Les enseignements de la relance du projet de la cité de la culture
La relance ce dimanche 27 mars du projet de la cité de la culture va permettre à Tunis de se doter dans 18 mois d'infrastructures culturelles dignes d'une grande capitale ce qui la mettra au moins au diapason de ses soeurs maghrébines. Ainsi donc, 115 ans après la construction du théâtre municipal de Tunis, ce sera le premier édifice dédié à la culture qui verra le jour dans notre pays. Et dire qu’il s’est trouvé au lendemain de la révolution un ministre de la culture pour qualifier ce projet de dispendieux et de le comparer à une bâtisse stalinienne.
Mais l’intérêt de ce projet ne réside pas seulement dans le fait qu’il va impulser l’activité culturelle dans le pays. Pour la première fois depuis la révolution, on sort de l’immédiateté pour se projeter dans l’avenir avec ces grands projets qui repoussent comme des champignons. On s’est focalisé sur la cité de la culture parce qu’elle est la plus voyante, mais il y a aussi les autoroutes du sud et du nord-ouest qui redémarrent sur les chapeaux de roue, ces échangeurs qu'on érige à tour de bras, signes que la Tunisie se remet enfin au travail, malgré tout.
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Bien sur qu'il faut achevé ce bâtiment malade en plein centre de la capitale, mais il faut aussi le doté et l'enrichir de toute notre histoire culturel, et ce n'est pas ça qui nous manque uniquement, d'une médiathèque, d'une salle de cinéma, d'un ensemble touchant l'ensemble du domaine culturel. L'activité culturelle doit être présente dans l'ensemble de nos villes petites et moyennes, comment voulez vous que nos jeunes aujourd'hui puissent s’émanciper et s'ouvrir vers d'autres cultures du monde, au lieu de tomber dans les mains des fanatiques religieux et qui sait encore. Oui, il faut que cette cité culturelle voit le jour au plus vite. .
