News - 02.04.2017

Ces ingénieurs, médecins et autres haut diplômés : Personne ne les retient en Tunisie

Personne ne les retient en Tunisie

Moins du tiers seulement des étudiants tunisiens en Allemagne rentrent au pays une fois leur diplôme obtenu. C’est ce que déplore Mohamed Rabah, président de l’Association des diplômés des universités allemandes. «Au lieu d’exporter des produits finis, manufacturés dans nos usines, nous laissons partir nos ingénieurs», renchérit Oussama Kheriji, président du Conseil de l’ordre des ingénieurs. La fuite des compétences tunisiennes ne se limite pas à l’Allemagne. La France attire des centaines de médecins, alors que Londres accapare les financiers. Au lieu de s’en enrichir, la Tunisie s’en appauvrit. Allez savoir pourquoi!

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2 Commentaires
Les Commentaires
Touhami Bennour - 02-04-2017 21:47

Ce qui pousse les intellectuels tunisiens et les emigrés en general de ne pas rentrer en Tunisie, c´est la vie moderne et la nouvelle technologie pour le medecins et l´ ingenieur. Rien de ca n´existe en Tunisie. C´est drôle que les responsables ne le savent pas. C´est peu-être la vie rentière qui plait le plus au Tunisiens.Au temps de Bourguiba l´emigration était considéré un moyen d´apporter de la devise pour acheter des moyens de consommation de l´étranger.Toujours la consommation.

68ard - 03-04-2017 18:46

Quand je pense qu'en 1968 tout frais moulu,ingénieur principal, j'ai débarqué un mardi 9 juillet et n'ayant pas donné une suite à un télégramme officiel du ministère de l'agriculture le lundi 15 juillet ,la Garde nationale s'est présentée chez moi à 7h du matin et menacé mon père en vue de m'embarquer par force sur une vieille et lamentable voiture Land Roover si je ne rejoins pas une délégation de deux cadres d'une entreprise publique (qui venait d’être créée le 2 juillet)venue discuter avec moi pour mon embauche deux jours après j'ai su que j'étais interdit de sortie du pays j'ai ralé pendant 3 ou 4 jours et j'ai fini par me résigner .On était payé par avance jusqu'à novembre 1972 et on avait su notre salaire définitif lorsque nous avons reçu notre premier bulletin de salaire en conclusion je ne regrette rien malgré que j'avais des promesses de rester en France et d'autres au Canada(Quebec) car moi et deux autres collègues enrôles avec moi deux mois après(et de la même procédure) avons le sentiment que nous avons du bon travail et personnellement celui du "Devoir Accompli" et je n'oublie pas de rendre hommage à nos patrons qui malgré les moyens et leurs possibilités nous ont encadrés

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