News - 12.03.2015

Du CEPEX à l’ONTT, la lourde tâche qui attend Abdellatif Hmam au chevet du tourisme tunisien

Abdelatif Hamam

Wahida Djaiet n’aura pas tenu une année à la tête de l’Office National du Tourisme Tunisien (ONTT). Rappelée de Londres par l’ancienne ministre du Tourisme, la voilà céder le poste à Abdellatif Hmam, jusque-là PDG du Centre de promotion des exportations (CEPEX), depuis le 11 juin 2009.

A 54 ans, ce natif de Nabeul, diplômé du cycle supérieur de l’ENA, a été chef de cabinet du ministre de l’Energie, et longtemps chargé de mission au ministère de la Coopération internationale et dans divers autres départements.  A la tête du CEPEX, il a acquis en plus de quatre ans, une bonne expérience dans l’exportation des produits et services tunisiens de par le monde, l’organisation des pavillons tunisiens dans nombre de salons, foires et expositions universelles (Shanghai 2010 et bientôt Milan 2015, etc.) et l’animation d’un réseau de représentations permanentes à l’étranger.

La nouvelle ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Selma Elloumi Rekik avait expérimenté ses efforts du temps où elle était chef d’entreprise. Cherchant à développer une synergie ONTT-CEPEX-ARTISANAT, elle lui a demandé de la rejoindre pour assumer une mission des plus délicates dans une conjoncture des plus difficiles. En fait, c’est tout le concept de l’ONTT qui est à revoir, comme le réclame la profession avec ses différentes composantes. 
 
Depuis 2002 déjà, des études de la Banque mondiale et de la Coopération japonaise en avaient souligné l’urgence et l’importance, avec un éclatement du dispositif actuel pour notamment séparer les agréments, le contrôle et la formation de la promotion, mais personne n’a voulu trancher dans le vif. Les traits hideux, la formule vieillie, les budgets compressés, les cadres fondateurs partis à la retraite et les ténors pour lancer leurs propres unités, il suffit de visualiser les campagnes publicitaires, de visiter les représentations à l’étranger, de feuilleter les brochures touristiques ou d’aller voir l’état de la photothèque pour réaliser l’ampleur des dégâts et l’urgence de la refonte.
 
Que peut faire la ministre et le nouveau directeur général de l’ONTT face à tant de priorités toutes urgentes et déterminantes ? La profession en attend beaucoup. L’économie aussi. 
 
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