News - 06.06.2015

Tout ce qu’il faut savoir sur le sommet du G7 auquel est invité Béji Caïd Essebsi

Groupe informel de discussion et de partenariat économique le G7 qui tiendra son sommet 2015, à partir de ce dimanche au château d’Elmau au sud de Munich en Allemagne. Groupant qui réunit les Etats-Unis, le Japon, la France, l’Allemagne, le Royaume uni, l’Italie et le Canada, il planche sur les défis majeurs mondiaux. Placé cette année sous le thème de : « Anticiper, agir ensemble », le sommet 2015 doit permettre aux chefs d’Etat et de gouvernement participants « d’élaborer des positions communes à l'égard de problématiques politiques mondiales, notamment dans les domaines de l'économie mondiale, de la politique étrangère et de sécurité, du développement, de la santé et du climat ». Le président Béji Caïd Essebsi y prendra part en invité spécial et interviendra lundi lors de la session réservée aux partenaires du G7 notamment sur le terrorisme.

La chancelière fédérale Angela Merkel a souligné que « Quiconque doute de l'importance de telles rencontres au sommet n'a qu'à jeter un coup d'œil aux foyers de crise actuels pour se convaincre de la nécessité, voire du devoir d'une recherche intensive, en commun, de solutions.» Elle a cité à titre d'exemples la crise ukrainienne, l'épidémie d'Ebola et le terrorisme de l'État islamique, qui sont tous des dossiers à l'ordre du jour de la rencontre d'Elmau ».

Si, en effet, la première journée du sommet, dimanche 7 juin, réservée uniquement aux pays membres (l’Union européenne y prend part) débattra de la protection de l’environnement, de la santé (Ebola...), des normes dans les chaînes de distribution et de livraison, et du renforcement du rôle des femmes, la deuxième journée, celle du lundi 8 juin nous concerne de plus près. Elle accueillera les dirigeants africains « afin de soutenir l’Afrique sur la voie du développement économique, des réformes, de la paix et de la sécurité ».

Le G7 avait commencé ses premiers contacts en 1974 à Washington après le choc pétrolier avec cinq pays (G5) à savoir les Etats-Unis, le Japon, la France, l’Allemagne (de l’Ouest) et le Royaume uni. L’Italie s’y est jointe en 1975 (G6) lors du premier sommet réuni par Valéry Giscard d’Estaing à Rambouillet, puis le Canada en 1976 (G7). A partir de 1977, l’Union européenne, représentée par son président de la commission, sera invitée systématiquement aux sommets successifs. En 1997, la Russie s’y associe (G8), avant d’en être exclu en 2014.

Le château d’Elmau choisi pour accueillir le sommet 2015 du G7, entouré de paysages splendides offre un cadre propice aux discussions. Il est situé au cœur des Alpes bavaroises, entre Garmisch-Partenkirchen et la frontière autrichienne, à une centaine de kilomètres au sud de Munich. Le bâtiment, classé monument historique, a été édifié entre 1914 et 1916. Il répond à toutes les exigences de l’événement en termes de sécurité et de logistique. Un dispositif renforcé de sécurité y est d’ores et déjà déployé.

Comme lors de chaque session, les anti-G7 sont déjà mobilisés. Plus de 35 000 personnes ont défilé jeudi à Munich pour protester, dans une ambiance « bon enfant » contre « l'accord de libre-échange que négocient actuellement l'Union européenne et les Etats-Unis, rapporte notre confrère le Monde. Les mots d'ordre de la manifestation étaient d'ailleurs : « Stopper le TTIP, sauver le climat, combattre la pauvreté. ».

Tags : beji-caid-essebssi

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Les Commentaires

Touhami Bennour - 06-06-2015 21:54

Beaucoup des dossier qui vont être discutés , ils sont de routine en realité, qui interesseraient avant tout l´Etat de l´Otan. Comme l´Ukrainie. là si on ecouterait les Russes,ils diraient que la crise Ukrainienne a été crée par l´ Otan en renversant un gouvernement élu là-bas. L Afrique aussi ca oblige d´en parler mais il n´en sortirait rien á moins que l´Occident ne decide de prendre une cure d´amaigrissement pour aider l´Afrique; or rien de tel n´est possible. Il faut y aller pour voir s´il ya possibilité d´aide pour la Tunisie. Mais á entendre Mme Merkel la Tunisie va bien.