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Né le 29 novembre 1926 à Sidi Bou Saïd, Béji Caïd Essebsi est un homme politique et avocat tunisien issue d’une famille tunisoise composée d’agriculteurs. L’arrière petit fils d’Ismaïl Caïd Essebsi épouse Chadlia Saïda Farhat le 8 Février 1958.

En 1942 et lorsqu’il avait 15 ans, il a été initié aux bases de l’action militante après son intégration à la jeunesse destourienne à Hammam-Lif. Puis quand il est parti en voyage d’études à Paris, là où il a obtenu son diplôme de Licence de la Faculté de Droit en 1950 avec le fils du président Habib Bourguiba, il a rejoint la cellule destourienne locale et est devenu le vice-président de l’Association des étudiants musulmans nord-africains.

La carrière Bourguibiste de l’avocat et homme politique

Le 3 Octobre 1952, Béji Caïd Essebsi prête serment au cabinet de l’avocat Fathi Zouhir et commence à plaider après quelques semaines.

En 1956 et après l’indépendance de la Tunisie, il devient conseiller de Bourguiba.

En 1957 et avant d’avoir ses trente ans, il a été chargé par le Néo-Destour d’animer la campagne électorale de l’assemblée constituante

8 Février 1958 et avant de devenir directeur général de la sûreté de l’Etat, il a été nommé chef de l’administration régionale

En Juillet 1965 il a été nommé ministre de l’intérieur à la place de Taieb Mehiri jusqu’au 8 septembre 1969 pour devenir ambassadeur aux Etats-Unis. Puis son départ à été annulé car il a été nommé, dans le gouvernement de Bahri Ladgham, en tant que ministre de la défense et ministre d’Etat.

En 1970, il devient député pour 5 ans avant de devenir ambassadeur en France de 1970 à 1971.
En 1981, il réintègre le gouvernement comme ministre des affaires étrangères pendant six ans après la dissolution de la chambre des députés. Durant cette période, il s’est retrouvé face à  de nombreux problèmes comme l’arrivée à Bizerte des combattants palestiniens qui ont été chassés en 1982 de Beyrouth, les bombardements israéliens à Hammam Chott en 1985...

Le 14 Mars 1990 il a été de nouveau élu président de la chambre des députés après sa dissolution anticipée le 2 mars de la même année.

1994 il reprend son métier d’avocat tout en continuant à plaider assez souvent devant la cour d’appel de Tunis principalement pour des affaires d’arbitrage.

En 2009, il écrit le livre Bourguiba, le bon grain et l'ivraie qui a battu des records de vente.

Carrière post révolution

Après la révolution des Jasmins et précisément le  27 Février 2011, Béji Caïd Essebsi est nommé par le président du gouvernement provisoire Fouad Mebazaa comme premier ministre à la place de Mohamed Ghannouchi qui a été forcé de démissionner. Le 24 Décembre 2011, il cède sa place à Hamadi Jebali.
16 Juin 2012 il annonce au Palais des congrès de Tunis sa décision de créer un parti politique dont il devient le président le 29 Juin 2012 lors de la réunion de la commission provisoire. Le 6 Juillet 2012, le parti obtient officiellement son autorisation.