Opinions - 18.02.2014

5 Projets pour garantir 500.000 nouveaux emplois en Tunisie à la fin de 2015

Le cri que Mohammed Bouazizi a poussé en Décembre 2010, a été suivi par des milliers d’autres jeunes, qui comme lui ne demandaient qu’une chose: travailler et vivre dignement. Le droit au travail, qui est un droit humain universel et fondamental, doit être garanti à toutes et à tous. En fait,il n’y a pas de vie digne sans un travail et un salaire décents.

Le 22 Janvier 2014, j’ai publié dans ‘Leaders’ un article qui s’intitule: «Et si la solution exigeait qu'on invente un nouveau modèle de développement?» .Les différentes réactions que j’ai reçues sur différents media m’ont encouragée à poursuivre ma réflexion et à proposer quelques idées concrètes car je demeure fondamentalement convaincue, comme certains tunisiens,qu’il est nécessaire d’ouvrir un débat national sur le modèle de développement dont nous avons besoin. Je n’ai d’ailleurs pas l’ombre d’un doute que notre génie collectif est capable d’inventer un tel modèle.

J’ai aussi conscience de la multi-dimensionnalité que devra avoir ce modèle et en étant simplement juriste, je n’ai pas la prétention de proposer des solutions économiques, socio-politiques, géostratégiques…etc. C’est pour cela que je sais que ce n’est qu’en mettant,non seulement nos connaissances en commun mais surtout partager nos idées opérationnelles,et desactions réussies sur le terrain, que nous y arriverons.

Je suis en admiration en face des expériences de certains pays, qui à la sortie d’une crise, d’un conflit, d’une révolution ou d’une guerre, se sont mis à réfléchir à des solutions très innovantes, à court, moyen et long terme pour le bien-être de leur peuples. En fait, si nous concentrons nos efforts sur la notion de bien-être et de bonheur, nous pourrons assurer le meilleur modèle de développement. Certains pays ont d’ailleurs arrêté de mesurer leur développement en fonction de leur Produit Intérieur/National Brut ou quelconque indicateur économique et désormais, ilsmesurentleur développement en fonction du degré de bonheur de leurs citoyens. Le Rapport Mondial de 2013, sur le bonheur en tant qu’indicateur de développement vient de paraitre ce mois-ci, sous le titre: «World Happiness Report, 2013».

Ce dont la Tunisie a besoin, ce sont différent projets prêts à être implémentés aujourd’hui, et qui puissent œuvrerà l’insertion progressive et rapide de 750.000 tunisiens dans le monde du travail. Notons que les derniers chiffres du chômage nous donnent un pourcentage alarmant de 15,7%.Pour les jeunes diplômés, il est de 33,5%, et il est de 43,5% pour les jeunes filles.

Cet article se propose de présenter une stratégie basée sur 5 projets capable d’offrir 100.000 possibilités d’emploi par projet totalisant un demi-million d’emploi en 22 mois. Certain de ces projets ayant déjà réussi dans d’autres pays Arabes, seront très facilement transposables en Tunisie. D’autres sont implémentés dans d’autres pays en dehors de notre région, mais peuvent tout aussi bien être adaptés et établis en Tunisie.
Afin de réussir cet exploit, toutes les énergies, bonnes volontés et engagement de très grandes franges de la société doivent œuvrer ensemble à assurer un financement adéquat.

Ces projets seront basés sur les valeurs universelles des droits humains et du respect de la dignité humaine. Ils seront aussi basés sur le devoir de solidarité que ceux qui ont un travail ont vis-à-vis, de ceux qui n’en ont pas.Cette même solidarité qui a toujours existé dans la société tunisienne et qui s’est manifestée durant la révolution et après.

1er Projet: Première expérience des diplômés vers leur premier emploi

Harmoniser les besoins des jeunes diplômés avec les besoins du marché du travail:
Beaucoup de jeunes diplômés, à la recherche d’un emploi, ont de l'énergie, des connaissances de base et quelques compétences. Or la première question qui leur est posée dans les interviews d’embauche est  : Quelle est votre expérience? D'autre part, la plupart des compagnies du secteur privé et des organisations de la société civile ont la capacité d’accueillir des stagiaires qui doivent être bien identifiés et préparés, pour leur donner justement cette expérience, moyennant une indemnisation décente, en cas de besoin. Un projet similaire a été en mesure de faire bénéficier de cette ‘Harmonisation’ plus de 350.000 jeunes, dans un pays Arabe. 60% de ceux-ci ont pu trouver un emploi à la suite de cette expérience, et les 40% restant, ont choisi de poursuivre des études dans un autre domaine ou d’approfondir leur formation supérieure en la couplant avec l’apprentissage d’une langue étrangère, de l’informatique ou autre. Cette expérience peut être mise en place très rapidement en Tunisie.

2eme Projet: Pour une plus grande résiliencedes jeunes

Plusieurs segments de la jeunesse tunisienne est en train de faire face à des défis majeurs: pauvreté, violence familiale, toxicomanie, exploitation sexuelle, délinquance juvénile…etc. Des approches basées sur les compétences de la vie, l'intelligence émotionnelle et les programmes de résilience de la jeunesse ont été appliqués dans un certain nombre de pays Arabes avec un succès remarquable. J’ai moi-même assurer ce genre de formation à Djibouti, au Yémen, à Gaza et au Kuwait…. Nous pouvons désormais mobiliser une large proportion de la jeunesse avec la participation significative de la communauté mettant en œuvre ces approches.De plus, il est très urgent que la Tunisie mette en place une stratégie nationale de lutte contre la drogue. Une stratégie qui peut, avec exactement le même budget que l’Etat tunisien est en train de dépenser, sans résultats malheureusement, offrir de désengorger les postes de polices, les tribunaux, et les prisons. Avec l’engagement et la bonne volonté de tous, cette stratégie peut être mise en place demain.

3eme Projet: Repenser le modèle coopératif

Le modèle coopératif, en Tunisie, est lié, dans l’esprit de la majorité, à un échec. Cependant, la société civile, l’a appliqué d’une manière différente et très réussie, dans certains pays arabes. Les coopératives basées sur le travail collectif des communautés locales, incluant les coopératives d’achat, a obtenu des résultats qui méritent qu’on repense ce modèle et qu’on l’adapte pour l’appliquer chez nous. L'environnement international est de plus en plus propice à la coopération Sud-Sud encourageant l’élargissement et l’approfondissement de cette expérience. Et si le terme «coopérative» peut être mal-interprété, changeons-le, mais gardons l’essence de ces mécanismes basés sur la solidarité communautaire.

4eme Projet: Promouvoir les projets écologiques par et pour les jeunes

Les projets écologiques sont un outil efficace qui devrait être mis entre les mains de chaque communauté urbaine et rurale pour atténuer les problèmes environnementaux et ceux liés au manque d’eau potable, qui ont un impact considérable dans nos régions. Nous devons aussi compter sur la sagesse créatrice de nos personnes âgées afin de maximiser les avantages de l'utilisation des ressources locales. Cet échange d'expériencesentre les générations est la pierre angulaire de la réussite de ce modèle. Répliquer à grande échelle ce modèle que j’ai pu expérimenter, personnellement, dans le Sud de l’Inde, pourrait apporter une réponse à la pénurie d'eau et proposer des solutions écologiques aux défis majeurs auxquels font face nos régions rurales. Les jeunes des régions pourraient mettre en place ces solutions innovantes et durables qui pourraient les inciter à rester dans leurs villages et être fiers de contribuer au développement de la terre de leurs ancêtres. Ces projets nécessitent très peu de financements et peuvent être mis en place dans un avenir très proche.

5eme Projet: Promouvoir l’indépendance socio-économique des jeunes femmes

Les projets intégrant le plaidoyer, la formation aux droits humains ainsi que différent outils assurant l’indépendance financière et économique, y compris le micro-crédit et le développement communautaire pour les femmes et les jeunes filles ont montré un succès remarquable dans plus d'un pays Arabe. Mobiliser des partenaires nationaux, dont notre communauté de tunisiens à l’étranger, peut développer ce modèle intégré et faire face au chômage des jeunes filles rurales et urbaines vivant dans des quartiers pauvres.

En conclusion et pour compléter le tableau autour de ces projets, j’expliquerai dans mon prochain article :

1) Les Besoins en formation; 2) L’impact favorable sur toute la communauté; 3) Le budget adéquat et comment le trouver; 4) Les différentes étapes à accomplir, 5) Comment transformer la bureaucratie en alliée du développement, 6) Comment transformer nos ambassades en agences pour l’emploi œuvrant à procurer 100.000 emplois dans les deux prochaines années…etc.

En attendant, et comptant sur notre génie collectif, j’apprécierai de recevoir vos idées sur des projets similaires. Ces idées peuvent être partagées online dans la rubrique: ‘Commentaires’en bas de cet article. Je m’engage à compiler toute la liste et la mettre en annexe de mon prochain article.

khadija Moalla

Tags : Tunisie  
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38 Commentaires
Les Commentaires
bachir - 18-02-2014 15:41

Mme j'ai bien li votre article et les projets que vous proposez peuvent etre realises en tunisie si l'état et ses organismes ainsi que la societe civile ttes les competences se mettent au travail.mai malheureusement apres 3 ans du cri de bouazizi jai limpression ke rien n'a changé et on reprend les mmes reflexes , les mmes habitudes... mm les jeunes qui se sont revoltes , ils veulent tous travailler ds la fonction publique surtout ceux des cregions de l'interieur . en tunisie on a aussi un pb de mobilité geographique et professionnelle , peu de gens changent dactivite ou de domicile . et comme paradoxe , la tunisie de part sa geographie et sa structure territoriale ( 250 km de largeur , 600 de longeur ..) donnent la possibilité aux gens et surtout les jeunes de l'interieur de se deplmacer facilement vers les regions cotieres et le grand trunis a la recherche d'une vie meilleures ds des conditions meilleures parfois c mirage et la ils travaillent ds des conditions de misere et des salaires de misere ( offre de mlain déoeuvre plus ke la demande) et ne peuvent plu revenir ds leur regions dorigine ............. c kelkes reflaxion il faut des assises nationaux poure lemploi et le developpement il faut mm changer les titres et les intitulés des programmes et des structures pour donner un choc permettant de realiser de vrai changement et surtout le modele de developpement je voi kon a garder les mmesq appelations des programmes de dseveloppement PDRI ? PDUI ? TANMIA RIFIA ........, wilaya mouatamadia , omda ........qui nous renvoi aux annees 70 ou est l'imagination linnovation . je crain ke c trop tard , nn jespere ke nn les tunisiens c des gens capables de tout ,

Ammou - 18-02-2014 15:59

En toute objectivité, je vous remercie pour vos deux articles dont l'un a fait l'objet d'un commentaire de ma part.Votre expérience et vos idées méritent plutôt de nombreuses tables rondes d'échange de réflexions car je ne souhaite pas que certains aient tendance à répéter tout bas ce que d'autres disent tout haut : voilà encore des déclarations pour créer des centaines de milliers d'emploi !!! loin de vous ma pensée pour une telle tendance mais il faudrait faire un effort d'exposer en public vos idées au sein d'institutions liées à la Société civile.Merci.

melli - 18-02-2014 16:06

changez les lois du travail vers plus de flexibilite creera beaucoup d emplois. encouragez le temps partiel,car un demi salaire vaux mieux que pas de salaire du tout. Assouplissez l octroi des licences commerciales,cafes,restos,bars,taxis,louages etc...creera beaucoup d emplois Donnez des prets aux jeunes pour creer leur entreprises sans demander de garanties qu ils n ont pas. Developpez a outrance la formation professionnelle de haut niveau.voici quelques idees pratiques pour vous aider

abid kamel - 18-02-2014 18:08

bonjour madame! je trouve vos idées intéressantes mais je voudrai avoir des éclaircissements sur le n°2 ainsi qu'un exemple concret.d'autre part vous citez un pays arabe en exemple,c'est bien mais donnez nous le nom svp merci à vous lire!

Kaïs - 18-02-2014 22:38

Je commence par vous remercier pour votre article. C'est clair que l'échange d'idées ne peut que faire avancer les choses (pour commencer déjà, en attendant leur mise en application). De mon côté,je pense qu'on a du potientel dans l'agriculture. On peut développer ce secteur comme l'a fait par exemple le Maroc qui est devenu un grand exportateur de légumes pour l'Europe. C'est un domaine qui ne demande pas de compétence directe on va dire mais de moyens surtout et de l'investissement (argent). Bien sur la recherche peut faire avancer les choses aussi dans ce domaine. Autrement il y a le secteur de l'énergie solaire ou renouvelable en général. Le traitement et le recyclage des déchets... Il faut aussi un état des lieux des compétences demandées sur le marché du travail et qui manquent pour cibler les formations que ce soit pour le recyclage des jeunes diplômés ou bien les futurs diplômés... Il faut aussi mettre en place un système efficace d'embauche c'est-à-dire entre l'offre et la demande d'emploi avec des mécanismes d'encouragement à l'embauche des jeunes par les sociétés privés. Faire des échanges avec les pays asiatiques qui sont en plein développement vu que c'est compliqué de faire ces échanges avec l'Europe. Signer aussi des contrats avec eux de coopération...etc. En parlant d'état des lieux pour les offres et demande d'emploi, je ferai aussi l'état des lieux des compétences actuelles des demandeurs d'emploi pour mettre en place la stratégie nécessaire selon la région et les autres données... Baisser les imnpôts pour les entreprises qui investissent et qui engagent... Développer un système de sous-traitance avec l'Europe dans certains domaines...ou encore le secteur "Service", je ne parle pas du bas de gamme genre les hotline etc mais des vraies services, ça peut être dans l'informnatique ou autre.... Bref.... j'ai beaucoup d'idées choufouli juste un poste béhi hani jey ;-))

SAKET - 19-02-2014 00:10

Investir les revenus du phosphate et peu de pétrole et gaz (soit 1€ millard /an ) sur 5 ans. Ceci dégagera la Tunisie de toute misère! Modèle réuissi celui du Luxembourg et de la Suisse! Pourquoi pas en Tunisie?... on peu etre la suisse du MENA et du CONTINENET AFRICAIN. Suis ingénieur polytechnicien , j'ai les avant - projets que je peux transformer en projets réels et faisables et offrir les résultats à mon peuple! Qui me tendera l'oreil? ... Ben Jomaa ... ? non! Il aura peur de mon excellence, brillance et succès... plus que sur! SAKET

berger - 19-02-2014 03:47

C´est que vous avez tant d´intêret et de passion pour faire quelque chose pour le pays. Vous avez vous même de l´expérience dans ces domainses. Je pense qu´il faut aussi construire l´infrastructure surtout dans les regions, il ya le probleme de la santé däns ces régions et les écoles,lesquelles devraient être plus développées que les actuelles. Il faut former pour l´avenir et non pas colmater les trous meme si ca aussi est interessant. Je voudrais dire quelques Remarques sur le rapport "World Happeness report 2013. Moi meme je vis dans un pays scandinave et ces pays ont les premières mentions. Il n´ya aucun doute que ces pays ont realisé ce qui est necessaire à l´homme: logement décent, travail. santé, crèche transport,là où il ny a pas de pétrole ont met tout pourque les gens utilisent la bicyclette pour économiser l´energie, il s´agit de la Suède et le Danmark ne produisent pas beaucoup de petrole, etc.. Mais attention les gens respondent à des question qu´on leur pose, et c´est vrai toutes les choses necessaires sont realises. Seulement il faut savoir que c´est sur le plan quantitatif et non qualitatif, surtout pour les question oû la personne elle meme doit pouvoir choisir. Mais tout ce qui relève de la technique est realisé. Un exemple on costruit de bonnes écoles mais on ne peut pas avoir partout de bon maîtres ou proffesseurs, car là il ya un probleme , c´est l´homme on ne peut pas le mesurer ni prévoir les repercussions de sa formation. C`est la meme chose pour la santé , là on peut faire une campagne pour la santé mais cela ne veut pas dire que tout le monde va être en bonne santé. Je peux donner un exemple de moi-même: j´ai un certain age selon le calandrier,mais je parait 20 áns plus jeune , et les gens ne le savent pas et quand ils arrivent de le savoir parceque je le leur dis moi-même il s´étonnent vraiment,et il me disent tout mes respects. Pourtant je vis comme eux mais moi , il me semble en tout cas, que je sais ce que je fais et ce qu´il m´entoure. Donc il me semble qu´il ya une donné qu´on ne peut pas mesurer. Est. -ce qu´ils sont heureux ceux qui on connu mon cas. Je ne le crois pas parce que tous aiment paraitre plus jeune er peut être vivre plus . Cette Remarque donne à penser je pense , et ca donne les limites de Bonheur dont on parle ici.

touhami garnaoui - 19-02-2014 09:32

A la demande qu'en pensez-vous, je réponds: ce n'est pas son métier même si elle a eu la fortune (je ne sais comment) de travailler à Gaza, au Yemen et à Djibouti. Il faut jeter aux orties cette littérature pour sous-développés.

sofiane - 19-02-2014 10:14

Merci Madame pour ces réflexions, la Tunisie n'est pas l'Inde ou le Koweït. Personnellement, je pense qu'on doit passer OBLIGATOIREMENT par la démocratie locale: Omda, Maire, chef de Police, municipalité...car les régions savent mieux que vous et moi leur situations et peuvent appliquer correctement le modèle SWOT sur leur situations. C'est ne pas l'administration centrale qui peuvent faire ce travail avec des nominations aléatoires et avec de copinage. Je pense, Madame, qui il faut changer d abord la mentalité, éduquer a nos enfants le civisme et le patriotisme, changer le système éducatif (au moins gentiment) et donner le temps au temps. On a besoin des patriotes et des vrais Hommes d'état. Je vous souhaite, Madame, bon courage et bonne continuation et beaucoup de patience avec une administration et des lois qui doivent être adaptées avec votre et notre ambitions. Beaucoup du travail attende notre pauvre Tunisie...Au travail!!!

fathi - 19-02-2014 12:38

I wish to add an other proposal to the 5 projects, kindly proposed by Ms. Khadija Moallahere. Every ministry should develop pilot projects in different fields; agriculture, industry, tourism etc. The goals have to be simple: Producing goods in need by domestic and or foreign markets within reach (exp.agricultural products). These pilot projects should be planned by highly qualified personnel from different ministries , with different backgrounds and practical experience relevant to each project. The pilot plans have to be planned now, and their budgets prepared with a clear ROI (Return On Investment ) commitments. The plans have to be carefully evaluated then approved for execution. During execution phase, continuous follow up and evaluation must be maintained and feed back to plan of origin must continue. When pilot projects are executed, operation teams must be put in place. Members should be selected from the region where the project is installed. The project management team should keep monitoring and providing guidance to operation teams who are now, with the planning team, responsible for output (the fruits). They musts meet the targets and respect the ROI commitments so other new projects can be initiated. The point here is to develop successful pilot projects to be customized and copied to produce different goods in multiple locations in the country. This process will contribute to employing a variety of laber: Project managers, Planning, evaluation, execution and operation staff. All these different backgrounds will work together in full harmony so to share happiness of working, producing and succeeding. Fathi Tokyo, Japan

Franzaoui - 19-02-2014 15:00

Bonjour, Je ne vois aucun projet mais simplement des idées d'amélioration et rien de concret.

Mahfoudi Samira - 19-02-2014 16:33

Bonjour très chère Khadija, C'est un énorme plaisir de te retrouver à travers cet article que je trouve très intéressant dans le sens où les points développés sont essentiels pour le développement économique du pays afin d'éradiquer le chômage des jeunes et favoriserl'émancipation des femmes. L'Etat tunisien doit s'impliquer dans tous ces projets de développement qui passent nécessairement par une réforme législative afin d'instaurer une véritable politique de l'emploi qui doit apparaître comme un ordre du jour politique prioritaire! Sans une réelle politique de l'emploi, cela ne pourrais malheureusement pas aboutir. L'écololgie, la création d'entreprise, le travail des femmes..Sont autant de sujets cruciaux qui nécessitent de véritables prises de position...La démocratie est en marche en Tunsie, donc l'espoir que ces mesures aboutissent reste entier! J'ajouterai un petit point : mettre en place une vértible statégie de Ressources Humaines en Tunsisie, ce domaine est vaste mais il englobe tous les aspects du développement personnel du salarié, enquêter sur les véritables besoins , diversifier davantage l'offre en matière touristique , mais aussi le consulting , mettre en place des doctorats professionnalisants dans le domaine de l'industrie par exemple, cela donnerait à la Tunisie, des personnes hautement qualifiés désriant développer leur pays et éviter la fuite des cerveaux par la motivation à travers la formation et le salaire etc... Merci encore pour ton article Khadija, J'attends la suite avec impatience, Bien à toi, Samira

kamel Rabbo - 19-02-2014 18:34

Chère Madame Merci d'avoir pris l'initiative pour encourager un dialogue et pour essayer de trouver une solution et d'absorber le problème de chômage en Tunisie. Je vous souhaite d'avoir beaucoup d'aide dans votre démarche. Vous estimez créer 500 000 emplois en 22 mois avec votre projet. Pourquoi pas ? Je pense qu'il y a beaucoup de solutions pour créer des emplois, l'essentiel s'est d'essayer et de ne pas se décourager. Avec un peu d'imagination et des idees simples, il y a possibilité de créer des emplois et d'absorber le chômage en Tunisie. Il suffit d'un peu de sacrifice et de bonne volonté. Une taxe de 1% d'augmentation sur les produits de tabac "cigarettes" et 1% sur tous les produits financiers. "Tout ce qui est paiement bancaire ou postal ainsi que les mandats que les émigrés envoient de l'étranger comme aide familiale." Cette taxe de 1% sur tous les produits financiers sera destinée pour un budget de développement en parallèle des projets de l'Etat. En Tunisie, il y a des éminents juristes pour établir un plan de gestion et des règles pour éviter toute corruption. La première chose qu'un médecin fait pour ausculter un malade c'est de prendre son pouls. Le pouls d'un pays, c'est le niveau d'instruction, l'infrastructure, le transport en commun, des bibliothèques et des piscines pour la santé de l'esprit et du corps, encourager les sociétés de services et d'exportations et d'essayer d'augmenter le commerce et les relations d'affaires avec les pays arabes et africains. Lutter contre l'islam politique et son bras armé les salafistes parce que l'Islam ignorait la possibilité d'une séparation entre l'Etat et la religion.L'Islam est une culture et non une politique. L'Islam politique fera de vous des Béni-oui-oui. Eviter de recourir aux services de la Banque mondiale et du FMI et de ne compter que sur vos propres forces et de vos capacités. Le dialogue et des sociétés de think-tank seront les bienvenus et encouragées pour tels projets de développement. Un exemple l'achat d'un bateau usine pour aller pêcher du poisson dans l'Océan au large des côtes du Maroc en cooperation avec ce pays. le produit de la mer est inépuisable. Une grande parti du bénéfice dégagé du produit de l'exportation peut servir pour amortir le budget d'achat du bateau et de gestion et le reste des bénéfices retournent dans la casse du budget pour le développement. D'autres projets de développement peuvent étre créer et chacun emmene sa pierre de construction pour le développement ainsi que absorber le chômage. Bien à vous Kamel

Jalel - 19-02-2014 19:27

Arrêtons de rêver que nous pourrons, avec le peu de ressources dont nous disposons, devenir un jour champions des technologies, du modernisme. Les types de modèles économiques et de développements que nous sommes en train de suivre depuis plus de 50 ans, ne peuvent pas nous pousser à concurrencer des modèles qui ont des milliers de points forts bien supérieurs aux pays qui sont en voie de développement depuis un demi siècle. Or pendant cette période, les pays développés et industrialisés sont passés à des vitesses supérieures et arrivent à vivre bien autrement. Ce qui fait que le système du tiers monde ne peut que tirer des miettes de profits sociaux et économiques, et ces miettes ne sauraient suffire à tous, il y aurait toujours de la pauvreté en grandes masses. Pour être positif et progressiste, il faudrait puiser dans nos grandes ressources humaines et tout notre patrimoine acquis de par notre histoire, deux grands atouts que les pays Développés Industriels ne possèdent pas : 5.000 ans d'histoire, avec les passages ou règnes de 150 Civilisations différentes, l'apport de 100 Ethnies de par le monde, nous possédons plus de 2.000 sites archéologiques ou monuments historiques de tous les temps. Si nous pensons à faire revivre en réel, quelques unes de ces civilisations, les plus impotantes du moins, avec la participation de nos chomeurs, avec l'appui académique de nos diplomés du supérieur, des financements internationaux dans le cadre de partenariats et non d'endettement, alors nous aurons des avantages distinctifs qu'aucune autre nation au monde ne pourra égaler. Ce n'est pas de la théorie, comme beaucoup d'autres projets, mais il y a une multitude de projets déjà identifiés, étudiés, prêts à être mis en application, et rentables à très court terme. à suivre ......

Souhaila Moalla - 19-02-2014 21:11

Great article!!Education and raising awareness are the best investments next generations can benefit from. We have to encourage our youth to dream, hope and believe on achieving and overcoming obstacles. We should also find a way to attract corporations and even start-ups to outsource and invest in Tunisia.

Amina Moalla - 19-02-2014 21:19

Les cinq projets que vous présentez sont plus des axes stratégiques de développement d'une politique de l'emploi. Il ne s'agit pas à proprement parlé de projets opérationnels qui pourraient donné lieu à des estimations en terme d'emplois à créer. Aussi, le titre de l'article mériterait-il d'être reformuler comme suit : "Cinq axes stratégiques d'une politique de l'emploi". Par ailleurs, et concernant le premier "projet" ou axe, signalons qu'en Tunisie, celui-ci est déjà mis en place, et ce depuis plusieurs années avec l'accueil par les sociétés privées et les associations de stagiaires avec indemnité versée pour moitié par l'Etat. Il en est de même pour le cinquième projet pour lequel l'Etat et la société civile ont fait, depuis bien longtemps, de très gros efforts.

Abou Malek - 19-02-2014 21:54

Vos idées sont généreuses. Encore faut-il que les Tunisiens se décident enfin de se remettre au travail et de redécouvrir la "valeur" travail qu'ils semblent avoir égarée depuis la Révolution. Des pays comme l'Allemagne et le Japon ont pu se remettre debout après 1945 grâce au travail. Pour être plus pratique, nous sommes dans la situation d'un pays qui sort d'une situation de guerre ou de celui qui vient de recouvrir son indépendance. Dans ces conditions, c'est en premier lieu à l'Etat (comme au début de l'indépendance) de lancer de grands travaux (routes, viabilisation, grands projets immobiliers) créateurs d'emplois et susceptibles de baliser la voie devant les investisseurs privés. Dans le même cadre, l'Etat devrait investir massivement dans l'énergie solaire et plus particulièrement dans le secteur du dessalement de l'eau de mer grâce à l'énergie solaire. L'invention open-source du designer italien Gabriele Diamanti, qui a mis au point "Eliodomestico", un éco-distillateur qui transforme l'eau salée en une eau potable grâce à l'énergie solaire, pourrait être mise à contribution pour développer notre régions sahariennes, véritable trésor d'énergie solaire non utilisée. (http://www.mediaterre.org/international/actu,20140127110158.html). L'exemple de l'Allemagne qui accomplit des miracles grâce à ses investissements dans l'énergie solaire (alors qu'elle en a si peu en comparaison des ressources gigantesques de notre Sahara) sont là pour nous interpeller. (http://uk.reuters.com/article/2012/05/26/us-climate-germany-solar-idUKBRE84P0FI20120526)

Soumaya AYADI JMOUR - 19-02-2014 22:42

Mme votre article est fort intéressant sauf qu'il n y a pas de volonté politique, quand j'étais aux archives nationales j'ai fait une proposition au PM avec études d'opportunité et financière à l'appui pour créer des start up régionaux chargés de la numérisation des documents susceptibles d'être brûlés ou perdus surtout au niveau des justices cantonales et les recettes des finances afin de mettre le premier embryon de l'administration électronique et qui peu résoudre le problème des diplômés de l'institut sup de documentation + ceux des filières littéraires et des gestionnaires qui seront formés et assistés par le personnel des archives nationales, une étude qui a convaincu plusieurs décideurs de l'époque (équipe de M.Mohamed Ghanouchi) malheureusement avec BCS le projet est tombé à l'eau.

Mohamed - 20-02-2014 08:01

Ces idees sont en train d'etre mises en oeuvre en Tunisie dans le cadre de projets finances et/ou appuyes par des agences gouvernementales et autres internationales. Les leçons apprises nous indiquent que c'est de loin plus complique que ce que vous exposez. 500 000 emplois en 22 mois, 100 000 par projet ... Trop simpliste et trop ignorant des dynamiques et specificites du pays.

Dorrakhaled - 20-02-2014 15:51

Je pense que un des problèmes majeur du marché de l'emploi en Tunisie est le non respect des recruteurs aux candidats et à leurs employés. Je souhaite travailler un jour avec des personnes professionnelles qui respectent leurs employés, respectent leurs RDV, donne la possibilité à leurs employés de se développer, d'apprendre plus et même de commettre des fautes Découvrez mon CV avec ce lien http://www.doyoubuzz.com/dorra-khaled

Mourad Makdadi - 20-02-2014 16:36

1ère lettre à Monsieur Mehdi Jomâa, Premier Ministre 1. Je me présente : Je suis un simple citoyen tunisien. J’envisage de vous adresser plusieurs lettres. Je ne vise que le bien de mon pays. 2. Nos économistes et nos grands décideurs ont toujours dit qu’ils ont peur de l’inflation alors que celle-ci a toujours battu son plein en Tunisie et dans tous les pays du monde sans exception. Il y a à peine un mois, la TV nationale nous a informés que l’inflation a atteint 6 % en 2013. Pour éviter, apparemment, l’inflation, ils ont choisi la misère pour le peuple tunisien, une détresse et un dénuement qui durent depuis 58 ans (2014 – 1956). Personne au monde ne peut arrêter l’inflation parce qu’au moins 70 % des êtres humains sont nés avec une envie insatiable d’argent, laquelle, apparente ou cachée, est une réalité indiscutable. Ces 70 % d’êtres humains n’hésitent pas à utiliser tous les moyens illégaux et illicites pour amasser de l’argent. A cela s’ajoute l’inflation imposée par les importations venues de l’étranger. Tous les tribunaux du monde sont là pour témoigner des cas de vol, de corruption, de détournements, d’abus et de malversations dans tous leurs aspects ; tout cela démontre l’envie insatiable de devenir riche des êtres humains. 3. La 2e guerre mondiale (1939-1945) a fait trop de dégâts, de désastres dans de nombreux pays et causé des millions de morts. Les USA ont détruit avec leur bombe atomique les villes d’Hiroshima et de Nagasaki. En ajoutant le chiffre de 30 ans à 1945, date de la fin de la 2e guerre mondiale, on aura : 1945 + 30 = l’année 1975. Ces 30 ans ont été consacrés par certains pays à leur reconstruction. Les français les ont dénommés « les trente glorieuses ». Voici une vérité indiscutable : Ne regardons que le Japon, l’Allemagne, le Grande Bretagne et la France uniquement. Après 30 ans de labeur, des programmes préparés mûrement, des projets bien conçus, le tout financé, en très grande partie, avec la monnaie nationale de chaque pays (l’Euro n’a été mis en circulation qu’en janvier 1999), le Japon (127 millions d’habitants) est devenu la deuxième puissance économique dans le monde, l’Allemagne (81 millions) 3e puissance économique, le Royaume-Uni (63 millions) 4e puissance économique et la France (65 millions) 5e puissance économique. Nous, 11 millions de tunisiens, après 58 ans d’indépendance (presque le double des 30 ans de reconstruction précités), nous barbotons encore dans la misère. Il y a un écart trop grand entre leurs excellents résultats et les nôtres et entre leur merveilleux développement et le nôtre. Pourquoi cette différence criarde et affreuse alors que les quatre pays susnommés ainsi que la Tunisie sont tous dirigés par des gouvernants et des décideurs diplômés des universités ? Du moment que nos 58 ans d’indépendance n’ont pas donné les bons résultats des 30 ans de reconstruction précités, c’est qu’il y a une abominable gestion de la Tunisie et des RESPONSABLES qui ont causé notre échec, une bérézina, une calamité, un désastre. Ces responsables sont les gouvernants de notre pays ; ils n’ont aucune compétence et ils le savent bien dans leur for intérieur. Le gouvernement américain a toujours été dirigé par des gens ultra-compétents et des économistes capables et réalistes. Il a toujours financé le développement de son pays avec la PLANCHE à BILLETS de la Federal Reserve. Résultat : La PLANCHE à BILLETS a fait des USA, la PREMIERE PUISSANCE ECONOMIQUE ET MILITAIRE de la planète Terre. Cette dernière phrase est une leçon très utile et très importante. Beaucoup de Chefs d’Etats y compris Bourguiba et Ben Ali l’ignorent totalement. 18 février 2014 Mourad Makdadi - Tunis

zors - 20-02-2014 19:57

Dans le secteur de l'énergie électrique solaire, la production d'un MW, créerait 7 postes d'emploi permanent, un GW en créerait 7000...Pour couvrir notre consommation nationale c'est 10 GW PV à installer, soit 70 000 emploi à créer tout en évitant de brûler pour 3,5 MD de $ de gaz importé, utilisé ce jour pour générer cet électricité ! Pour ce qui est de l'eau dessalée de la mer, grâce à l'énergie solaire CSP et employée dans l'agriculture, 1000 m3 générerait 17 journées de travail. Pour réaliser NOTRE autosuffisance alimentaire, il nous faudrait mobiliser 18 MD de m3,soit 1 Million d'emplois à la clef! Les objectifs de la Révolution de la Dignité ne peuvent passer que par là !

A. FREDJ - 20-02-2014 21:22

C'est tout simplement merveilleux, j'aimerai bien me joindre à votre groupe pour mieux saisir le projet. Organisez donc une table ronde pour exposer cette nouvelle piste. Adressez nous vos invitations pour vous rejoindre sur Leaders qui du reste est en mesure de parrainer dette nouvelle tribune. BON COURAGE.

Mohamed Naimi - 21-02-2014 12:07

La lecture des deux articles ("Et si la solution exigeait qu'on invente un nouveau modèle de développement?" et "5 Projets pour garantir 500.000 nouveaux emplois en Tunisie à la fin de 2015")m'amène à faire quelques remarques qui pourraient inspirer davantage de solutions à l'attente élevée d'un peuple à voir changer en bien ses conditions d'existence. 1- Il ne fait aucune doute qu'il y a urgence de répondre aux immenses attentes d'une population qui s'est battue contre la dictature et qui s'impatiente de mener une vie décente. La question est de savoir quel modèle de développement est propice à assurer un bien-être partagé par l'ensemble des tunisiens. Comme on coutume de le dire, il n'est guère besoin d'inventer la roue, mais de partir de l'existant, qui est déjà pourvu d'acquis, pour l'orienter vers davantage de gains. Ce que je veux dire, il ne s'agit pas de changer de modèle de développement, mais de le purger de ses carences moyennant des réformes qui se reconnaissent dans les 5 Projets phares de l'article. 2- Il est vrai que "le modèle suivi dans les pays sous-développés dont la Tunisie, a montré sa faillite durant ces 60 dernières années". Essayons de voir où réside cette faillite et posons nous la question si cela nécessite un changement de modèle de développement, ou bien il s'impose de faire preuve d'imagination à propos de mesures efficaces, économes en temps, et porteuse de meilleurs résultats. Vous avez raison de souligner l'importance de "la notion de bien-être et de bonheur pour assurer le meilleur modèle de développement". Quelle est alors la faillite dans cette exigence? la réponse est que la Tunisie a enregistré des taux relativement élevés de croissance économique, sans pour autant apporter une solution durable ni à la pauvreté ni aux disparités régionales. Les économistes parlent de croissance non inclusive et non favorable aux pauvres. L'exploit est bel et bien réalisé, mais demeure bancal puisqu'il marginalise une frange de la population et ignore les aspirations à la prospérité d'une bonne partie du territoire. Que faut-il faire? le remède est d'engager des réformes visant l'adoption d'une croissance inclusive, via des investissements et des services publics dans les régions défavorisées. 3- Depuis les années 1960, la Tunisie est souvent citée d'exemple pour l'effort consenti en direction, entre autres, de l'éducation généralisée à l'ensemble du territoire. Aujourd'hui, l'une des faillites que vous aviez mentionnée nous met aux prises d'un chômage d'une population active diplômée, mais qui ne peut être embauchée par des secteurs intensifs en main-d'oeuvre non qualifiée. Décidemment, les besoins des entreprises sont en porte à faux avec les qualifications. Ce manque d'adéquation entre l'offre de travail et la structure économique exige l'intervention sur deux volets concomitants: le système éducatif devrait être mieux orienté pour résorber le chômage; la croissance devrait baser l'économie sur des activités à forte intensité de compétences et à haute valeur ajoutée. La sortie du goulot d'étranglement qui entrave, actuellement, le développement du pays est au prix de la résolution de cette équation. 4- Votre 4eme Projet "Promouvoir les projets écologiques par et pour les jeunes" est on ne peut plus clair et à fortiori d'actualité. Il met l'accent sur la problématique de compatibilité entre croissance et développement durable. Si la croissance peut parfois sembler remettre en cause le bien-être des générations futures, il ne faudrait tout de même pas désespérer de l'intelligence humaine pour innover en termes de pistes conciliant accumulation de richesses et développement durable. Ce dont vous faites part dans ce domaine est édifiant à maints égards. S'inspirer de l'expérience indienne, ou d'ailleurs, constitue toujours une opportunité pour avancer des idées, des actes et des initiatives salutaires pour toute l'humanité. 5- Beaucoup d'autres défis persistent et demeurent des sujets de préoccupation, à condition de leur envisager les réformes appropriées. La Tunisie post-révolution aura besoin de résoudre le problème de la gouvernance, particulièrement dans l'Administration et dans le milieu des affaires. La politique de décentralisation constitue le socle sur lequel repose la démocratie locale par le biais de laquelle les collectivités locales veillent au bien-être de leurs propres populations. On voit bien que le chantier des réformes est vaste, mais pas dissuasif. Il suffit d'avoir la citoyenneté, l'engagement et le don de soi. Ce sont les maitres-mots du progrès des sociétés humaines.

EBT - 21-02-2014 14:33

D'abord je tiens à vous féliciter pour cette « stratégie d’emploi et de développement » fruit d'une réflexion multidisciplinaire. Je prendrai mon expérience personnelle comme contre exemple, pas pour vous contredire mais plus pour apporter ma pierre à l’édifice afin de repenser la stratégie de l’Etat (c’est vraiment le moment ou jamais). On ne manque pas de talents, on ne manque pas d’idées et on dispose des ressources nécessaires pour les mettre en place, malheureusement c’est l’absence de volonté politique qui bloque ces chantiers sectoriels En effet, diplômé en Ingénierie Financière et en Gouvernance d'entreprise (spécialiste de la gouvernance des entreprises familiales et patrimoniales, issu d'une famille d'agriculteurs (depuis 4 générations) je suis passé par plusieurs expériences dans des secteurs d'activités différents (Agence de développement et de coopération internationale, Agriculture, Conseil en Management, et Analyse financière en Corporate Finance au sein d’une sté financière...), j'ai présenté un BP d’un projet appuyé d’ une stratégie de développement régionale (intégrant la RSE afin de promouvoir le tourisme culturel et le tourisme vert) . Ce projet alliait Agriculture Bio et classique, TPI Agroalimentaire et Tourisme alternatif (Agritourisme écologique dans une région du Cap Bon - ayant un potentiel de développement qui n'a jamais été exploité - et maison d'hôte à la Medina de Tunis – ce double produit alternatif pourrait attirer plus de clients étrangers et même de grandes entreprises pour leurs séminaires – tout en limitant les risques). Depuis 2010 je ne trouve pas de financement (« ni bancaire » « ni capital risque ») car je ne dispose pas d'un apport en numéraire suffisant (20 à 30% du montant global). Je tiens à préciser que les apports en nature et les garanties présentés représentaient plus de 5 fois le montant du financement demandé. Il faut aussi faire face à l’absence d’intérêts de la part des agences spécialisés et des institutions publiques (APIA, APII, Ministère du Tourisme, Ministère de la culture, Ministère de l’Agriculture et de la pêche…etc), résultat : aucune éligibilité aux mécanismes d’appuis financiers accordés par l’Etat. Quant à la formation des jeunes diplômés issus de l'enseignement supérieur, les petits programmes mis en place par les agences de coopération internationale demandent des financements importants et une forte collaboration de l’Etat pour la logistique et la motivation des candidats. Ces programmes restent ponctuels à défaut de budgets s alloués au suivi post-formation et à l’appui des porteurs de projets. Votre stratégie, est tributaire d’une politique économique de restructuration et d’appui des secteurs stratégiques classiques et des nouveaux secteurs porteurs, à savoir le tourisme alternatif (écologique et culturel), l’agriculture BIO et par conséquent les énergies renouvelables (qui doivent obligatoirement être intégrées à notre agriculture – via « des mécanismes d’encouragement » ) et d’une stratégie de l’emploi « orientée marché », car la politique de l’offre instaurée depuis des années n’a fait que des dégâts. D’autres recommandations pourraient concerner le secteur des services, en encourageant les jeunes à mettre en place des cabinets de conseils multidisciplinaires et spécialisés via des avantages accordés aux nouveaux entrants et la mise en place de mécanismes de financements (inexistants), pour ne pas qu’ils soient « bouffés » par les grands cabinets mais plutôt accéder au marché et collaborer avec eux .

Bafe518 - 21-02-2014 18:48

Merci Madame pour cette initiative louable. Je pense qu'il faut commencer par structurer les choses et se constituer en groupe de réflexion une sorte de think tank tunisien, multiplier les fondations et les centres de recherches débrayés des influences et des allégeance autres que la patrie. Investir dès à présent dans l'enfance pour changer les esprits. Le chemin est rude, il faut des hommes et femmes conscients et prêts à relever le défi. A partir de là tout est possible!

A. TARCHOUN - 21-02-2014 18:54

Madame Moalla, les idées de projets avancées dans votre article sont très intéressantes et facilement, je le pense, adaptables à la situation de la Tunisie. Reste à savoir comment les mettre en pratique sur le terrain : qui va prendre la première l'initiative ? quel ministre est concerné par ces projets ? le ministre du travail ? le ministre de l'éducation ? le ministre des finances ? le premier ministre ? les 4 à la fois ? ... Je mets quiconque au défit de m'expliquer les compétences et les prérogatives de chaque ministre !!. C'est ça notre drame aujourd'hui en Tunisie. Depuis la révolution, tous les gouvernements qui se sont succédés ont ostensiblement gardé le même schéma d'organisation ministérielle qui existait le temps de la dictature. Nous avons juste changé les noms des ministres !!! Quelle révolution ? Notre Pays est riche de ses chercheurs, ingénieurs, docteurs, professeurs,... Par contre, il souffre d'une administration tentaculaire, inéfficace et corrompue. La Tunisie est un pays hypercentraliser : tout se décide à Tunis aux mépris des initiatives locales et régionales qui peuvent être audacieuses et ingénieuses. Jadis, c'était la tactique employée par Ben Ali pour contrôler toute tentative de projet : soit pour le confisquer, soit pour le faire partager avec sa caste... Aujourd'hui, la Tunisie a besoin d'une nouvelle organisation administrative et territoriale. IL faut dépoussièrer les lois et les textes qui régissent ce Pays pour libérer les initiatives et les projets créateurs d'emplois, de développements et donc de richesses... IL faut décentraliser, laisser la place aux acteurs locaux et aux forces vives de ce Pays pour prendre leurs destins en mains. Notre jeunesse diplômée n'attend que ça pour aspirer à une vie digne qui la préservera de la drogue, de la délinquance et de toute idéologie fanatique et extrémiste.

LEBRUN Pierre Sélim - 22-02-2014 11:27

Madame MOALLA,en proposant des projets ambitieux, mobilisateurs,transversaux ,transinstitutionnels ou transgénérationnels,..vous donnez des perspectives pour des initiatives collectives de longue haleine,suscitant l'esprit de coopération que vous avez eu -malgré l'expérience malheureuse des années 60 dans le secteur agricole tunisien- la bonne intuition de mettre en exergue car , en effet, et j'en viens à ma proposition,celle de vous suggérer ainsi qu'aux lecteurs de "leaders"une vidéo d'une interview récente du socio-économiste Français JM SOURISSEAU consacré à l'agriculture familiale qui comme vous le savez sans doute est le thème de la déclaration de l'ONU pour cette année.C'est dire l'importance de la nécessité de porter notre attention sur ce phénomène qui paradoxalement est resté dans la confidentialité ! J.-M. Sourisseau : «L’agriculture familiale est un phénomène massif» VIDEO. La caractérisation de l’agriculture familiale constitue un défi à part entière. Contrairement à ce que l’on pense généralement, cette forme d’agriculture peut être moderne, innovante et performante. Elle est aussi très diversifiée, ce qui ne rend pas aisé sa définition et favorise l’utilisation de stéréotypes. Tour d’horizon de ce qu’est l’agriculture familiale en 2014, avec Jean-Michel Sourisseau, socio-économiste au Cirad. source:la lettre du CIRAD lien:http://www.cirad.fr/actualites/toutes-les-actualites/articles/2014/questions-a/j.-m.-sourisseau-l-agriculture-familiale-est-un-phenomene-massif bon visionnage; bien coridialement. Pierre Sélim LEBRUN

el khlifi mokhtar - 22-02-2014 20:25

Madame, vous êtes animée de bonnes intentions et comme beaucoup d’autres vous voulez vous rendre utile à votre pays pour créer des emplois et rendre la dignité à bien de nos concitoyens qui ne trouvent pas de travail ou s’adonnent à un travail artificiel et peu rémunérateur ( collecte de bouteilles vides en plastique, vendre des pacotilles aux automobilistes à l’arrêt d’un feu, gardiennage de voitures etc).Je pense que le modèle de développement économique qui a permis de générer une croissance économique moyenne de 5% sous le régime de Ben Ali a montré ses limites puisqu’il n’est arrivé à créer que 50000 à 70000 emplois chaque année laissant sur le carreau un nombre de plus en plus élevé de titulaires de diplômes plus ou moins reconnus par les entreprises. Ce qu’il faudrait c’est opter pour un modèle ambitieux qui créerait beaucoup plus d’emplois adaptés aux besoins de l’économie. J’ai lu quelque part que Monsieur Elyes Jouini se penche actuellement sur ce problème. Pour que les projets créés s’insèrent dans le tissu industriel et des services et soient concurrentiels, il est indispensable d’établir un plan de développement économique. On pourrait commencer par un plan triennal. Nous avons perdu un grand monsieur en la personne de feu Moncef Guen mais les économistes et les experts ne manquent pas. Ceux d’entre eux qui suivent de près l’économie tunisienne pourraient se réunir avec les cadres de l’Administration et de la BCT pour élaborer ce plan avec l’impulsion de ce nouveau Gouvernement. Plus on mettra à contribution nos expertises diverses et plus nous pourrions avoir un plan qui satisfait nos besoins. D’ailleurs, ce plan aidera ce nouveau Gouvernement à obtenir les financements requis sur une base crédible. Il lui permettra d’avoir un cadre d’action et c’est important. C’est à l’intérieur de ce cadre que s’inscriront les lois de Finances et les budgets économiques. C’est à l’intérieur de ce cadre que viendront s’insérer tous les idées de projets immédiats ou à moyen et long terme. En outre, il sera nécessaire de ressusciter le Conseil économique et social que nous avons eu la bêtise de supprimer. Au sein de cet organe consultatif combien indispensable des compétences diverses pourraient offrir leurs services. Je vous suggère madame d’explorer plutôt cette voie mieux à même de répondre aux besoins pressants de notre pays et d’offrir aux compétences nationales le lieu idoine pour apporter leurs contributions combien utiles. Je crains que les gens au Pouvoir ne partagent pas cette approche et croient qu’à eux seuls ils pourraient faire tout , ce qui est presomptueux.

jertila - 24-02-2014 10:18

regadez sur internet SOLARTECH-SUD zarzis djerba village ecosolaire avec 4000 emplois sur 4 ans et 7000 emplois sur 7 ans que les deux derniers gouvernement ont bloque sans presenter aucune justification

youssef kachouti - 24-02-2014 17:52

Madame,ce que vous avez proposé est très intéressant , surtout le 3 et le 4 projet concernant le modèle coopératif et le projet écologique et qui étaient adopté dans le modèle de développement de ben ali mais malheureusement ils n'ont pas réussi , faute de communications avec les citoyens surtout rurales , je peut vous garantir que si on accorde une importance à notre agriculture familiale qu'on doit moderniser et l'adapter à la taille d'exploitation des régions et la bonne organisation professionnelle suscitant l’adhésion des opérateurs dans les associations , c'est les compétences qui doivent agir pour dépoussiérer les lois et les textes qui régissent le bled afin de libérer les initiatives et les projets futurs créateurs d'emploi ,aussi la décentralisation ,de toute façon il faut investir pour changer la mentalité pour que le ou la tunisienne donne au travail sa valeur

RAHALI - 01-03-2014 20:29

madame c'est la theorie mais pratiquement n'est realisable merci peut etre vous vivez a l'etranger

Hichem Sellami - 05-03-2014 06:19

Dear Ms. Moalla, Thank you Dr. Moalla for the informative series you are publishing on employment in Tunisia. I live in the US, but I am following the events in my home country closely, and I share your belief that creating jobs for our countrymen is the ultimate solution for the difficult situation of our country. This will take care not only of the economic problems, but also of the security, and political quagmire we inherited after nearly 30 years of political stagnation. In this respect, I would like to suggest we look at the example of the Information Technology Institute in Egypt (http://www.iti.gov.eg/). Unlike normal colleges, this institute provides hands on formation on the latest technologies, with an eye on the industry needs. Students join the institute after earning a Bachelors degree in other disciplines, and are prepared to fill direct needs in the job market, and get a diploma after 9 months only. The curriculum is designed through a tight collaboration with international IT firms like Microsoft, IBM and Oracle. The institute graduates are usually hired by these same firms in their EMEA customer and Development centers. I worked at Oracle for the last 8 years, and I know that Oracle has a large customer center serving EMEA in Egypt, and a good number of the engineers there are graduates from ITI. Lately, I formed my own IT company, and our low cost center is in Egypt... Here is a link to the diplomas offered by the ITI : http://www.iti.gov.eg/Students/CurrentStudents/9MonthProfessionalDiploma.aspx If you are interested to look deeper into this model, please contact me through email, and I will be more than glad to help. Regards, Hichem Sellami.

Fekih - 06-03-2014 09:39

Bonjour Pourquoi dans un pays comme le notre tournons nous le dos au solaire ? Ce secteur nous ferait faire des économies en énergie donc en devise ,de plus en maîtrisant cette technologie nous pourrions l'exporter vers plusieurs pays d'Afrique et du moyen orient ,. Un deuxième secteur d'activité concernant l'agriculture ,de grandes superficies sont a l'abondante,pourquoi ne pas installer des unités d'élevages ,ovins ,bovins,cunicultures,agrumes ,et autres ,nous importons des moutons ,du lait en poudre ,de la viande ,alors que nous pourrions les produire et exporter l'excédent . Ce qui nous manque c'est la bonne volonté et surtout des responsables qui penseraient en premier a l'intérêt national .

Optimiste incorrigible - 17-03-2014 14:38

Je me permets de faire part de mes pensées au gré de leur cheminement et au fil de votre série d'articles ; mais sans structure particulière. J’ai apprécié que vous parliez clairement de la nécessité d’un modèle de développement humain (et économique) propre, autochtone. J’ajouterais : „self borne“ (autoporté). Aussi avez-vous mis l’emphase sur l’échec passé et actuel de l’ « élite » tunisienne et son incapacité à s’inscrire dans le contexte du pays, du peuple et de l’histoire. Le Débat National, bien qu’abouti, faisait plutôt allure d’ébat national. Il a révélé, comme s’il fallait encore le démontrer, le manque de volonté d’une frange de Tunisiennes et Tunisiens d’accepter leur place dans ce pays et surtout de s’accepter mutuellement. Probablement ne s’acceptent-ils pas eux-mêmes, la projection (au sens psychologique du terme) n’étant jamais loin. Pourquoi j’apprécie la réflexion sur le développement d’un modèle différent ? C’est parce que, sur la scène politique et même pseudo-scientifique, se précipitaient les références à maintes idées et idéologies de gauche, de droite, à des théories à peine abouties ou carrément balayées par les peuples ; sans racines et plus « excluantes » (je sais que le terme n’existe pas) les unes que les autres. Cette « élite » n’a pas eu l’honnêteté de dire : « Nous somme un petit pays avec peu de ressources et beaucoup d’aspiration. Rien ne peut être obtenu sans travail. Ni l’Est ni l’Ouest ne nous aideront. Avec chaque Dinar, toi Tunisien, tu décideras si tu voudras manger, t’éduquer, te soigner, investir … Au début, ce ne sera pas l’un et l’autre ; mais l’un ou bien l’autre ». Comment pourrait-elle : au mieux, elle ne vit pas au rythme du pays. Pire, elle a peur d’être rappelée à l’ordre par cette même vérité. En se définissant principalement par l’élément extérieur ; en ignorant les éléments fondateurs du tunisien ; en se tournant vers l’étranger pour nous faire interpréter notre réalité et notre destin, nous nous privons de l’élément premier fondateur de la vie : la volonté. Le tunisien se nie (= flexibilité), s’éclipse de la création (= tolérance) et s'abroge le droit à l’autonomie et à la créativité (la suggestion, devenue autosuggestion « metkhallef » ; une fois metkhallef, toujours metkhallef ). L’autre élément que je retiens : Apprendre l’autonomie/ voire l’autarcie. L’ajouterais : … et instaurer un maximum de subsidiarité. Il y a près de trois ans, avant les premières élections libres, je débattais dans mon entourage de l’idée de commencer par des élections municipales. Aux municipales, il s’agit de thèmes et d’acteurs de proximité, à la taille du pouvoir de discernement, de choix et de décision de tout citoyen. En plus, on connait les candidats ; dans la situation spéciale de la Tunisie, il était crucial de savoir en qui on pouvait faire confiance et qui était à écarter. En plus, le cycle « Choix-Résultat » y est relativement court. On voit les résultats directement (quartier, rue, école) ; on livre un feedback immédiat ; on développe et entretient une culture du dialogue. On peut contribuer (commencer par balayer devant sa maison, tant les ordures de trois ans, que celles d’une paresse sociale de 500 ans). Et on se donne la chance de définir, de développer, d’essayer et de corriger des approches et des comportements de contribution citoyenne, qui est un terme que je préfère à « démocratie », dont la définition aujourd’hui est plus qu’aléatoire et n’est plus définie par nous-mêmes. Ceci aurait permis autant au citoyen de s’exercer à l’expression et à la responsabilité qu’à un nombre d’élus d’émerger, qui à leurs tour se seraient développés : les uns en dirigeants, les autres en encadreurs et les troisièmes encore en députés d’instances plus larges (parlement national ou régional ; instances directes supranationales…) Beaucoup objectaient que cela prendrait trop de temps (3 ans). Aujourd’hui, ces trois ans sont passés avec des résultats bien en deçà du possible. Mais ce n’est que partie remise : le travail de création et de développement ne peut commencer que par une approche qui prenne l’individu, son réseau et son voisinage immédiat au sérieux et consolide son aptitude à communiquer (communication non-violente, résolution de conflits, conseil de famille), à s’articuler (« J’ai le droit de vouloir, de dire oui, de dire non ; et je payerai le prix ») ; à s’organiser ; à imaginer et chercher l’aide ; à obtenir un financement ; à grandir… C'est là où la contribution des organisations civiles et sociales nationales peut et doit s'inscrire; les ONG (internationales), de par leurs agendas et leurs structures financières, ne sauraient sérieusement contribuer à l'effort national. Ce qu’une fois étaient les clubs de jeunes et les maisons de la culture a tout ce qu’il faut pour faire des centre communaux et offrir à qui le souhaiterait l’espace pour organiser ses workshops, monter sa start-up ou sa coopérative de voisinage, dialoguer avec son entourage… Une initiative me tient à cœur : Instaurer un Service National dans une version neuve, jeune, dynamique : 3 mois, sans sursis, mixte. Une formation de défense de base et une mission sociale, avec « refresh » de trois semaines tous les deux ans ; le programme serait assorti d’une introduction aux techniques cognitives, psychologiques et organisationnelles des plus simples et efficaces aux plus pointues, servies par nos très capables femmes et hommes résidants en Tunisie ou ailleurs (près d’un million !!!!). Les jeunes et moins jeunes pourraient reboiser notre pays (« Tounes el Khadhra » ne l’est plus, vue de l’espace), regagner de la terre arable, contribuer à combattre le désert urbain et bientôt social de la Tunisie (démographie stagnante oblige) ; ils apprendraient à connaitre « wled w’ bnet bledhom » et surtout feraient partie d’une entité et d’un idéal plus grand. Et pourquoi pas, construire un échange avec le Maghreb du Couscous d’abord (qui est notre destin géographique et historique)et l’étendre par la suite à d’autres pays frères jusqu’en Malaisie et en Indonésie pour une accolade avec des hommes et des femmes avec lesquels nous partageons une vue de l’Humain et des bases civilisationnelles et spirituelles communes. Dans ce contexte nous devons nous interdire tous les tropismes et ne pas oublier, par exemple, que nous avons légué le nom ancien de notre pays à l'Afrique. Je le crois bien : Notre peuple est probablement plus prêt qu’on ne le pense Un optimiste incorrigible :-)

yatma diaw - 08-05-2014 12:54

je suis titulaire d'un master 2 en banque finance et je veux trouver un emploi le plus vite possible partout en afrique et dans le monde merci

Ben Sahnoun - 08-07-2014 14:11

Bonjour, Madame khadija Moalla Vous cherchez la solution pratique pour le chômage. J'ai la solution. Donnez moi de votre temps Madame 2 à 3 heures. Cordialement

Assadi - 16-03-2016 23:23

Bonsoir si tous les élus et responsable politique du nord au sud s'organise autour d'une table et demande à chaque entreprises qui engendre de gros bénéfice leurs demande d'investir un petit pourcentage pour créer des petites entreprise pour la jeunesse sa créera beaucoup de travaille et en contre parti il seront alléger sur leur impôts

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