News - 17.02.2015

La Tunisie renoue avec les grands noms de la presse française

La Tunisie retrouve l’attention de grands journalistes français

Paris – Correspondance spéciale pour Leaders - Ils étaient une quinzaine de grands journalistes de divers médias français à prendre part au déjeuner-débat organisé mardi à l’ambassade de Tunisie à Paris. Parmi les convives, on notait la présence notamment de : 

  • David Pujadas, France 2          
  • Laurent Joffrin, Libération
  • Dominique de Montvalon, JDD
  • Nicolas Charbonneau, TF1
  • Mireille Duteil, Le Point                      
  • Francis Morel, Les Echos
  • Etienne Mougeotte, Radio Classique
  • Francois d’Orcival, Valeurs Actuelles
  • Laurent Guimier, France Info              
  • Michel Schiffres, L’Opinion, 
  • Christian de Villeneuve, Le Parisien.
« Les échanges au sujet de l’évolution de la situation en Tunisie, après les dernières élections, mais aussi face au nouveau contexte dans la région ont été intéressants, confie à Leaders, l’un de nos confrères présents. L’ambassadeur Mohamed Ali Chihi nous en a fourni des éléments utiles et nous nous réjouissons de pouvoir rencontrer le président Béji Caïd Essebsi lors de sa prochaine visite officielle à Paris ».
 
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1 Commentaire
Les Commentaires
ridha L - 18-02-2015 08:44

"Monsieur Valls, où allez-vous ?" En tant que Premier ministre de la République, vous êtes à la tête d’un pays qui a eu une histoire douloureuse avec le racisme, l’antisémitisme ainsi d’autres faits marquants notre pays comme le colonialisme, l’esclavage, le droit des minorités, la pluralité culturelle et linguistique, etc. Des moments de notre histoire très violents qui ont forgé des convictions à ne plus tenter de glisser vers ce qui peut nous entraîner dans l’abîme. Or nous traversons une période difficile avec un terrorisme aveugle, barbare qui fait des victimes de par le monde et d’une manière beaucoup plus massive dans le monde musulman. Le pays a été aussi touché par les agissements de ces groupuscules monstrueux qui cherchent à puiser la légitimité de leurs actes au nom de l’islam. Si l’islam n’appartient à personne, cela a l’inconvénient ou l’avantage que toute personne peut s’en revendiquer dans les meilleures postures comme dans les pires. Il est déjà très difficile pour le monde musulman (musulmans français compris) de confronter ce qui se passe. Comme c’est le cas pour tout le monde et à fortiori pour un gouvernement qui se veut protecteur des citoyens. Certes la tension est de mise lorsque les armes parlent à la place des mots. Mais cela doit-il vous autoriser à insulter les musulmans en associant l’idée du fascisme à l’islam. Croyez-vous que les musulmans ne sont pas assez engloutis dans la stigmatisation par des faits d’arme de fous furieux et leurs conséquences sur l’esprit de beaucoup de nos concitoyens ? Comment est-il possible que le Premier Ministre de la République ne soit pas capable de garder son sang-froid lorsqu’il doit confronter une situation de tension comme celle que nous traversons actuellement. Si un citoyen lambda s’emporte cela n’engage que lui mais le représentant du peuple ou de la nation se laisse aller avec vocabulaire aussi agressif et insultant, la conséquence est le déclenchement de postures dangereuses, nous entrainant dans une spirale de rejet et de haine. Spirale qui a commencé depuis plus d’une décennie conduisant à des actes islamophobes que vous ne voulez pas reconnaître. Mais il parait plus facile pour vous de stigmatiser par des mots forts tels qu’apartheid, islamofascime car plus rentables politiquement. Sacrifier quelques citoyens sur l’autel des sondages ? Idée que nous ne pensions pas possible chez nous mais que vous semblez chérir. Il est difficile de croire qu’il ne s’agit là que d’un simple écart de langage de la part du Premier ministre de l’un des plus importants pays d’Europe voire du monde. Alors une simple question, où voulez-vous nous emmener ? Et plus précisément, ou allez-vous avec une attitude autoritaire justifiée par vous au nom d’une situation d’urgence au point que même les députés de votre parti n’ont plus le droit de vous critiquer ? La République n’est-elle pas une idée qui transcende les tensions personnelles et permet un cadre préservant les droit fondamentaux et ce en toute circonstance ? Ce qui nous distingue de la dictature, de l’autoritarisme voire de la barbarie, c’est la pertinence des mots, l’intelligence des actes, l'humanisme des postures. Une idée de la République, me semble-t-il.

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