News - 25.01.2012

L'appel de Caïd Essebsi : pour une nouvelle constitution et des élections le 23 octobre prochain

L’ancien Premier ministre M. Béji Caid Essebsi a invité l’Assemblée nationale constituante (ANC) à respecter la durée d’un an qui lui avait assignée afin d’élaborer la Constitution et de préparer les élections dans un délai n’excédant pas le 23 octobre de cette année.  A cet effet, il l'a invitée à réactiver immédiatement l’Instance Supérieure Indépendante pour les Elections (ISIE). Dans une déclaration publiée mercredi soir, il indiqué que « le flou et la confusion des tâches de l’ANC et du gouvernement qui en émané sont « à l’origine de la crise de confiance politique que connaît le pays, et à même d’aggraver les risques qui menacent la sécurité, l’économie et la situation sociale, d’une manière générale », ce qui lui commande, « par sens de la responsabilité de proposer les moyens de surmonter les dangers qui nous menacent».

Sans annoncer clairement son intention de constituer son prendre parti ou de prendre la tête d’un nouveau, M. Béji Caid Essebsi a lancé un appel à « toutes les forces politiques et intellectuelles tunisiennes qui bannissent l’extrémisme et la violence et s’inscrivent dans la démarche réformiste historique de notre pays, à rassembler leurs forces morales et matérielles, autour d’une alternative capable de renforcer l’équilibre politique et garante d’activer les mécanismes d’une alternance pacifique sans laquelle la démocratie ne peut s’accomplir ». Ci-après le texte intégral de sa déclaration (traduction par Leaders).

Un an après la réussite de la révolution tunisienne qui a accompli un changement décisif ouvrant  les perspectives devant l’aspiration des Tunisiens et des Tunisiennes à la démocratie, la dignité et la justice sociale, le sens de la responsabilité nous commande de nous exprimer sur la situation dans le pays et de proposer les moyens de surmonter les dangers qui nous menacent. Cela est d’autant plus urgent que le flou et la confusion des tâches qui ont marqué  l’action de l’Assemblée nationale constituante semblent être à l’origine d’une crise de confiance politique, à même d’aggraver les risques qui menacent la sécurité, l’économie et la situation sociale, d’une manière générale.

Pour mémoire, il convient de rappeler que l’Assemblée nationale constituante a été élue pour élaborer la Constitution et préparer l’élection d’institutions permanentes, dans un délai ne dépassant pas une année, à compter de la date de son élection. Néanmoins, nous avons constaté la perte d’une bonne partie importante du temps, dans l’organisation provisoire des pouvoirs publics et le règlement intérieur qui est beaucoup plus approprié à une assemblée nationale qu’à une assemblée constituante, et le partage des postes entre les différents partenaires du pouvoir, ce qui n'est pas conforme à la nature de la période transitoire constituante.

Ce qui a renforcé les craintes d’une large frange de la société tunisienne, c’est l’abstention de l’Assemblée de confirmer officiellement la durée de son mandat, fixée à une seule année, conformément aux dispositions du décret 2011- 1086, en date du 3 août 2011, et de ce qui avait été stipulé par l’accord conclu entre 11 partis, sur la même durée, en date du 15 septembre 2011. Cette rétractation par rapport aux engagements préalables a donné l’impression que l’Assemblée, comme le gouvernement qui en émane, œuvre pour pérenniser cette deuxième phase transitionnelle.

Pour mettre fin à ces manifestations de crise, sans cesse croissantes, nous estimons nécessaire d'oeuvrer pour rectifier le parcours et ce par :

1 - La nécessité pour l’Assemblée nationale constituante de fixer officiellement et clairement la durée de son mandat et de celui du gouvernement qui en émane à une année seulement et de commencer immédiatement et dans ce qui reste de cette période, à préparer la Constitution et organiser les élections, dans un délai ne devant pas excéder le 23 octobre 2012, dans le cadre d’une feuille de route claire, comme cela fut le cas lors de la première phase de transition. C’est ce qui avait permis de restaurer la confiance entre les différents acteurs politiques, économiques et sociaux, d’organiser des élections transparentes et démocratiques, de relancer la vie économique et d’encourager les investisseurs étrangers.

2 - La nécessité de réactiver l’Instance Supérieure Indépendante pour les Elections (ISIE), en lui permettant de reprendre ses activités immédiatement, à commencer par la finalisation de l’inscription des électeurs, la préparation des prochaines élections, la promulgation d’une nouvelle loi électorale, car l’élection d’une assemblée constitutionnelle permanente exige une préparation plus importante que celle d’une Constituante.

3 - Inviter toutes les forces politiques et intellectuelles tunisiennes qui bannissent l’extrémisme et la violence et s’inscrivent dans la démarche réformiste historique de notre pays à rassembler leurs forces morales et matérielles, autour d’une alternative capable de renforcer l’équilibre politique et d’activer les mécanismes d’une alternance pacifique, sans laquelle la démocratie ne peut s’accomplir.

L’organisation du scrutin du 23 octobre qui a donné une légitimité électorale aux parties auxquelles a été transmis le pouvoir dans l’ordre et la transparence, ne doit pas occulter le fait  que nous traversons une seconde période transitoire, qui sera couronnée par un scrutin dont la complexité n’est pas moindre que celle du premier. D'où le besoin impératif de consacrer le consensus national comme fondement de la sécurité, de la stabilité et du succès de la transition démocratique.

La situation actuelle marquée par l’émergence de manifestations d’éléments extrémistes violents qui menacent les fondements des libertés publiques et individuelles, nous appelle tous à activer les mécanismes du dialogue national sans lequel nous ne pouvons avancer à pas sûrs, et de manière irréversible, sur la voie de la réalisation des objectifs de la deuxième période transitoire, et en premier lieu celui de doter la Tunisie d’une Constitution tournée vers l’avenir.

 

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22 Commentaires
Les Commentaires
Slimen Sassi - 25-01-2012 19:40

BEJI CAIED SEBSI voit rouge: Il est clair que BCS est emporté par la jalousie de voir quelqu'un d'autre que lui réussir. Au lieu de jouer les cassandres, BCS aurait mieux fait de faire preuve de patriotisme et travailler pour l'unité nationale. Se jetant dans les bras de l'extrème gauche, qui faisait de lui la risée de tout le monde, BCS ne fait que détruire son image de politicien équilibré, et vue son âge, je crois qu'il s'offre un un projet d'avenir qui lui est inabordable.

Mehdi - 25-01-2012 23:45

Cher selimen On ne voit pas d ou tu vas chercher tout ça : jalousie +'extrême gauche + risée C toi la risée mon ami, de croire que la situation actuelle est enviable t que n importe quel politicien pourrait être jaloux! Oui la constituante est faite pour écrire la constitution pas pour se partager le pouvoir et s installer plus que la durée légale, à savoir 1 an ! Et oui ne vous en déplaise CPr + ennahdha + takatol, nous sommes dans une phase transitoire d un an, et le peuple n à pas encore élu de président ni un parti,dirigeant Donc stop au holdup! Et merci à BCE qui vous en conviendrait ne cherche qu'a entrer dans l'histoire et pas a monopoliser le pouvoir, car c là le seul point où je vous rejoins, il n à pas l âge pour ca

Houcine Yacoub - 26-01-2012 03:29

L'histoire retiendra que M. Béjy Kayed Sebsy a voulu s'imposer comme le premier Président de la Tunisie après les premières élections libres dans l'histoire de la Tunisie et ceci sous des pressions intenses de la France et les Etats Unis d'Amérique, mais les hommes de la Tunisie l'ont exclu de l'histoire et de la géographie politique de la nouvelle Tunisie dont laquelle il n'y a pas de place pour les serviteurs de la France et de l'Amérique! En définitive, les élus du peuple n'ont pas de leçon à retenir de personne

ERRBAI - 26-01-2012 08:19

BEJI CAID ESSEBSI est le seul repère qui reste dans ce pays aujourd'hui livré à des apprentis politiciens qui n'ont même pas eu l'idée de faire la révolution ..ils ont juste pu cueillir les fruits d'un peuple opprimé et souffrant ! Non BCS Ne sera jamais président mais tant mieux qu'il tire de temps à autre la sonnette d'alarme car à la vitesse à laquelle nous avançons , les élections présidentielles c'est pour 5 ans !...Et encore ! Si La Tunisie a passé sa révolution cela ne veut pas dire qu'elle l'a réussie alors tant mieux qu'une opposition claire et franche soit présente et disponible pour veiller au grain ! Le peuple tunisien était bien content de trouver un BCS et un Fouad Mbazaa pour assurer l’intérim et ne pas sombrer dans l’Etat confusion ; regardez ce qui se passe en Libye ! De plus c'est grâce à cette génération là que vous et moi sont là aujourd'hui : instruits et éveillés car le socle mis en place par Bourguiba et sa génération politique était solide !!! Que de bêtises de dire il voit rouge, et que de manque d'esprit et d'élégance de mentionner que BCS est un vieil homme ... non cet homme a servi son pays dans des circonstances ou pas ou peu de politiciens l'auraient fait. Oui à la veille politicienne, OUI à un parti o^BCS ou autre joue le rôle de correcteur il en faut toujours un ou plusieurs ; que les partis de l'opposition se réunissent et forment une opposition claire et efficace afin que nous puissions sortir de cette période ou salafiste et extrémistes de tous bords nous narguent et rendent notre économie INSOLVABLE ! Ils ne sont pas plus musulmans que vous et moi, la lecture qu'ils ont du CORAN est la leur mais pas celle du CORAN UNIVERSEL celui qui prêche la tolérance et la fraternité entre tous les peuples ... OUI à BCS , OUI à une opposition forte , OUI à une opposition forte et efficace car les partis au pouvoir ( transitoire ) se sont montrés mous et calculateurs pour des fonctions :je te donne, je te mets la et tu me laisse ceci etc... etc? bref ENNAHDA ou pas la TUNISIE a besoin d'homme aguerris et BCS l'est à la tête d'un parti il ne peut qu'enseigner son savoir faire politique !!

taieb - 26-01-2012 09:45

Mr BEJI CAIED ESSEBSI a mis bcp de temps pour lancer son ultimatum au gouvernement;un mois de délai de gr$ace c'est trop!En voilà une meilleure manière de passer le message aux jeunes.Espérons que les historiens ne s'attarderont pas bcp sur le bilan de 50 ans de vie politique de notre ancien premier ministre!

Elyes - 26-01-2012 10:02

Je suis tout a fait d'accord avec BCS. Vivement la nouvelle constitution et les election avant le 23 octobre.

mahmoud Bédoui - 26-01-2012 10:08

A Slimen Sassi, j'ai vraiment adoré le ridicule de ton commentaire. A ma connaissance, même le président provisoire du gouvernement a dit exactement la même la chose. Et puis Caied Sebsi est un morceaux trop grand pour ta jugeote. Normal que tu cherches à l'insulter. Mais je reviendrai au contenu de son appel après

Photo - 26-01-2012 10:11

quoi de plus sage que de demander aux partis ayant une vision de l'avenir et ayant une idéologie opposée a celle du gouvernement en place que de lui demander de s'organiser? cela est sage car ca va rendre le paysage politiqaue plus claire et ca sera plus simple pour le peuple de choisir..des phénomenes d'extremisme apparaissent mais il est vrai que nous ne savons pas qui est a l'origine reellement de ces phénomenes, le fait est qu'il y a une faiblessa quelque part qui devrait disparaitre car un jour ou l'autre cette faiblesse et ce flow nousmeneront vraiment vers le goufre a bon entendeur et sans accuser personne mais la photo est ainsi

Tahar JEBARI - 26-01-2012 10:47

A la lecture des commentaires sur les pages de différents journaux électroniques, on relève que le débat sur le fond des articles laisse sa place de plus en plus au dénigrement des personnes et à la bagarre entre contre commentateurs. C'est vraiment dommage ! On détruit tous un peu le pays ! Qu'y a-t-il de mal et de faux dans ce que dit BCE ?! Effectivement les institutions actuelles sont provisoires et devraient présenter dans leur feuilles de route, chacune en ce qui la concerne, le plan de transition qu'elle prévoit d'appliquer, ainsi que les actions et le plannings qui lui sont associés. DOMMAGE ! Espérons plus de professionnalisme de la part de nos institutions. Espérons plus de responsabilité des la part de nos hommes politiques, notre élite et notre peuple.

benisma - 26-01-2012 11:50

"BEJI CAIED SEBSI voit rouge: Il est clair que BCS est emporté par la jalousie de voir quelqu'un d'autre que lui réussir": c'est qui ce quelqu'un d'autre que lui qui est entrain de réussir ?

al07 - 26-01-2012 12:04

Slimen Sassi- Heureusement que le ridicule ne tue pas ! Vous seriez déjà mort ! BCE à une autre stature et expérience politique que les plaisantins "troïkesque" qui nous "gouvernent" aujourd'hui !Quand à la supposée "extrême gauche",apprenez à situer sur l'échiquier politique les orientations des partis ou achetez une boussole,vous aurez l'air moins bête !Quand à l'age, soyez un minimum respectueux et vous serez respecté!

mohamed - 26-01-2012 12:04

la crise que connait le pays est le résultat de sa gouvernance (dossiers en instance, augmentations salariales irréalistes....). BCS et ses alliés de gauche loupent une bonne occasion pour se taire.

HADIOS - 26-01-2012 12:12

Mr. BCE a fait un bon passage au gouvernement mais ses agissements n'étaient pas aussi propre.Il a commis pas mal d'erreurs et il veut se montrer maintenant comme un défenseur de la liberté de la presse et de l’opinion.Il a eu à maintes reprises des confrontations avec ds grévistes et des sit-inneurs et même avec la presse. Combien de fois il a ridiculisé de journalistes? Maintenant et dans son interview avec NESSMA TV il dit être avec la liberté de la presse et de l’opinion et cette chaîne a sauté sur l'occasion pour en faire sa publicité préférée. Allons soyons un peu serieux et rappelons nous bien l'histoire. Maintenant BCE veut se montrer comme un ange? Qu'il se tienne lui aussi tranquille et qu'il laisse les gens travailler.Ce qu'il fait maintenant démontre qu'il regrette qu'on lui avait pris la place.

Hichem - 26-01-2012 12:35

Cet homme cherche avec tous les moyens de rester sur la scène politique. Il croit qu'il a les moyens de résoudre les problèmes de la nouvelle Tunisie uniquement par des solutions politiques. Aujourd'hui la Tunisie a résolu les questions politiques, et ne lui reste que des problèmes économiques. Voyons s'il a quelques choses à dire sur les solutions possibles au problème de chômage. Cet homme cherche un emploi politique. Et j'espère qu'il ne l'aura pas.

amel - 26-01-2012 12:57

Pourquoi toujours lire la mauvaise foi en l'autre. Les propos de BCE sont logiques et simples. Et puis BCE est jaloux de qui? Qui est "ce quelqu'un d'autre" qui a réussi? Je n'est vu aucune "réussite" jusqu'à ce jour. Il faut procéder à des actions pour dire ensuite qu'il y a eu réussite ou échec.Or, Ce n'est pas encore le cas. On ne sent que de l'hésitation de la part du Gouvernement, du manque de compétence et de l'absence d'expérience. Pire encore, on entend (déjà) le rejet, des raisons de cet immobilisme sur une situation chaotique et d'anarchie, sur "l'autre": la gauche, l'opposition, les mauvais joueurs, les agents de l'ancien régime et que sais-je encore. La planification des actions détaillées et claires, avec des dates précises, d'un côté, beaucoup plus de transparence et de communication claire de l'autre, ne fairaientt qu'instaurer un début de confiance entre l'ANC et le Gouvernement d'un côté, et le Peuple de l'autre. A commencer par les promesses et les engagements qu'ils ont pris durant leur campagne concernant la durée de préparation du "dostour" et les VRAIES ELECTIONS? car on n'en a marre du provisoire!.

Fatma Magherbi - 26-01-2012 13:04

BCE ne se préoccupe point du jour d’après ! Agé de 86 ans, Mr Caïd Essebsi semble être soucieux de Reprendre le pouvoir avant de Rendre son âme : il presse le Gouvernement élu à se conformer aux dispositions du décret 2011- 1086, en date du 3 août 2011, et à l’accord démocratiquement illégitime fixant l’agenda de l’ANC et conclu entre 11 partis en date du 15 septembre 2011. J’ai quatre questions à pose à Mr BCE : 1.Qui a décidé que l’Assemblée Nationale Constituante soit élue pour élaborer la Constitution et préparer le prochain scrutin pour les 23 Octobre 2012 ? 2.Quelle est la valeur constitutionnelle du soi-disant accord conclu par IBA avec 11 partis ? 3.Sommes nous surs qu’un tel accord est dominant devant toute résolution souveraine prise par l’ANC ? 4.De quel droit exhorte-t-il l’ANC à fixer la durée de son mandat et de celui du gouvernement, à une année seulement ? Franchement, il ferait mieux de penser à la vie d’après, et de se presser à s’acquitter de son obligation terminale qu’est le rite d’el Haj, et de demander pardon à ses victimes et à DIEU avant de lui rendre son âme.

candide - 26-01-2012 13:05

Arrêtez donc de salir tous ceux qui veulent le bien du pays. Qu’avez-vous donc à proposer à vos compatriotes, les salafistes comme seul remède à la crise qui se répand un peu partout ? Comme son nom l'indique, il commence par "SAL" et ils le prouvent chaque jour à commencer par les écoles et les universités. C'est cela votre avenir, c’est ce que vous souhaitez pour vos familles et pour vos enfants ? Soit, alors ne pleurez pas sur votre sort, alors que vous vous vous enfoncez chaque jour un peu plus. Monsieur BEJI CAIED SEBSI "voit rouge", serait-il le seul ? J’en serais bien étonné ! Et alors, il prouve au moins qu'il fait parti des 60 % de tunisiens qui ne sont pas aveugles. Il est grand temps que les ténors de la politique, ceux que vous avez chassés, balayés se ressaisissent en faisant allégeance au peuple tunisien. J’ai bien dit "en faisant allégeance". C'est la seule façon de vous en sortir. Les amateurs n'ont pas leur place dans le monde actuel. Vous avez cru au père noël et moi aussi. Le père noël n'existe pas. Prenez vos précautions, mettez des gardes fou, mais n'accordez plus votre confiance aussi aveuglement et aussi naïvement, il en va de la survie de votre démocratie et de la douceur de vivre en Tunisie. Mon plus profond respect au peuple tunisien !

slim tounsi - 26-01-2012 13:23

sebsi mange à toutes les sauces...laissez les jeunes faire

mbrain - 26-01-2012 14:54

Un appel à respecter les délais ou un appel à mobiliser ceux qui ne se sont pas manifester, à présents, contre ce gouvernement comme quoi il y a des décrets de loi établis et là un gouvernement ne devient légitime, respectable que s'il commencerait par un respecter la loi.. et quels sont les partis politiques dont il parle? quand on parle de la 1ère phase transitoire il dit qu'on a réussi à organiser des élections libres et démocratiques et c'est le plus important. Ceci dit que chaque parti a eu toutes ses chances! Se faire respecter c'est aussi reconnaître son poids politique et sa popularité. Finalement certains se plaignent comme quoi les intellectuels sont mis à l'égard de cette deuxième phase transitoire Mais on oubli vite la multiplication d'appels de participer à le reconstruction tout en s'organisant dans des partis politiques ou bien de s'associer à des institutions de la société civile. Je pense que Marzouki il a raison quand il demander tout un mandat de 3 ans sinon une troisième étape transitoire et ainsi de suite et ceux qui souffrent souffriront encore et encore. Inchallah "sede9 fi 9awel" à vrai dire

Dr. Amor Ben Dhia - 26-01-2012 15:25

Mr. Beji caid Essebsi joue son role de Citoyen vigilant en rappelant les faits et surtout les objectifs de l'assemblee constituante. Il recarde les choses et les met dans leur veritable contexte. Ainsi "conformément aux dispositions du décret 2011- 1086, en date du 3 août 2011, et de ce qui avait été stipulé par l’accord conclu entre 11 partis, sur la même durée, en date du 15 septembre 2011" que vous et moi sommes alles voter. Les elus doivent honorer leur engagement vis a vis du peuple. Autrement, comment peut on jamais les croire s'il faillent a cet engagement. Nous ne sommes plus un peuple a qui on peut mentir sans consequences!

hassen - 26-01-2012 15:31

voilà l'appel du grand BCS

Mhamed Hassine Fantar - 26-01-2012 18:28

Monsieur le Premier ministre Béji Caïd Essebsi montre la voie qui mène au Salut. Suivons le Guide.

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