News - 08.12.2015

Un exemple vivant de partenariat Tuniso-Jordanien Sadira exporte sa technologie des pépinières

  Un exemple vivant de partenariat Tuniso-Jordanien Sadira exporte sa technologie des pépinières

Amman – De l’envoyé spécial de Leaders, Taoufik Habaïeb. Au-delà des belles paroles, de magnifiques réalisations concrètes. La grande pépinière de plants d’oliviers et d’arbres fruitiers implanté par la compagnie tunisienne Sadira, présidée par Shabi Mahjoub, avec ses partenaires espagnol et jordanien, non loin d’Amman en offre un bel exemple. Sur une superficie de 50 000 m2 dont 16 700 m2 de serres, ce projet pilote, Agromellora Middle East inauguré mardi par le chef du gouvernement tunisien, produit 3 millions de plants destinés à la Jordanie et nombre d’autres pays de la région, notamment l’Arabie Saoudite, explique à Leaders, Khaled Dridi, directeur général. 

En connaisseur

Ravi d’inaugurer pareil projet dans un domaine qui lui est très proche, l’olivier, et qui incarne parfaitement une coopération triangulaire, réunissant la Tunisie, l’Espagne et la Jordanie, le chef du gouvernement Habib Essid ne peut s’empêcher de dire : « Ici, je suis chez-moi ». Cette fois, ce n’est ni les actionnaires, ni les dirigeants qui lui font la présentation, il en connaît tous les détails, et se fera le plaisir de faire le guide pour le ministre jordanien chargé de l’accompagner tout au long de sa visite officielle. Parfois, il s’adressera à Khaled Dridi pour lui poser des questions très pointues, celle d’un oleiculteur qui cultive lui-même (maintenant seulement les dimanches) ses quelques dizaines d’oliviers. Il n’est pas le seul, dans cet enchantement. Son conseiller aux Affaires économiques, Ridha Ben Mosbah, Ingénieur de l’Ecole des Mines de Paris (ancien ministre du Commerce et PDG de la STEG, du Groupe chimique et de la CPG), s’est lui aussi converti à l’oleiculteur, arrosant lui même ses plants d’olivier.

Sadira, une grande réussite tunisienne

Il faut dire que Sadira et ses partenaires constituent la pointe du progrès scientifique dans le domaine. « Nous ne vendons pas des plants, précise Dridi, mais apportons notre assistance technique à nos clients pour les accompagner tout au long de la culture jusqu’à l’entrée en production. Depuis la Tunisie, nous opérons sur les pays voisins, l’Algérie et la Libye, faisant de ce projet à Amman, fort de 70 personnes dont trois ingénieurs tunisiens, une plateforme pour la région. On se prépare pour aborder le marché égyptien qui annonce une grande opération de 100 millions de plants d’oliviers. »  Dès la fin de la cérémonie d’inauguration, il rattrape un avion à destination de l’Arabie Saoudite où le réclame un gros client. Le PDG de Sadira, Sahbi Mahjoub, lui est de l’autre côté, aux Etats-Unis, négocier un gros contrat. Leurs partenaires espagnols et jordaniens, présents à Amman célèbrent avec eux ce lancement en Jordanie. Un exemple qui doit faire des émules.

 

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