Leaders dans les coulisses du remaniement gouvernemental

Le numéro de février du mensuel Leaders qui est en kiosque se hasarde dans les coulisses des laborieuses tractations en cours pour la formation d’un nouveau gouvernement et tente de répondre à la question de savoir si on est en présence d’un semi-échec ou d’une semi-réussite de Hamadi Jebali et s’il haut participer au nouveau gouvernement.

 On trouve dans le même numéro de février une interview exclusive du ministre des Finances, Elyès Fakhfakh qui y annonce pour cette année l’introduction en bourse des 10 % du capital de Tunisiana encore détenus par l’Etat et la cessions des parts publiques dans le capital de Stafim-Peugeot, Carthage Cement et Alpha Ford. Il propose aussi un hommage remarquable de Chedly Ayari à son prédécesseur et fondateur de la Banque Centrale de Tunisie, Hédi Nouira, de même qu’un coup de cœur (ou de gueule) intitulé « Tout a changé, alors pourquoi rien ne change ? » et un survol  historique du destin de la « Khaldounia », aujourd’hui au centre de batailles d’arrière-garde.

Dans ce même numéro, Wided Bouchammaoui parle de son « ambition pour l’UTICA à la suite de son élection à la tête de l’organisation patronale. Bien d’autres articles méritent le détour, dont une reconstitution historique du contexte qui, le 23 janvier 1864, avait fait de la Tunisie le premier pays à abolir l’esclavage, un nouvelle épisode des « chronique du Manoubistan » et un examen de l’hypothèse selon laquelle la tentative de coup d’Etat de 1962 serait (ou pas) un signe avant-coureur de la dictature, sans compter un document fort  intéressant de Radhi Meddeb qui plaide pour la refondation du modèle de développement.

Cerise sur le gâteau : une galerie de photos parlantes, une manière de voir l’actualité autrement et à coups d’ « arrêts sur image ».