News - 26.02.2020

Mansour Moalla célébré pour son œuvre et la pertinence de ses analyses visionnaires (Album Photos et Vidéo)

Mansour Moalla célébré pour son œuvre et la pertinence de ses analyses visionnaires (Album Photos)

« En plus de 40 ans d’enseignement en Tunisie et France, je n’ai jamais eu devant moi un amphithéâtre aussi diversifié et prestigieux qu’aujourd’hui ! » s’est exclamé Abderrazak Zouari, professeur des Universités et ancien ministre. Présentant mardi après-midi sa préface du nouveau livre de Mansour Moalla intitulé « Union nationale et sortie de crise : comment et pourquoi »(Editions Leaders), il avait en effet devant lui un aréopage trié sur les volets. On reconnaissait aux premiers rangs le président de l’ARP, Rached Ghannouchi, les deux anciens présidents de la République par intérim Foued Mebazaa et Mohamed Ennaceur, l’ancien président de l’ANC et chef d’Ettakatol Mustapha Ben Jaafar, l’ancien Premier ministre Mohamed Ghannouchi, le chef du gouvernement 2014 -2015 Mehdi Jomaa, le leader historique du PDP, puis d’Al Jomhoury Ahmed Néjib Chebbi, Abdelmajid Charfi, président de Beit Al Hikma et d’autres illustres figures nationales.

A ses côtés, il avait sur le podium, le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, Marouane El Abassi qui a accepté à placer la cérémonie sous son haut patronage, Mansour Moalla, Hédi Béhi et Abdelhafidh Harguem (modérateur), directeurs généraux de Leaders et Leaders Arabiya, alors que Dr Holger Dix, représentant résident de la Fondation Konrad Adenauer, qui a apporté son soutien à l’édition du livre était ravi d’accueillir les invités.

Le chef du gouvernement Youssef Chahed, empêché en dernière minute, s’est fait représenter par Omar Béhi (Commerce), René Trabelsi, ministre du Tourisme et de l’Artisanat (fortement applaudi par la salle), Fadhel Mahfoudh (Droits de l’Homme) et le secrétaire général du gouvernement, Abdellatif Hmam. Quant au gouvernement Elyès Fakhfakh, en cours de constitution, il était représenté par Nizar Yaiche (Finances), Lotfi Zitoun (Affaires locales), Asma Sehiri Laabidi (Femme), et Lobna Jeribi (Grands projets).

De nombreux ambassadeurs et diplomates ont tenu à prendre part à cette cérémonie, notamment les ambassadeurs de Chine, d’Espagne, de Suède et du Japon alors que les ambassadeurs de France, d’Allemagne et de Grande Bretagne, en déplacement hors de Tunis ont regretté de ne pouvoir y être présents.
De son côté, le bâtonnier Chawki Tabib, président de l’INLUC a tenu à témoigner par sa présence « la haute appréciation de l’Instance au plaidoyer incessant de Mansour Moalla pour lutter contre la malversation et instaurer la bonne gouvernance et la transparence. »

Parmi les nombreux anciens ministres des gouvernements successifs depuis l’indépendance de la Tunisie, on reconnaissait Taher Belkhodja, Mustapha Zaanouni, Mhammed Chaker, Hamed Zeghal, Souad Chater, ainsi que Mustapha Kamel Nabli, Afif Chelbi, Mohamed Jegham, Ridha Kechrid, Selma Elloumi, Faouzia Charfi, Khemaies Jhinaoui, Mohamed Aloulou, Slaheddine Sellami, Kamel Haj Sassi, AbdelwahebJemel...Sans oublier des chefs d’entreprise (Abdelaziz Esassi, Moncef Sellami, Nebil Triki, Sofiane Sellami, Abdelwaheb Essafi, Afif Bejaoui, Habib Kammoun, Hédi Baccour...).

Etaient également présents d’anciens gouverneurs (notamment Me Abdessalem Kallel), ambassadeurs (Mohamed Hassairi, Abbès Mohsen, Moncef Baati...), des banquiers et financier (Kamel Néji, Ali Kooli, Maher Zouari, Emna Kallel, ...), le président du conseil national de l’Ordre des Experts comptable, Slaheddine Zahaf, des députés à l’ARP (Fayçal Derbel, Hafedh Zouari...), des universitaires (Sadok Belaid, Habib Ayadi, Ammar Mahjoubi, Riadh Zghal, Mohamed Ali Halouani, Khelifa Chater...), d’éminents médecins (Drs Mahmoud Khrouf, Moez Belkhodja, Mohamed Moalla, Ouafi et Zahra Marrakchi, Hammadi Hentati, Chedly Bouzouaya, Sofiane Zribi, Rached Belhaj Romdhane...)  et des ténors du barreau (Taher Kamoun, Donia El Hedda Ellouze, Sami Kallel...).

La question qui fâche, les témoignages qui marquent

D’emblée, le professeur Abderrazak Zouari avait posé la question de fond qui se profile en toile de fond de la pensée de Mansour Moalla : comment faire en sorte que la révolution ne soit pas confisquée par les enjeux politiques partisans ? Il a rappelé que l’auteur des chroniques publiées dans Leaders, estime que l’avènement de la démocratie étant une chance pour la Tunisie. Il estime que si les principes de démocratie et de séparation des pouvoirs avaient été instaurés depuis l’indépendance la Tunisie aurait été un modèle, un pays développé et une société juste. Zouari a rappelé une série de propositions pertinentes avancées par Moalla quant à un mode scrutin uninominal, un seuil électoral pour favoriser une large majorité à même d’investir un gouvernement assuré de stabilité, et d’émuler une saine alternance au pouvoir. Il a également mentionné les différentes recommandations quant au redressement des finances publiques, le sauvetage de l’entreprise, l’indépendance de la banque centrale et la gouvernance des banques.

Question fondamentale posée par Zouari aux invités présents : pourquoi les dirigeants politiques n’ont pas prêté attention à tant de propositions qui auraient pu faire à la Tunisie beaucoup de temps malheureusement perdu. Tour-à-tour, Rached Ghannouchi, Mustapha Ben Jaafar, Mohamed Ennaceur et Ahmed Néjib Chebbi, notamment, y apporteront leurs réponses.
Des compagnons de route livreront leur témoignage : Abdessalem Kallel, Hamed Zeghal, revenant sur les années d’enfance et de jeunesse, la création de l’UGET, l’édification de l’Etat moderne. Poignant.

Une modestie légendaire

Clôturant les débats, le gouverneur de la Banque centrale, Marouane El Abassi, s’est félicité de la qualité des échanges estimant qu’ils traduisent l’acuité des problématiques posées la nécessité d’y apporter l’analyse approfondie nécessaire. Au nom de la BCT, et en hommage à son premier directeur général, il a remis à Mansour Moalla la série des trois premiers billets de banque émis à l’aube de l’indépendance, portant sa co-signature. Un cadeau souvenir d’une grande valeur symbolique. De son côté, l’équipe de Leaders a offert à Mansour Moalla son portrait en trois dimensions incrusté en hologramme dans une œuvre en cristal.

Sincèrement ému par tant de présence, de retrouvailles avec des amis de longue date, et de marque d’estime, Mansour Moalla tiendra à exprimer ses remerciements à tous. « En fait, j’en suis fort surpris. Je ne m’y attendais pas. On ne me l’avait pas dit. De nature, je n’aime pas les louanges et je n’ai rien fait d’exceptionnel, dira-t-il, avec sa spontanéité naturelle et sa modestie légendaire...

Sept livres déjà

Introduisant les débats, Taoufik Habaieb (Leaders) a souligné le concept fondateur du magazine reposant sur la promotion d’une pensée plurielle et moderniste pour consolider l’avancée démocratique, dénoncer le totalitarisme et mettre en garde contre le populisme. Rendant hommage aux auteurs des chroniques publiées au fil de plus de 100 numéros déjà paru depuis juin 2011, il y a déjà près de 9 ans, il a annoncé la compilation d’une sélection d’articles par auteur, et leur édition en livres distincts.
La première fournée de cette « Série 100 » de Leaders (www.leadersbooks.com.tn) comprend:

Mansour Moalla: Sortie de crise et union nationale : pourquoi et comment ?, préfacé par Abderrazak Zouari, Professeur des Universités et ancien ministre (publié avec le soutien de la Konrad Adenauer Stiftung Tunisie (KAS)

Ammar Mahjoubi: Mélanges d’histoire ancienne, en co-édition avec Beit Al-Hikma

Mohamed El Aziz Ben Achour: La Tunisie, la Méditerranée et l’Orient au miroir de l’histoire

Riadh Zghal: Et pourtant, il va falloir voter, préfacé par le Professeur Abdelaziz Kacem

Walid Bel Hadj Amor: Gouverner, n’est pas promettre, mais choisir, préfacé par Habib Karaouli, Chairman & CEO de Capital African Partners Bank (CAP Bank)

Hédi Béhi: Regards froids sur une révolution inédite, préfacé par Aly Koyta, Universitaire, Mauritanie et Tunisie

Taoufik Habaieb: Le droit au rêve est le devoir de vigilance, préfacé par Abdelkrim Hizaoui, Professeur à l’IPSI et Président de Media Development Center.

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