News - 10.12.2014

Amina Bouzguenda Zeghal au Forum Economique de la Francophonie à Dakar

La marginalisation de plus en plus ressentie de la scolarisation en langue française et la recherche de solutions pour redynamiser la formation dans la zone francophone étaientt au cœur des débats du Forum Economique de la Francophonie à Dakar. Lancé par le président du Sénégal, Macky Sall, dans le sillage du Sommet des chefs d’États de la Francophonie, récemment tenu dans la capitale sénégalaise, il a réuni un panel de haut niveau auquel a été notamment conviée Amina Bouzguenda Zeghal, directrice générale de l’Université Paris Dauphine|Tunis.

Intervenant lors des débats modérés par animé par Dominique Laresche, de TV5 monde, elle a souligné que ce n’est pas l’école française qui est marginalisée mais c’est tout simplement l’école telle qu’on l’a imaginée il y a 300 ans qui est devenue obsolète. L’école telle qu’elle était imaginée permettait de transférer le savoir de l’enseignant vers l’élève. L’école s’assurait que tous les élèves étaient formés de la même façon et étaient capables d’appliquer fidèlement ce qu’ils avaient appris.
 
Aujourd’hui, à l’ère des nouvelles technologies, estime Amina Bouzguenda Zeghal ,les métiers évoluent tellement rapidement que le rôle de l’école doit évoluer pour permettre à l’élève d’être capable de s’adapter au changement de l’entreprise et doit être capable d’apprendre par lui-même a tout moment et sur le sujet de son choix. Grace à toute l’information disponible sur internet, l’élève peut trouver ce dont il a besoin pour son apprentissage. Il faut donc réinventer l’école. 
 
La méthode des classes inversées permettent de redynamiser le marché de la langue française. Avec cette méthode, les élèves sont encouragés à préparer les leçons par eux même avant d’arriver en classe. La séance de cours, devient alors un lieu de partage et d’exercice ou l’enseignant joue le rôle de modérateur. La réussite est à la fois du savoir, du savoir-faire et du faire savoir. Pour renforcer la francophonie, il faut donc encourager le partage.
 
Cela peut nous mener a réfléchir à développer les MOOC ou, pour rester fidèle à la francophonie les FLOTs (Formations en Ligne Ouvertes à Tous) pour faire bénéficier un plus grand nombre de personnes d’un meilleur enseignement en français et à moindre coût. Pour ce faire, il faut trouver le moyen efficace pour inciter les professeurs à produire du contenu internet et le partager.
 
Selon Jacques Attali, dans son rapport sur la francophonie, la langue française constitue la 6eme langue la plus parlée dans le monde, mais le français ne constitue que 5% du contenu sur internet. Le partage des vidéos et images peuvent aider pour dynamiser le marché de la langue française.
 
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