News - 27.07.2012

La présidence du gouvernement accepte la démission du ministre des finances et répond à ses accusations

Le chef dui gouvernement a accepté la démission du ministre des finances, Hassine Dimassi et chargé le secrétaire d'Etat aux finances, M. Slim Besbès d'assurer la gestion des affaires courantes du ministère  en attendant la nomination d'un nouveau ministre des finances.

En réponse à la lettre de démission de Houcine Dimassi, la présidence du gouvernement a expliqué dans un communiqué, concernant la loi d'aministie générale,  que les moyens de la mise en oeuvre de cette loi sont encore à l'étude et qu'ils seront examinés au cours du prochain conseil ministèriel.

  S'agissant de la politisation de certains dossiers économiques et sociaux, comme l'estime M.Dimassi, la présidence du gouvernement précise qu'il ne s'agit que d'une divergence des points de vue sur la manière de traiter ces dossiers.

Le communiqué ajoute que le ministre avait eu une position réservée au sujet des résultats des négociations sociales et politiques et de la politique des salaires adoptée, laquelle est actuellement examinée dans le cadre d'une concertation entre le gouvernement et les parties sociales, s'agissant notamment de la distribution des augmentations des salaires entre les années 2012 et 2013.

La même source affirme que Houcine Dimassi avait eu une position similaire (réservée) quant à la subvention des produits de base et la renonciation aux augmentations des prix, surtout ceux des hydrocarbures.

Houcine Dimassi avait exprimé une position différente de celle du gouvernement au sujet du dossier des chantiers régionaux, selon le communiqué.

La présidence du gouvernement a mis en exergue les efforts déployés par Houcine Dimassi, lors de l'accomplissemnt de sa mission au sein du gouvernement, soulignant que la politique économique et sociale est dictée par l'intérêt national suprême, l'impératif de préserver la paix sociale et de protéger les catégories démunies.

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5 Commentaires
Les Commentaires
Monia - 28-07-2012 16:13

M. Jbali n'est plus à un travestissement près de la réalité. De plus, cela ne le gêne pas d'accabler ceux qui se mettent en tavers de sa "route". Un vrai nationaliste, doublé d'un démocrate convaincu.

kichmet - 29-07-2012 16:32

Nous aurions prefere entendre mr dimassi avertir le peuple tout le peuple que depenser sans produire menea la tunisie a la faillite et de nous epargner les critiques d'apres demission ou publicite gratuite.en general les grands ministres des finances ne viennent directement des universites ils doivent faire leur preuve dans des institutions financieres et un pied de nez kamel nabli ministre des finances serait une bonne idee,si non le grand mansour moalla est toujours la.

Jalloul - 29-07-2012 23:36

Cette ingratitude ne nous est pas étrangère elle perdure depuis les temps de Bourguiba qui a éliminé tous ses opposants en les discriditant. Notre Chef de gouvernement est sur "la bonne voie" donc on a droit à espérer un nouveau dictateur mais malheureusement les temps ont changé et si Bourguiba était un dispote il a au moins le mérite de ne pas être interessé par l'argent. Il nous a fait souffrir certs mais il n'a jamais demandé d'indemnisation pour les années de détention. Mais nos nouveaux leaders veulent le beurre et l'argent du beurre. Dans la vie cher Mr Jebali on doit choisir soit le pouvoir et la prison est bien récompensée et même largement récompensée ou bien se retirer de la vie publique et demander une indemnisation pour le sacrifice et le cadeau offert au peuple. Mais avoir les deux c'est trop car en quelque sorte tout le peuple était prisonnier et la révolution a été faite par le peuple et personne d'autre ne peut prétendre le contraire.

aly - 30-07-2012 08:51

Il a entendu qu'il va être limogé ; donc il a démissionné. Il prépare son avenir, rien de plus! D'autant plus qu'il n'a que des expériences théoriques. Pour moi, il n'a rien fait de concret ( peut être qu'il a déployé des efforts mais sans resultats donc il a droit à un seul AJR). Moi ; je pense que c'est une erreur du gouvernement de nommer à ce poste quelqu'un d'inexpérimenté. Au moins on aurait pû laissser monsieur Ayed. Mais le gouvernement a été pris par "ettmaa" du fait qu'il est proche de l'UGTT( Si ce n'est pas l'UGTT qui l'a imposé) a voulu assouplir les négociations salariales mais rien de tout cela. Ce n'est plus la politique qu'on est entrain de faire c'est plûtot des plaidoiries dans les tribinaux( Le plus important pour nos chers politiciens, surtout de l'ANC, c'est plûtot d'avoir livré le criminel de guerre si mahmoudi et non les coupures d'éléctricité et d'eau ou l'augmentation des prix !!!)

candide - 30-07-2012 12:39

C'est malheureusement vrai ce que vous dite Monia. Ce n'est pas moi c'est l'autre, est la solution de facilité pour espérer rester plus blanc que la neige. N’est ce pas ceux qui s’en défendent le plus qui tiennent la bride sur le cou de ceux qui les servent ? Le peuple n’est pas dupe. Le rôle d'un vrai chef est de couvrir ses subordonnés. On en est loin. Si c'est de cette façon que ces prétendants s'apprêtent à nous gouverner, j'ai bien peur que nous allions au devant de graves problèmes aux quels c'est déjà certain, ils refusent de faire face afin de préserver leur avenir déjà bien compromis, par des mois de gesticulation sans effet positif.

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