Proposition du Président Ennaceur d'une conférence nationale politique inclusive : Beit al Hikma s’y prête bien
Rebondissant sur la proposition du président Ennaceur d’une Conférence nationale élargie, le professeur Abdelmajid Charfi s’est empressé de proposer de l’accueillir à Beit al Hikma. Le palais du dernier Bey de Tunis, converti en siège de l’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts, ne manque pas de symbolique. Construit au milieu du XIXe siècle et appelé, à l’époque husseinite, Palais Zarrouk, il est le foyer d’une pensée plurielle, riche et intelligente, qui couvre divers secteurs. Placer cette réflexion nationale, inclusive, puisant dans notre riche civilisation et s’installant dans le futur, c’est marquer la primauté de l’esprit au-delà des contingences partisanes immédiates et se projeter dans l’avenir, en toute sérénité. Même si les locaux sont modestes, sans lambris dorés, et peu commodes, Beït al-Hikma envoie ce fort message d’une maison de la sagesse.
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"Une conférence nationale politique inclusive", c'est bien beau et c'est une idée fort intéressante à plusieurs titres. Cependant les questions qui se pose seraient: - Quel cadre/contexte légal à donner à une telle conférence? - Quels sont ses objectifs et ses aboutissants? - Qu'elles sont les parties prenantes à convier à une telle conférence? - Qu'elle serait la portée ou le poids des recommandations/résolutions qui auraient été formulées par la conférence? Cela dit, une telle conférence serait bien accueillie dans un contexte politique caractérisé par la présence d'une "élite politique" effective, honnête et compétente, ce qui n'est pas le cas, malencontreusement, à hauteur peut-être 90% de nos soi-disant élites parmi les représentant du peuple qui sont en train de faire "la pluie et le beau temps" de par leur ignorance des percepts préliminaires de la politique .
