Opinions - 30.08.2012

Dans le cloud en 2013

Le cloud, ou « l’informatique dans le nuage », est une nouvelle façon de délivrer les ressources informatiques. Ce n’est pas une technologie mais un ensemble de technologies de pointe (virtualisation, Stockage, réseau, administration…) qui nécessitent l’expertise et de l’expérience.

Aujourd’hui et partout dans le monde la question du passage au cloud computing ne se pose plus :
En apportant des réponses en termes de coûts, de performances et d’évolutivité, le cloud donne envie à toutes les entreprises de repenser leur informatique.

Toutes les entreprises doivent, et vont passer, au cloud. La vraie question pour elles : comment et avec qui elles vont le faire.

Un service cloud est un service informatique que l’utilisateur sollicite en temps réel, à volonté et en toute transparence via internet.

Dans un fonctionnement en cloud, les applicatifs et serveurs informatiques ne sont plus hébergés dans les locaux de l’entreprise ou sur le poste de l’utilisateur, mais sur des sites qui peuvent être géographiquement éloignés de l’utilisateur.

Le cloud propose 3 niveaux de services et quatre modèles de déploiement.

En ce qui concerne les trois niveaux de service on distingue :
 

  • L’infrastructure as a service (IaaS) : dans un service IaaS, les utilisateurs peuvent mobiliser des ressources informatiques primaires telles que la puissance de calcul, l’espace de stockage, la mémoire et les infrastructures réseau. L’entreprise n’a plus à posséder physiquement des serveurs dans ses locaux et peut par conséquent dimensionner son infrastructure selon ses besoins du moment.
  • Platform as a service (PaaS) : ce service facilite grandement la tâche des développeurs de logiciels et d’applications etc, quelle que soit l’infrastructure informatique d’origine. Grâce à la plateforme PaaS, les développeurs n’ont plus le souci de dimensionner précisément leurs propres plates-formes en fonction de leurs projets de développement.
  • Software as a service (SaaS) : les services SaaS sont des applications ou logiciels accessibles depuis un simple navigateur Web. Les données des applications SaaS sont stockées sur le cloud, mais accessibles en permanence depuis n’importe quel poste de travail, tablette, Smartphone…. Les applications les plus utilisées en mode SaaS aujourd’hui sont les logiciels de collaboration, de relations clients (CRM), de ressources humaines, de gestion des achats.

Les quatre modèles de déploiement sont :
 

  • Le Cloud Public : Infrastructure accessible à un large public et appartient à un fournisseur de « Cloud service »
  • Le cloud Privé : l’infrastructure cloud fonctionne pour une organisation unique. Elle peut être gérée par l’organisation elle-même (Cloud Privé Interne) ou par un tiers (Cloud Privé externe). Dans ce dernier cas l’infrastructure est entièrement dédiée à l’entreprise et accessible via réseaux sécurisés de type VPN.
  • Le Cloud Communautaire : Dernier modèle inventé par l’industrie, le Cloud communautaire est constitué d’une infrastructure partagée en plusieurs organisations supportant une communauté précise et ayant des préoccupations communes (association, éducation, santé, justice)
  • Le Cloud Hybride : L’infrastructure se compose de deux nuages ou plus (Privé, communautaire ou Public) qui restent des entités uniques, mais qui sont liées par une technologie normalisée ou propriétaire, permettent la portabilité des données ou des applications.

Les freins de l’adoption du cloud

L’infrastructure (datacenter, haut débit, internet) étant en place c’est la maitrise de la qualité de service, des engagements des niveaux de services (SLA) qui restent le principal frein en Tunisie.

La sécurité et la confidentialité des documents constituent aussi un frein majeur :
Si le cloud public inquiète, parce que les applications et données sont hébergées en dehors de l’entreprise, le cloud privé est plus rassurant : l’entreprise bâtit son cloud au sein de son entreprise, ou chez un hébergeur spécialisé, et donc, maîtrise totalement ses données.

Les DSI – Directeur Système d’Information- doivent pouvoir challenger leurs prestataires (hébergeurs, opérateurs) sur les engagements des niveaux de services (SLAs) du service global, et pas seulement sur ceux de la plateforme Cloud. Les SLAs vont donc d’une part, permettre au DSI de comparer les différentes offres de Cloud, mais ils vont aussi lui permettre d’identifier les acteurs capables de s’engager sur la globalité du service : depuis la porte de leur réseau LAN jusqu’au Cloud.

Karim Ahres

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