marzougui si jamais il venait à se porter candidat à la Présidence. La logique est une et personne ne peut contrer cette proposition. La raison invoquée d’une vacance de pouvoir ne peut tenir, du fait que ses prérogatives sont nulles et que sa désignation s’est faite d’entre 217 membres de l’ANC. A ce niveau, les candidats ne manquent pas. Il n’y a que l’embarras du choix. Son départ pourrait même être salutaire pour une meilleure gestion de la période préélectorale. Mais voilà qu’il entend jouer et gagner sur tous les fronts. Je lui dirai ceci : qui trop embrasse, mal étreint. La proposition de M. Moalla d’un conseil de la République est opportune, mais qui des politiques dispose suffisamment de recul pour l’intérêt suprême de la nation et qui soit ouvert pour accepter une telle idée. Cette proposition procède de l’imaginaire au vu de la culture des dirigeants du pays et des partis. Pour la réussir, il faudrait une sensibilisation de la société civile. Et encore !

abdel - 11-04-2014 10:05

Les gens de ce type ne sortiront que par les coups de pieds aux fesses ou comme les prédécesseurs vers les résidences surveillée ou l'exil.

Pr. Amine GUARRAOUI - 12-04-2014 13:54

Les maux de la Tunisie ne sont pas la présence de Marzouki ou son départ! Un Président au pouvoir contrôlé et restreint n'est en aucun cas un danger! Encore plus Monsieur Marzouki actuellement! On n'exige pas d'un Président élu par la constituante de partir à quelques mois des élections! Même le Canard Enchaîné n'a pas demandé à Monsieur Sarkozy son départ en 2012! Ce genre de propositions comme tant de commentaires est une Trahison de La Tunisie, Le Peuple Tunisien, La Révolution, l'Etat et La République. J’espère que Leaders aura le Courage de publier mes commentaires! Tous mes commentaires sont gardés avec dates et Heure pour être édités. MERCI LEADERS.

samaref - 14-04-2014 14:38

ça nous suffit de théorisation. notre pays n'a plus besoins de théoriciens ...il a besoin plutot besoins d'hommes et de femmes qui positivent et regardent en avant plutot que se critiquer horizontalement sans solutions concrètes sociales et surtout économiques.

douss - 16-04-2014 22:07

Effectivement, le départ de Marzouki sera plus que bénéfique à La Tunisie.

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