Une violation flagrante de l’autonomie de l’Université et une atteinte sans précédent à la liberté académique
Des responsables universitaires, Hmaied Ben Aziza, (président de l’Université de Tunis), Soufiane Ghali (directeur de l’Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales de Tunis, ESSECT) et Soltane Trabelsi (secrétaire général de l’ESSECT) ont été convoqués à la sous-direction des affaires criminelles du poste de police d’El Gorjani pour être entendus, la semaine dernière, dans le cadre de l'instruction d'une affaire d'ordre professionnel et pédagogique par la police criminelle. Ahuris et consternés, 13 organisations nationales et associations de la société civile dénoncent, à l'initiative de l'Association tunisienne de défense des valeurs universitaires ( ATDVU), une violation flagrante de l'autonomie universitaire, une atteinte sans précédent à la liberté académique et à l'image de marque des universitaires tunisiens et ce qui leur semble une affaire montée de toutes pièces dans le communiqué suivant publié aujourd’hui
Habib Mellakh
Président de l’ATDVU
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Article sans aucun intérêt qui ne donne aucune information. Et au passage, les universitaires ne sont pas au dessus des lois et peuvent être convoqués dans le cadre d'une instruction sans qu'on crie à l'atteinte à l'autonomie des universités ni à la liberté académique. Du n'importe quoi...
L'Académie est une choses et les cadres qui y exercent sont autre chose... Alors quoi, quand ces personnes détiennent des vérités, on ne peut pas solliciter leur témoignage sous prétexte de porter atteinte à l'Académie... Il ne faut pas charrier quand même... Même lorsqu'on dispose d'une immunité, (qu'elle soit diplomatique ou politique ou autre) si l’intérêt général l’exige, cette immunité est levée le temps de l' intervention... Au lieu de s'occuper des dépassements réels que nous subissons en cette triste époque, on prend la mouche et on part en guerre contre de prétendues injustices. Prétendues et utopiques... Messieurs les professeurs sont très importants dans la cité, mais ils demeurent citoyens à part entière avec tous les aléas que peut rencontrer un citoyen.. L'essentiel reste dans la limpidité de leur parcours afin de pouvoir braver avec ostentation ces aléas
