Ahmed Ounaïes: Allégorie
L’Etat s’interroge : qui suis-je? Comment dois-je être?
Question terrible. La question philosophique par excellence. Socrate dit : connais – toi toi-même!
Tous les Etats arabes s’interrogent depuis 2011.
Certains n’osent pas aller jusqu’au bout ; ils n’osent soutenir l’interrogation, se regarder au fond d’eux-mêmes ; ils se dérobent, s’effondrent, s’empressent de retourner à l’ordre connu : autorité militaire… et son corollaire, lutte pour les droits civils et politiques, hypocrisie, corruption, répression-résistance, la routine.
L’Etat, en Tunisie, tient la gageure, affronte l’interrogation, donne sa réponse qui n’est pas régressive mais progressive. L’Etat est refondé sur des bases démocratiques jamais tentées au cours des vingt, trente, cinquante ans passés, ni des siècles passés. Un bond en avant dans le sens des Etats les plus évolués du monde.
La brèche, dans le bloc arabe, est fatale.
La Révolution est prégnante. Plus que jamais l’Etat se ment, se morfond, se ronge. Question de temps.
En Tunisie, l’Etat démocratique aborde une dialectique d’un autre ordre. Question de progrès.
Ahmed Ounaïes
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L´injonction de Socrate est toujour valable "connais-toi toi-même est toujours valable puisque elle veut dire aussi que le savoir est la condition sine qua non pour une vie prospère, il est allé"Socrate" jusqu´a dire que "l´ignorance est la racine du mal". Les citoyens ont aujourd´hui plus de moyens pour se connaitre, je cite la theorie des besoins de "Maslow" qui commence par les besoins necessaires jusqu´au besoins culturels est un element important dans le progres. Quant aux commis l´Etat´qui sont sencés instruits devrait savoir que les citoyens ne sont pas prés á gâcher leur vies et qu´ils savent pourquoi ils ont fait la Révolutions; c´est parce qu ils ont des droits á faire valoir.
