Zitoun et Bhiri : Ennahdha n'a pas lâché Chahed
On pensait que le sort de Youssef Chahed à la tête du gouvernement était scellé, et qu’il avait été sacrifié sur l’autel du consensus retrouvé lors de la dernière rencontre entre Béji Caïd Essebsi et Rached Ghannouchi. Coup de théâtre : voilà que deux dirigeants d’Ennahdha, connus surtout pour leur proximité avec le président de ce mouvement, Lotfi Zitoun et Noureddine Behiri embouchant presque concomitamment ce mercredi la vieille antienne de la « stabilité politique», nous annoncent qu'Ennahdha soutient toujours Chahed à condition qu'il renonce à se présenter aux élections de 2019.
Apparemment, le feuilleton du départ de Chahed n'est pas près de connaître son épilogue.
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Si les Islamistes lâchent sérieusement YC, il faut qu'ils s'attendent à affronter les accusations américaines en matière de terrorisme et l'embrigadement des jeunes tunisiens à destination des foyers de tension (Libye, Irak et Syrie). Les loups de ce mouvement ne sont pas idiots à ce point pour scier la branche sur laquelle ils sont assis.
