News - 08.12.2014

Quel statut pour un ancien président de l'ANC et d'anciens députés chômeurs ?

A peine avait-il passé le relais, mardi 2 décembre 2014 au doyen d’âge de la nouvelle Assemblée des Représentants du Peuple et quitté le Bardo pour rentrer chez-lui, Mustapha Ben Jaafar a congédié son chauffeur et lui a demandé de ramener la voiture au parc automobile de l’Assemblée. L’après-midi, quand il est retourné au Bardo, assister en invité au cocktail offert aux élus, il a emprunté la petite voiture de son épouse.

On le reverra arriver vendredi dernier aux Journées de l’Entreprise à Port El Kantaoui dans la voiture personnelle d’un autre membre de sa famille. Il a certes gardé l’escorte accordé à tout chef de parti, Ettakatol, en l’occurrence, mais sans plus. Une belle image de l’alternance démocratique qui ne manque pas de laisser poser une question : quel est le statut d’un ancien président du parlement en Tunisie ?

Aucun, en fait. Si un ancien président de la République continuera à bénéficier d’une indemnité mensuelle de près de 15000 DT, et autres avantages, un ancien chef du gouvernement ou tout membre du gouvernement a droit à «un congé payé, avec avantages» de deux mois, le parlementaire, et le président de l’Assemblée n’ont droit à rien, le jour de leur départ. Il faut dire que l’image « financière » des élus de la Constituante n’a pas été reluisante. On se rappelle tous des débats houleux qui avaient suscité à ce sujet l’ire des Tunisiens indignés de voir les « Députés de la Révolution » réclamer à cor et à cri une revalorisation de leur indemnité, allant jusqu’à exiger une prime de départ.

L’opinion publique accepterait mal aujourd'hui toute nouvelle discussion de la question. Mais, rien n’empêche d’envisager à l’avenir une solution qui préserve la dignité d’un Président sortant, nonobstant sa personne.

Il en va de même pour les députés chômeurs qui, à la fin de leur mandat parlementaire, se retrouvent sans emploi. Une bonne demi-douzaine de Constituants, non-réélus, sont aujourd’hui confrontés à cette amère situation. N’est-il pas possible de les aider à se recaser ?

Tags : ANC ARP Mustapha Ben Jaafar

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9 Commentaires

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Les Commentaires

Moncef - 08-12-2014 18:57

Le député ou le président de la chambre des députés a droit à une retraite immédiate égale à 30% de l'indemnité parlementaire par législature dans la limite de 90% après 3 législatures

Béchir Toukabri - 08-12-2014 23:29

Proposition réactionnaire et antinationale. Ces députés ont assez profité de l'argent du peuple.Sans compté les affaires juteuses qu'ils ont fait, en profitant de laur poste. Si on leur demandé de déclarer cequ'ils ont acquis comme nouveaux biens ces3 dernières années, on découvrira tout.

Amedeo184 - 09-12-2014 08:37

Qu'ils s'inscrivent au bureau de l'emploi comme tout un chacun,et qu'ils vivent comme les autres inscrits leurs calvaires,pour ne plus oublier le peuple qui les a élu et qu'ils n'ont pas respecté,ils ont commencé à se servir avant de servir les autres.

Hsairi - 09-12-2014 08:54

Député chômeur!comme Gassas par exemple?!!!

ech - 09-12-2014 09:30

être un député ,c t une chance pour eux , surtout les non diplomes , ils ont eu l'occasion de profiter et garder des liens et épargner leur millions pour lancer un projet .... tunisiens et tunisiennes de classe moyenne ne peuvent plus surmonter les charges quotidiennes , le rythme de vie dimuni de jour en jour , ils sont partis , c tt , chacun à son chemin , laissons nous vivre , nous sommes devenus des esclaves dans ce pays!! où sont les droits de vie !!!!!!!!!!! pfffff , quelle titre et quelle journalisme objectif !!!!

selmen - 09-12-2014 11:03

Je ne comprends pas comment un journaliste puisse écrire un.....PAREIL Les jeunes diplômés qui ont fait la révolution sont toujours au chômage et notre journaliste réclame une prime pour des députés que l'histoire jugera un jour pour leur prestation; Nous avons ici un bon exemple du niveau des journalistes de la Génération de BEN ALI ......MESKINA TOUNES

TOUAGUINE MED BEN ALI - 09-12-2014 11:11

L'ancien président du parlement (L’A.N. C )en Tunisie Mostepha Ben Djaàfar a participé efficacement de mettre la situation diplomatique sur la bonne voie après qu'elle a été en en voie de naufrage, mais Hélas les électeurs du continent du Maghreb ne sont pas en mesure de choisir ceux qui ont éprouvé leurs compétences dans le terrain car le régionalisme , le tribu l'ignorance pesaient massivement, à mon avis ,Mostepha Ben Djaàfar resterait agrafer dans les mémoires de la classe politique universelle de ce qu'il a réalisé pour la communauté Tunisien .Oui Une belle image de l’alternance démocratique est du merveille en l’occurrence, mais ça n’empêcherait pas de recomposer ceux qu'ils mérites d’être recomposer .Pour le cas de Mostepha Ben Djaàfar , si je suis un haut cadre en Tunisie je lui offrira une belle voiture de toute option et de lui rénover son instruments médicaux s'ils nécessites . En conclusion il faut encourager les hommes valables dans les domaines les plus sensibles mieux que de renouveler au hasard avec incertitude c’est les inconvénients de l'amer de l’expérience de démocratie qui nous laisse toujours dans le système à refaire avec des probables résultats d'incertitudes .

james-tk - 09-12-2014 12:25

Quel statut pour un ancien président de l'ANC et d'anciens députés chômeurs ? Très bonne question; ma réponse et toute simple, emprunter le même chemin, ou, cheminement, enduré par tout citoyen(ne), pour trouver leur place dans la société, révolution oblige, les passe-droit, c'est, niet...niet...niet...!

ALI AHMED - 09-12-2014 14:07

vOTRE SENTIMENT EST A LOUER MAISNSOUVENEZ DE CE QUE NOUS AVONS VECU PENDANT CES TROIS ANS, D AMERTUMEM DE DECEPTION ET D AILLEURS NOMBRE D ENTRE EUX NE MERITAIT MEME PAS CE QU ILS ONT DEJA TOUCHE MAIS PARLER DE LES RECSER C EST TROPS DEMANDE.