News - 09.06.2019

Ces hauts fonctionnaires trop tôt sacrifiés

Les hauts fontionnaires trop tôt sacrifiés

La Tunisie a-t-elle suffisamment de hautes compétences dans des domaines pointus pour qu’elle puisse se permettre le luxe de les laisser partir à la retraite dès l’âge, naguère en vigueur, de 60 ans ? Consuls généraux, ambassadeurs, P.D.G. d’entreprises publiques, hauts fonctionnaires, ingénieurs et autres cadres de la nation qui ont fait le serment de servir la patrie sont à maintenir en activité, pour nécessité de service. Ils ne le refuseront pas.

Leur départ, une fois décidé, doit être célébré avec toute la reconnaissance méritée et les honneurs dus. On ne peut pas sacrifier sa vie au service de l’Etat et partir sur la pointe des pieds. La reconnaissance doit être un motif d’inspiration pour les générations montantes.

Rendons hommage à ce propos à Hamdi Harrouch qui vient de passer le témoin, à 60 ans, à la tête de l’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie (Anme) à Riadh Berrejeb. Titulaire d’un diplôme d’études supérieures spécialisées d’économie et politique de l’énergie de l’Institut national des sciences et techniques nucléaires relevant du Commissariat à l’énergie atomique et de l’Université de Paris X - Nanterre, il avait rejoint l’Anme en 1988, où il a occupé plusieurs postes jusqu’à la date de sa nomination en tant que directeur général en 2013.