Nidaa Tounès, l'épreuve de vérité

Merci cher Abdelhamid d'engager le débat et de ne pas tomber dans un mutisme coupable. Juste pour la mémoire, Bourguiba créateur de l'Etat national et fondateur de la Tunisie moderne, s'est aussi comporté selon la même logique, avançant un Tartempion puis se rétractant sentant la débandade et la démobilisation des ses troupes. La démocratie est une épreuve au quotidien dont la meilleure des vertus et sans conteste d'assumer en entier les conséquences de ses mauvais choix.

Les débats, il y en a eu beaucoup! Je suis de ceux qui, le long de la période 2011-2014, ont appelé au ralliement des forces 'démocratiques' face aux périls qui s'étaient déjà annoncés dans les discours des débutés de la majorité parlementaire et de leurs alliés à l'extérieur comme à l'intérieur. Quand Front Pop, Nida, Masar, et Nida ont concerté leur travail, il y avait de l'espoir et donc un sens de sérénité chez la majorité des citoyens déçus par le bilan négatif de la Troïka dont la pratique de la langue de bois et du népotisme ne sont pas des moindres fautes. le ralliement de masse a eu lieu...Puis la lutte des égos prit la relève; on assiste à des coups de théâtre, de voltes-faces, etc. Cette période préélectorale est, à mon sens, la période cruciale, car elle appelle à des analyses approfondies et urgentes pour pouvoir prédire les alliances contre_nature susceptibles d'avoir lieu en ces temps ou la pragmatique politique peut pousser des arrivistes à faire des promesses de "ne pas s'allier avec le parti X"; mais par la suite cette promesse s'avère une ruse électorale. QUE se passera-t-il si je vote, Nida? Nida fera-t-il ce qu'il a promis de ne pas faire? Et si Je vote Front Pop, Ce parti sera-t-il en mesure d'être un part à la hauteur de la géopolitique internationale et ses vicissitudes économiques? dans un monde dont la politique est conçue par les compagnies et organisations internationales?

L'article me semble bien léger car il n'essaie pas de chercher les causes, les raisons d'une telle fragilité à quelques semaines des élections. Peut être que les dirigeants du Nida se sont reposé sur leurs oreillers, en pensant qu'àà une seule chose : le rejet d'Ennahdha sera son programme.. Malheureusement pour le parti.. Ennahdha a travaillé et a gardé son conctact avec le peuple. Nida est resté dans sa tour et ses dirigeants ne se sont aps rapprochés de la base pour découvrir la réalité.. Maintenant, il serait intéressant de ne pas mettre les causes d'un éhec sur le dos de l'adversaire... car Nida a bien eu assez d'alliés pour avancés ( UGTT, médias, société civile etc..).. Mais quand on est loin de la réalité, on ne peut l'atteindre en se retrovuant entre barons dans des hôtels.