News - 05.10.2016

Tout sur le livre de Béji Caïd Essebsi et Arlette Chabot « Tunisie : la démocratie en terre d'islam »

Tout sur le livre de Béji Caïd Essebsi et Arlette Chabot « Tunisie : la démocratie en terre d'islam »

Aura-t-il le même succès éditorial que son premier livre "Bourguiba: le bon grain et l'ivraie", paru en 2009, avant la révolution. Béji Caïd Essebsi récidive, dans un autre contexte, mais avec la même verve qu’on lui connaît. Dans le livre qu’il a écrit avec la collaboration d'Arlette Chabot et  qui sortira début novembre aux éditions Plon à Paris, sous le titre de « Tunisie : la démocratie en terre d'islam », il s’exprime en tant témoin privilégié, de chef d’Etat, et porteur d’une vision pour la Tunisie. Son point de vue sur le gouverner ensemble avec le parti islamiste Ennahdha sera sans doute une position intéressante à analyser dans ses fondements et qui se vérifie dans sa concrétisation au quotidien. La parution de ce livre d’entretiens intervient à la veille de la tenue à Tunis, de la conférence internationale sur l’Investissement, la visite de BCE à Bruxelles, fin novembre prochain. Le président Caïd Essebsi se rendrait également à Paris, selon des sources proches de l’éditeur, pour le lancement du livre.

« Il n'y a pas de Printemps arabes, mais un Printemps tunisien, lit-on dans la présentation du livre. Depuis la révolution de 2011, la Tunisie est le seul pays où la démocratie avance : une Constitution, des élections libres, une alternance au pouvoir. On parle désormais de l'« exception tunisienne ».

Comment expliquer cette singularité de la Tunisie ? Y a-t-il un modèle tunisien ? Comment, dans un État en reconstruction, relever tous les défis politiques, économiques, auxquels s'est ajouté le terrorisme de Daech qui a fait de cette jeune démocratie sa cible ?

La Tunisie a élu un président de la République, Béji Caïd Essebsi, dont le parcours est aussi singulier.

L'itinéraire personnel de ce proche de Bourguiba dans le combat pour l'Indépendance est lié à soixante ans d'Histoire de la Tunisie. Considéré comme un sage, ce président nous parle de l'exception tunisienne, de l'islam, de la menace terroriste, des enjeux internationaux, de la relation entre Tunis et Paris, et de son projet : réussir la démocratie en terre d'islam. Et le message qu'il nous adresse est clair : aider la Tunisie, c'est nous aider nous-mêmes.

 
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4 Commentaires
Les Commentaires
lamjed bouzid - 05-10-2016 11:52

La démocratie n'est pas une affaire d'un leader,ni d'un parti politique..inutile de sous-estimer la question car le respect du droit à la différence,l'établissement du pluralisme politique...sont inhérents à l´évolution des conditions économiques et sociaux. La démocratie n'est qu'une tradition,qu'une culture ,qu'une révolution.dans les esprits et non pas de la propagande politique.D'autre part,en abordant le problème de la démocratie en Tunisie,il fallait respecter le cadre historique, civilitionnel dans lequel se produit les mutations politiques et sociales.

Hafedh Boujmil - 05-10-2016 12:14

Pourquoi les présidents tunisiens publient chez des éditeurs étranger. Le premier livre de BCE a été publié chez Sud Editions, c'était une belle édition.

adil - 05-10-2016 15:26

Décidément le tropisme des journalistes occidentaux est vraiment extraordinaire.Que Beji Caid Essebsi essaie de convaincre qu'au lendemain de sa victoire acquise grâce au vote des femmes et de celui de tous ceux à qui il a promis qu'il était le seul capable de barrer la route aux islamistes,et qui l'ont cru, on peut le comprendre . La trahison trouve toujours des tas de justifications .Mais qu'Arlette Chabeaud collabore à une mystification qui veut que lorsque le vote populaire ne vous donne pas une majorité absolue,vous êtes forcé ,au nom d'une démocratie dévoyée ,de pactiser avec l'adversaire qui est aux antipodes de tout ce qui vous a fait élire,relève tout simplement du délire éditorial.Dommage que la retraite soit un naufrage!

ridha - 05-10-2016 20:26

Exactement. La démocratie, dans nos pays, est stagnante : pas assez de diversité, trop de corruption… Non seulement les citoyens sont démoralisés, mais ils ne disposent pas de moyens d’information sur des problèmes techniques, je dirai que la démocratie a besoin d’un long enracinement historique. Elle a pu se développer à travers des épisodes comme la guerre de Sécession aux États-Unis et dans des pays qui n’ont pas connu d’invasions extérieures, comme l’Angleterre. La France, qui est le pays où la démocratie a jailli dans sa plus merveilleuse expression, a aussitôt sombré dans la Terreur et le bonapartisme – puis, plus tard, dans le vichysme. L’Allemagne, qui était le pays le plus cultivé d’Europe, a sombré dans l’hitlérisme. On a vu aussi, en Grèce, la dictature des colonels. Aussi, parler de la démocratie européenne comme d’une sorte d’héritage acquis n’est pas exact. Le grand problème, c’est l’enracinement démocratique. Je me rappelle ce que proposait Soljenitsyne à l’époque de l’Union soviétique : « Commençons par la base, commençons par la municipalité… ». cessez donc de caresser BCE dans le sens des poils.

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