Opinions - 22.06.2014

Tunisie 2014 Impatiences!

«Patience et longueur de temps font  plus que force ni que rage»
(Jean de La Fontaine)

Certes, avertir, informer, disserter sur les maux, chaque jour plus profonds, de notre économie est un exercice incontournable, auquel le gouvernement et tout Tunisien responsable sont en devoir de s’adonner et de partager.

Incontournable mais dangereux, car  répété à l’excès, il risque de désintéresser  le  citoyen d’un précipice  qui n’arrive pas, tels les officiers et soldats  du Désert des Tartares,  formidable roman de Dino Buzzati, se préparant  à croiser le fer avec  un  ennemi  très présent dans leur imaginaire et  dans leur  vie, mais à jamais invisible. Au contraire, il y a lieu de s’engager en regardant l’horizon lointain comme si nous devions vivre d’éternité.

Malheureusement, notre époque est esclave de l’information en temps réel, de l’internet roi,  des médias triomphants, et des réseaux sociaux  omniprésents, tous craints par la classe politique, partout dans le monde.
Pourtant, les vieilles bonnes recettes du redressement politico-économique ne sont pas mortes avec l’irruption des  nouvelles technologies de l’information, et les vraies valeurs continueront à avoir la vie sauve,  telles que  le parler vrai, le courage politique, l’amour de son pays qui sont des vertus pérennes et que nous devons tous concourir à rendre éternelles.

Et tout d’abord, prenons quelques bonnes résolutions, et regardons les exemples de ce qui se passe ailleurs, de pays en difficulté qui ont su se ressaisir avec une bonne dose d’exigence et de volonté. Pour cela il faudrait:

Tenir un discours de vérité

Le sacrifice ne sera pas de quelques mois seulement pour le Tunisien. Nous sommes partis pour au moins une demi-décennie d’efforts redoublés  pour rattraper trois années de dérive singulière de notre pays, orchestrée par nous, tous acteurs vociférants, et spectateurs impuissants d’une situation d’autodestruction généralisée et qui n’a pas pu être jugulée par nos institutions endommagées, une administration affaiblie, et des forces de sécurité maltraitées par  une avalanche d’agressions et de dépassements.

Faire porter le chapeau, dès à présent, de cette insoutenable situation  à quiconque ne serait pas juste ni productif, faute de recul suffisant, lui seul permettant un diagnostic fiable du déroulement des évènements. Il fut un temps où la classe politique mondiale avait du courage à revendre, et les yeux rivés sur le programme d’action à entreprendre et non, comme c’est le cas aujourd’hui, sur les tendances des enquêtes d’opinion. Ainsi, on prête au  général de Gaulle cette formule à mille lieues de la démagogie: «La France n’a pas d’amis, elle a des intérêts». Plus récemment, François Mitterrand s’est fait élire en 1981  sur un programme incluant des dispositions non électoralistes, dont  principalement l’abolition de la peine de mort. Sans oublier le «je n’ai rien à vous offrir que du sang, de la sueur et des larmes», de Winston Churchill, lors de son discours d’investiture, durant la Seconde Guerre mondiale, devant des députés médusés par tant de courage et de force d’âme.

C’est peu de dire que le courage, la singularité, voire la témérité en politique, restent, pour ceux qui l’auraient oublié  des valeurs fondamentales.  Notre Chef de gouvernement agit en responsabilité, quand il donne un bilan «brumeux» mais fidèle de la situation de nos finances. Il ne fait pas dans la dentelle quand il hausse le ton et menace dans leurs «portefeuilles» ceux qui utilisent  la violence de toutes sortes, car il n’est pas juste qu’on ajoute impunément du malheur à celui existant.

L’exemple des pays en rédemption

Pour nous donner à nous-mêmes de l’espoir et du courage, passons en revue quelques situations où, après des années lugubres, certains pays ont retrouvé vitalité et ambition. Sans souscrire aux  choix et  idées des uns et des autres, il est bon de rappeler ces exemples récents. Ainsi, David Cameron a été élu il y a près de  quatre ans Premier ministre de Sa Gracieuse Majesté, sur la base d’un programme qui lui a valu une vague de protestations et de commentaires désobligeants, tant en Grande-Bretagne que partout ailleurs en Europe. Son discours d’une grande sécheresse, de celui qui ne doute de rien, a fait de lui la «tête de turc» des syndicats  et ailleurs d’une large frange de tout ce qui compte en Europe. David Cameron n’en avait cure, convaincu de son bon droit, et ne voulant pas gouverner dans le sens du poil. Près de quatre  années sont passées, et il faut bien reconnaître que la Grande-Bretagne d’aujourd’hui est dans une position bien plus avantageuse qu’elle ne l’était alors.

Depuis 2010, elle a réduit du tiers son plus gros déficit depuis la Seconde Guerre mondiale,  créé des emplois (1 700 000),  des PME (400 000) et  dans le même laps de temps  voit les sociétés qui l’avaient quittée commencer à refluer,  faisant fleurir  l’expression «reshoring», par opposition à «offshoring», et  last but not least,  cette Grande-Bretagne « individualiste et conservatrice» est la seule depuis la fin de  2013  qui  finance les pays les moins biens lotis de la terre,  à concurrence d’une promesse tenue de 1,7% de son GDP (PNB).  Le  slogan  «Britain is back»  invite à la réflexion, quand on voit les autres économies de la vieille Europe (France et Allemagne comprises) couler sous le fardeau de multiples réglementations  sociales et fiscales, faisant  fuir  l’investisseur étranger et même leurs propres entreprises et ressortissants.

Le modèle libéral anglais, celui d’un taux d’imposition moyen sur les sociétés de 20%, ramené à 10% pour celles qui investissent dans l’innovation et utilisent cette dernière dans leurs industries,  n’est peut-être pas transposable dans notre pays, du fait de différences de toutes sortes. Mais il serait déraisonnable de s’en détourner, du seul fait de ses orientations économiques, incompatibles avec notre culture et notre pratique  de l’Etat-providence. En dehors de ses résultats,  la démarche  de l’actuel gouvernement britannique est en effet attrayante, car décomplexée et pragmatique.

Ce qui lui importe, c’est les résultats en termes d’emplois, d’investissements et de faire en sorte que les travailleurs obtiennent des salaires décents mais non prohibitifs pour ne pas altérer  la compétitivité du site «Britain», et lui permettre de bénéficier de ce que la globalisation peut apporter de meilleur tout en se protégeant de ses aspects négatifs. L’exemple britannique n’est pas unique d’une économie qui touche les abysses et qui, tel un boxeur groggy éloigné des rings, récupère et fait un come-back retentissant. Il y a des petits  pays comme le Liberia, le Rwanda et le Mozambique, et des grands comme  l’Ethiopie, le Ghana et l’Afrique du Sud qui émargent de nos jours dans le peloton des pays à forts taux de croissance économiques.

Il y a peu, le Liberia s’inscrivait dans la catégorie de pays infréquentable, dans lequel par la folie d’un président voyou, Charles Taylor, traîné depuis devant le Tribunal international de La Haye, coexistaient violence et corruption. Aujourd’hui, sa présidence est assurée par une dame d’âge respectable, anciennement cadre des institutions internationales, Ellen Johnson Sirleaf, et le pays s’offre en 2013 une croissance inattendue de 13%. Il y a vingt ans, le Rwanda connaissait les pires atrocités d’une guerre civile barbare, un génocide sanglant et meurtrier, avec son cortège de charniers et de déplacés.

Aujourd’hui, Paul Kagamé en a fait, grâce à une politique volontariste et une main de fer, un pays à taux de croissance élevé, dans lequel les plaies ont été pansées et où les gens regardent devant soi. Qui aurait pensé il y a vingt ans, alors que la barbarie s’y répandait, que le Rwanda, petit pays de  onze millions d’habitants, comme la Tunisie, serait aujourd’hui un partenaire choyé par les institutions internationales, pour avoir réalisé une croissance frôlant les deux chiffres, augmenté l’espérance de vie de 42 à 55 ans et le taux d’alphabétisation de 58 à 72%?

En matière de  gouvernance, le Rwanda est classé par la Banque mondiale dans une position enviable de 32ème de «Doing Business». Ceci explique cela. Le Rwanda est un exemple porteur d’espoir pour notre pays, car il montre bien que dans notre ère nouvelle, rien n’est acquis certes, mais rien n’est perdu, s’il existe les ressorts nécessaires pour se régénérer.

Grands et petits pays africains, tous profils confondus, montrent que même en Afrique, on ne se laisse plus impressionner. Bien au contraire, c’est dans ce continent, qui a subi toutes les misères du monde, que l’ambition d’effacer des siècles de soumission,  de relever la tête et construire un futur  est la plus grande. Rappelons,  tout de même, que dans le demi-siècle qui vient, une naissance sur deux dans le monde sera africaine. Ellen Johnson Sirleaf et Ngozi Okonjo-Iweala  (ministre des Finances, brillante  et performante du Nigeria) sont, comme par hasard, deux femmes qui font honneur à l’Afrique, par leur compétence et  leur intégrité sans faille. L’intégrité qui, soit dit en passant, est devenue un critère prééminent des institutions financières internationales, dans leur appréciation de la qualité de la gouvernance des pays qui les sollicitent.

Prendre en considération la nouvelle donne géopolitique mondiale

Nous vivons dans un monde en plein mouvement, avec une unité de temps qui se réduit drastiquement. C’est ignorer, ainsi,  la nouvelle  donne mondiale,  que de croire que les USA et les pays occidentaux amis, eux-mêmes en butte aux relents d’une crise financière et économique très sévère, vont se «saigner»  pour nous aider, autrement qu’en nous offrant leur sympathie, leur garantie, qui n’est pas négligeable, et des concours matériels modestes. Les USA, précisément, se trouvent de plus, allégés de leurs craintes ancestrales de l’insuffisance énergétique, grâce à l’exploitation de leur gaz de schiste qui  leur permet déjà  de réaliser des gains de coût et de prix de l’énergie de près du quart de ce qui est pratiqué en Europe et voient de ce fait de nombreuses nouvelles sociétés s’y implanter pouvant conduire dans de courts délais à la création d’un million d’emplois supplémentaires.

Les gains pour les USA  provenant de cette utilisation sont estimés, annuellement, à 500 milliards de $ (half a trillion $)  jusqu’à 2035. En raison de ces considérables gains  énergétiques, c’est toute la  stratégie américaine qui va connaître,  qu’on le veuille ou pas, une nouvelle orientation.
Indépendants énergétiquement, les Américains vont forcément avoir d’autres considérations dans la définition de leur politique étrangère,  qui faisait la part belle aux Européens de l’Ouest,  alliés historiques,  et aux pétromonarchies  du Moyen-Orient.

Il est clair que les USA cherchent par ailleurs à se soustraire, maintenant qu’ils n’ont plus besoin de personne, d’autant que s’affiche à l’horizon une réconciliation avec l’Iran, aux grandes aventures guerrières du 21ème siècle, et à  concentrer leurs efforts sur tout ce qui peut servir leurs intérêts.

A cet égard, le monde arabe reste une proie facile pour le redéploiement atlantique. Il est l’homme malade du 21ème siècle, déchiré, mal gouverné et écartelé par ses  propres divisions. De plus, le Sahara voisin offre pour qui sait y pénétrer, ou régner par procuration, des richesses enviables. S’y intéresser est probablement plus juteux que de voler au secours de l’Ukraine, autrement que par des subsides financiers Redonner confiance et santé à notre pays. Le Tunisien dans toutes ses composantes broie du noir.

 Il croit avoir décroché le numéro gagnant  de la loterie des nations par son soulèvement de décembre 2010 et janvier 2011, et n’a pas compris que son  mouvement  se devait d’être consolidé par une attitude de citoyenneté et de rigueur. Jusqu’à ce jour, nous voyons  que de très nombreux dénis de cette citoyenneté, de toutes les couches sociales  de notre pays, sont signalés ici ou là. Sans compter la violence aveugle et organisée dont on ne s’est pas débarrassé, et qui fait tant de mal à nos concitoyens, à notre  patrimoine et à l’image de notre pays. Cette violence multiforme, physique, verbale et environnementale devrait prendre fin par tous les moyens, de la persuasion,  du  dialogue,  du  parler vrai, jusqu’à l’usage de la force s’il le faut, car elle est dommageable pour tous,  y compris pour ceux qui en usent. Le Tunisien, responsable des bonnes comme des mauvaises choses qui se sont produites dans notre pays, doit comprendre que nos dirigeants ont besoin d’une période de grâce pour engager  efficacement  leurs actions, à l’abri des blocages de toutes sortes, qui ne font qu’ajouter de la misère à celle qui existe et qu’il dénonce.

La nécessaire réconciliation nationale

Depuis trois années, notre pays uni  est devenu une mosaïque  de clans, de tribus, d’esprits hostiles,  aux idéaux antagonistes et aux idées violemment opposées. Nous avons même vu dans certaines de nos contrées des oppositions sanguinaires quasiment familiales. Si la tendance actuelle de dissensions généralisées s’éternise, il sera difficile d’en sortir et un pas de plus vers la descente aux enfers de la vie communautaire sera franchi.

En période extraordinaire, médication particulière de tous et tout particulièrement des hommes et des femmes d’influence: de la scène politique jusqu’aux représentants de la société civile, des institutions professionnelles, des syndicats, des médias, tous se doivent de tenir  un discours de raison. Un discours dénué de tout intérêt catégoriel, politique ou économique, et qui ne peut être qu’un appel à la réconciliation nationale, pour que notre pays ne touche pas les abysses d’où  il lui sera, par la suite, difficile  de remonter.
Réconciliation nationale n’est pas uniformité nationale, entendons nous bien. Elle est mieux que cela.

Elle est le socle  qui permettra à notre pays de se sortir de ce paysage maussade qui ne lui ressemble pas.

Le passage obligé par la bonne  gouvernance

Et nous savons parfaitement qu’aucun gouvernement ne détient la baguette magique du redressement s’il ne dispose pas d’un consensus national, qui lui permette, sans accroc, de relancer le pays.
Ce que nous savons moins, c’est que les pays qui ont fait au cours des dernières années les sauts qualitatif et quantitatif les plus probants et les plus significatifs, dans les différents classements mondiaux ( indice de productivité technologique, indice de développement humain, PIB à parité de pouvoir d’achat, indice de la propriété intellectuelle etc.) sont bien ceux où la corruption a été éradiquée, ou en bonne voie de l’être et où des progrès décisifs ont été réalisés en matière de  bonne gouvernance. Il en est ainsi des pays scandinaves, de la Suisse, de Singapour, et même de la Côte d’Ivoire,  du Rwanda, et de l’Ile Maurice. Mais la gouvernance ne se limite pas à la disparition de la corruption. Elle est transparence dans les données financières et économiques établies. Elle est aussi fonctionnement harmonieux de l’administration qui, chez nous, en digne héritière du colbertisme, n’est que lourdeur, lenteur,  inefficacité et souvent même irresponsabilité.

Elle est dans le dialogue permanent en vue de la recherche du point d’équilibre optimal entre les revendications sociales canalisées et encadrées par des syndicats représentatifs, et un patronat moderne, dont la mission essentielle serait la défense de l’entreprise plus que celle des patrons.
Elle est surtout fonctionnement harmonieux de nos institutions et des différents organes de contrôle de l’Etat, des instances de régulation, les «checks and balances», tellement nécessaires à une vie démocratique, structurée, apaisée et  efficiente.

Conclusion

Quelle malédiction frappe l’Afrique francophone ? Et quelle est celle plus grande qui frappe le Maghreb ?

Nous voyons  des pays anglophones du continent amorcer un décollage rapide et significatif, alors que les autres, dans leur grande majorité, font du surplace.

L’Afrique, dans son ensemble, reste tout de même le continent le moins interconnecté au monde, avec seulement 10% d’échanges entre ses différents pays. Mais le Maghreb «fait encore mieux» avec seulement 4% de relations commerciales entre ses cinq composantes. Cette faiblesse structurelle de l’interconnexion nous coûte deux points de croissance, voire plus, selon les estimations les moins pessimistes. Elle ne risque pas de se réduire tant qu’Algériens et Marocains continueront à se regarder en chiens de faïence et que la Libye ne se sera pas reconstruite en un véritable Etat, et échappera à son actuel  «no man’s land» institutionnel dans lequel prospèrent les clans, les tribus, le commerce des armes et les trafics en tous genres. La Tunisie, pays qui a été le foyer d’évènements salués partout dans le monde en 2011, devrait confirmer, après les turbulences des toutes dernières années et que nous vivons encore, le formidable engouement et courant de sympathie créé autour d’elle.

Pour cela, nous devons tous nous interroger, les uns les autres, sur nos propres faiblesses, faire notre autocritique, et nous corriger,  surtout en faisant  preuve de patience et d’endurance. Une révolution culturelle, éducative et citoyenne est nécessaire avec pour référence la fameuse phrase de J.F. Kennedy de 1961: «Ne demandez pas à votre pays ce qu’il peut faire pour vous, mais plutôt ce que vous pouvez faire pour votre pays».

M.G.
 

Tags : Afrique du sud   c   France   Ghana   PIB   USA  
Vous aimez cet article ? partagez-le avec vos amis ! Abonnez-vous
commenter cet article
104 Commentaires
Les Commentaires
Jeanne Landry - 22-06-2014 11:03

Une tribune de Mourad Guellaty. C.est un beau cadeau dominicale. Déjà lue plusieurs fois Grace au magazine et toujours impatiente de la relire. Jeanne

lamine Denguir - 22-06-2014 11:16

On se demande où il va chercher toutes ces informations. Il se promène d’un pays à l’autre avec une grande maitrise et des données toujours vérifiables. Lamine Denguir

Jamil Amanallah - 22-06-2014 11:22

On est bien loin des anglais, qui nous ont colonisés nous les africains, et qui ne sont quand même pas des géants aujourd’hui. Il faut que le gouvernement des technocrates avance plus vite pour montrer sa différence avec les gouvernements de politiques qui étaient avant eu y compris ceux de ben ali qui étaient des beni oui oui et qui ne savaient pas dire non à leur maitre de peur de se faire renvoyer. Pour le moment nous n’avons rien vu de particulier et le bilan est plus du coté passif qu »actif avec la violence qui reste et les détritus dans les rues et si peu de touristes, puisque on leur dit qu’ils ne sont pas les bienvenus comme à l’ANC avec cette pièce de théâtre des deux ministres qui ont subi des moments douloureux parce que ils ont fait leur travail. C’était vraiment incroyable de voir cela. En Tunisie on ne veut pas voir les autres réussir, même si c’est pour le bien du pays, on veut que l’adversaire prend une mauvaise note plutôt que de le voir faire réussir le pays. C’est une mentalité de tiers- mondiste et non de citoyen.

mohamedali.al hasseinine - 22-06-2014 11:31

La Tunisie a beaucoup d’atouts et une image de marque qui reste très forte en dépit de tout ce qui vient de se passer. Elle pourra revenir et retrouver son rang. Ce qui fera d’elle encore un exemple de réussite et de dépassement. Les tunisiens ne se rendent pas compte de la place qu’ils occupent dans le cœur des pays voisins, européens, africains et même au-delà aux Amériques et en Asie. Jusqu’à présent le monde considère que l’expérience tunisienne est une réussite, des lors que la Constitution a été dans l’ensemble équilibrée. Et surtout ils bénéficient de la comparaison de ce qui se passe dans les autres pays du printemps arabe dans lesquels le sang coule à flots et les institutions massacrées. Bien sur il reste l’économie, mais elle repartira, et le pays s’en sortira. mohamed ali.al hasseinine

Marie Hélène Guelfi - 22-06-2014 11:36

Sacré Mourad ! Toujours dans la rhétorique, celle qui aide à comprendre le réel et le possible. Le titre de l’opinion est d’une cruelle vérité, car l’impatience vient des nerfs à vif donc est hors de raison, alors que la patience est sagesse de celui qui connait ses limites et qui ne les franchit pas .Pour l’intérêt du pays et pour ses propres intérêts.

Abdennour Ibn Ahmed - 22-06-2014 11:44

Impatients oui si Mourad je le réclame ! Les tunisiens attendent depuis trois ans que les choses s’arrangent et ne voient que des chamailleries des politiciens qui n’espèrent qu’une chose à savoir gagner ou garder le pouvoir. Les sont fatigués d’attendre ils ne croient plus en rien, surtout que les mauvaises manières et mauvaises habitudes continuent d’exister. Faites quelque chose Si Mourad, les gens ont confiance en vous. Allez porter la bonne parole à la radio et TV plutôt que de laisser des journalistes et des pseudos spécialistes nous parler un chinois que nous ne comprenons pas. Essayez d’être moins élitiste et tout le monde vous comprendra et vous fera confiance. Vous avez une connaissance profonde de toutes les entreprises tunisiennes qui devrait produire plus de richesses. Elles sont presque toutes en difficulté. Pourquoi ? Dites le nous. Il faudrait des gens comme vous pour que la confiance revienne, pour qu’on nous dise la vérité. Votre première phrase de cet article donne la tonalité de votre article : diagnostic qui nous alerte et espoir quand même. Merci. Abdennour Ibn Ahmed.

jamila ben abdesslam - 22-06-2014 11:47

Le chômage des jeunes, l’endettement, les lois de finances successives, ne pourront être résolus que par la volonté et l’unité de tous les tunisiens et non par l’aumône reçu chichement des pays riches et des organisations internationales. Malheureusement Bourguiba est mort et il n’est pas remplacé. Il nous faut quelqu’un qui électrifie le pays ; Pour cela il faudrait qu’il soit lui-même un vrai patriote qui pense en termes d’histoire et non juste pour s’offrir un strapontin dévalué, depuis que tout le monde peut s’assoir dessus.

Amina Jellouli - 22-06-2014 12:17

Ce qui est incroyable c’est l’absence de sentiment national de la classe politique, du gouvernement et des opposants. Regardez l’ANC à quoi pensent ils à durer au maximum et savez vous pourquoi ? je vous laisse deviner. Que font-ils ces pauvres "représentants du peuple" ? Ils jouent les prolongations pourquoi faire ? La réponse vous appartient ! A Jellouli

Dorsaf Khalfallah - 22-06-2014 12:19

Monsieur Guellaty a toujours un plus à nous donner. Le temps que les autres prennent pour dénigrer et contester, il le prend pour donner de la valeur ajoutée à ce qu’il écrit. Avec en plus une hauteur de vue rarement prise en défaut. Excellent !Dorsaf Khalfallah

JAMMALI Mustapha - 22-06-2014 18:50

Malheureusement la Tunisie n’est pas gouverné ni par De Gaulle, ni par Churchill. Il nous faudra trois mille ans pour avoir des gens comme ceux la, nous sommes bien loin.JAMMALI Mustapha

Noureddine Basli - 22-06-2014 18:53

Les Africains nous dépassent, parce qu’ils sont plus modestes que nous. Nous parlons toujours de notre histoire et de Carthage, mais jamais de l’avenir. Voici le vrai problème que nous vivons.

hamid mootamri - 23-06-2014 10:14

Monsieur Guellaty trop de patience devient indulgence et trop d'indulgence est la porte ouverte à toutes les insuffisances, ce que nous vivons depuis quelques mois.H Mootamri

T.B. - 23-06-2014 10:39

Je pense qu´il faudrait completer l´image de l´Angleterre, qui a crée la première démocratie parlementaire du monde, de dire aussi que Churchill a perdu les elections 1945 au profit de LABOUR, cela montre combien le people britannique est experimenté en matiére politique; Churchill qui a gagné la guerre lui fut refuser un nouveau gouvernement, parce que le people pensait qu´il s´agit maintenant de reconstruire le pays et non de continuer de parler de la guerre. J´ai évoqué ce point pour souligner encore la difference entre l´Angletrre et la Tunisie. Personnellement je crois que l´exemple de la Turquie est plus facile à comprendre, la Turquie est gouverné par un gouvernement islamiste, une religion qui existe en Tuinisie et qui est appeler á jouer un grand role dans le pays, en plus ce parti qui gouverne en Turquie a trouvé (laicité en place) et ne l´a pas supprimer; c´est le meme probleme qui pourrait se reproduire en Tunisie, mais en Tunisie la laicité passe par l´instauration de la démocratie, ce que sur quoi tout le monde est d´accord. En outre je pense qu´il faut créer une autre culture politique, savoir qui est ami et qui partenaire commercial; dire (ahlan wa sahlan) c´est plus facile que de dire (how are you) je veux dire par lá qu´il faut considérer les arabes commme des amis, ce qui n´empêche pas de critiquer. Vous citez De Gaulle mais on le voyait la main dans la main avec le chancelier Allemand, tout est relatif. Encore le petrol chez les arabes est mieux que chez les américains, les gouvernements passent et le petrol reste, et je crois qu´il profite déjâ aussi aux Tunisiens. Cette culture existe partout il ne faut pas se tromper. En fin une Remarque sur l´avenir, il faudrait beaucoup de temps pour faire l´apprentissage de la démocratie et autant pour redémarrer économiquement. Ce qu´il faut des réformes, beaucoup de réformes,

T Dumauger - 23-06-2014 10:42

Si Mourad, trop de patience tu la patience et favorises les excès inverses ceux de l'impatience que à juste titre vous dénoncez. Il faut trouver le bon tempo, le bon équilibre et cela est un impératif pour l'actuel gouvernement qui n'a pas encore trouvé ses marques. Thomas Dumauger

Fleur Desnoux - 23-06-2014 11:41

un texte patient, vibrant et brillant comme son auteur.Fleur Desnoux

Amelie Dubosquet - 23-06-2014 12:53

Inimitable dans son écriture simple et belle et un iconoclaste aux idées pourtant toujours annonciatrices de situations que le futur montre qu'elles sont les plus justes. Un diable d'homme, mais un diable plein de sagesse et de pertinence.

Latifa Redissi - 23-06-2014 16:31

Merci Si Mourad de cette belle leçon qui vient relayer tous vos précédents écrits, savants et pleins du sens des responsabilités. En espérant que vous serez entendus par tous ceux qui ne veulent pas écouter un discours comme le votre. N’oubliez pas qu’il existe en Tunisie un million de candidats à la députation et cent mille à la Présidence de la république. La révolution eu cet apport de décomplexer tout le monde y compris les ignorants et les violents.

karim ben jelloul - 23-06-2014 16:34

Patience c’est le mot qui convient. Donnons à ce gouvernement sa chance. Il a hérité d’une situation intenable, avec un héritage fait de violence, d’endettement, et d’infrastructures fortement endommagées au mieux, voire totalement absentes, et un chômage terrible, surtout celui des jeunes. De plus ce gouvernement bénéficie de tous les partis d’une corde qui tient un pendu.karim ben jelloul

karim ben jelloul - 23-06-2014 16:37

Enfin l’opportunité de lire et réfléchir au contenu de cette analyse de grande sagesse, de savoir et d’espoir. On ne peut qu’être d’accord avec cette analyse, savante et pertinente !Karim Ben Jelloul

Mohamed Zitouni - 23-06-2014 16:40

Si le Libéria l’a fait, nous pouvons nous aussi faire notre redressement. Qu’on ait les hommes qu’il faut aux places qu’il faut et qu’on leur foute la paix pendant une période de grâce. Nous pourrions y arriver, à la condition que tous les inopportuns de la politique libèrent les espaces qu’ils occupent et qu’ils ne méritent même pas en rêve.M Zitouni (Alger)

nassir kacem - 23-06-2014 16:44

Un document clair et éclairant!Si le Libéria l’a fait, nous pouvons nous aussi faire notre redressement. Qu’on ait les hommes qu’il faut aux places qu’il faut et qu’on leur foute la paix pendant une période de grâce. Nous pourrions y arriver, à la condition que tous les inopportuns de la politique libèrent les espaces qu’ils occupent et qu’ils ne méritent même pas en rêve.Nassir Kacem

Patrick Masonneuve - 23-06-2014 18:18

Une fois de plus Mourad fait étalage de son savoir, de l’élégance de sa plume et de la profondeur de ses raisonnements, qui font appel à la compréhension et à l’intelligence de ses compatriotes.Patrick Masonneuve

Odile Duvivier - 23-06-2014 18:22

Un texte lumineux, à contrario de tout ce qui s’écrit pour diviser et dénigrer, lui exemples à l’appui montre qu’il existe pour la tunisie une voie de renouveau et de "rédemption". Son écriture élégante et simple fait contrepoids à ses connaissances qui voyagent d’un territoire à l’autre avec un égal bonheur, celui de maitrise du savoir. Odile Duvivier

MP Delbranche - 23-06-2014 18:57

Ce qui donne aux propos de l'auteur une si grande force, c'est leur extrême concision et la sobriété du discours qui enveloppent des idées simples et belles. Marie Pierre Delbranche

Mastouri Ben Tounes - 24-06-2014 06:47

Si Mourad, vous êtes très compréhensif avec tout le monde. C’est votre qualité et en même temps vos défauts. Cela fait trois ans que nous supportons l’insupportable et que nous ne connaissons rien de la vérité. Un jour on nous dit que tout va bien et un autre jour on nous fait savoir qu’on est revenu au point zéro. Pourquoi nos dirigeants qui ne pensent qu’à leur avenir ne mettent pas l’intérêt du pays comme la principale priorité. Ils ne savent pas qu’en étant si gourmands qu’ils vont tous perdre, ils ont déjà perdu la face, et vont mener le pays à la ruine. C’est déjà fait. Les pays d’Afrique que vous citez sont plus civilisés que nos politiciens qui ne pensent qu’aux fauteuils de ministres et de députés. Pauvre Tunisie ! Nous ne méritons pas un tel sort. Mais nous c’est bien notre faute car c’est bien nous qui avons voté pour cet ANC qui est plus du folklore que du sérieux. Vraiment nous ne devons pas refaire ces très mauvais choix qui ont coulé le pays qui n’en peut plus. Donc compréhensifs d »accord mais pas trop car il ne faut plus élire ni laisser faire les incompétents et ceux qui travaillent pour de misérables petits intérêts.M BEN TOUNES

Jacqueline Tubiana - 25-06-2014 19:42

Mourad a un talent fou. Il peut vous écrire sur tous les sujets avec un égal bonheur. Il se fait plaisir et nous fait plaisir chaque fois qu'il s'active et nous sorte de sa belle plume un petit morceau d'un écrit qu'il faut avaler d'urgence tellement il sent bon les senteurs de sa Tunisie. JJ Tubiana ( Paris )

Karl Klee BESSERMAN - 25-06-2014 20:19

Je connais modérément la situation économique de la Tunisie. Mais beaucoup l'auteur et formidable conférencier qu'est Mourad Guellaty et son honnêteté intellectuelle. Si en ces temps difficiles il prôné la patience ce n'est pas par humeur, mais bien parce que son instinct, ses connaissances économiques et sociales du pays l'exigent. Son indépendance idéologique et politique fait que ses conseils valent leur pesant d'or, les conseils d'un homme qui aime son pays et voudrait le voir regagner sa place dans le cercle des nations vertueuses. KK BESSERMAN

Fatma R Midani - 25-06-2014 21:01

La profondeur du contenu, et l'élégance du style au profit d'idées claires et applicables, avec un zeste d'honnêteté intellectuelle et nous ne sommes pas loin d'avoir les garde fous nécessaire à la prochaine étape de la transition tunisienne, que nous espérons tous éclairée et réussie.Fatma R Midani

Latifa ben Othmane - 26-06-2014 05:08

Un écrit de Si Mourad est comme une brioche chaude qu'on savoure le matin, grâce à ce don qu'il a de pouvoir écrire long ou court avec le même bonheur, surtout dans le choix du parcours toujours parsemé de choix vivants qui viennent étayer des solutions réalistes, qui font qu'avec lui on ne reste jamais sur sa faim.Latifa ben Othmane

Hubert Margosleon - 26-06-2014 07:28

la clarté des idées, la profondeur de la pensée, une rhétorique à nulle autre pareille parce que elle tient compte de l'existant et des objectifs et moyens pour le devenir. Talentueux et vertueux. Hubert Margosleon

Héla Samandi - 26-06-2014 07:32

Bravo pour ce message de vérité et d'espoir Si Guellaty. Mais pour voir le bout du tunnel il faut beaucoup de volonté et de sagesse de la part de la scène politique nationale.Héla Samandi

JP Jouhandeau - 26-06-2014 11:31

La profondeur du savoir, l'éclectisme dans les connaissances, et la sagesse du discours, cela donne une tribune dont on ne se lasse jamais de lire et de relire JP Jouhandeau.

Mohamed Jerbi - 26-06-2014 18:36

Le maitre à penser et à panser, grâce à une force mentale et une indépendance d'esprit qui lui permet d'écrire ce qui lui passe par la tête. Un ange dans la vie qui sait ne pas s'adresser à une population d'anges. Mais sa force réside dans le fait qu'il connait les différentes psychologies, y compris les pires et qu'il sait quels messages leur adresser.Mohamed Jerbi

Chebbah Taoufik - 26-06-2014 18:52

D'accord avec ce mini programme de redressement, mais même à minima nos politiques sont ils capables de s'entendre? Chebbah Taoufik

Kaouther Ben Guiza - 26-06-2014 18:55

nous avons des institutions qui pourraient fonctionner avec des citoyens et des responsables normaux. Mais la normalité existe t-elle encore dans ce beau pays de Tunisie? Kaouther Ben Guiza

Boundi Ali - 27-06-2014 04:49

Impatience, c'est bien une fois lu et relu, c'est la nième analyse du contenu de ce texte magnifique qui le devient. Nous sommes habitués au diagnostic impartial de cet expert brillant et de ses propositions qui le sont tout autant et nous attendons toujours l'écrit suivant fait de réalisme et de bon sens. Félicitations;BA

Seifallah Turki - 27-06-2014 06:49

Mourad Guellaty ou l'homme qui a perdu le goût de l'amertume, si tant est qu'il en a eu et qui ne désespère jamais de ses concitoyens. Seifallah Turki

Fourati Wassim - 27-06-2014 10:56

Une analyse sage et digne. Fourati Wassim

Fayza Bennaceur - 27-06-2014 11:01

Voici une analyse qui va plus loin que le bout du nez de son auteur et qui soulève des questionnements socioéconomiques, sociologiques et géostratégique. On est bien loin des querelles de clocher habituelles et sans fondement. Merci Si Mourad. Fayza Bennaceur

mohamedali.al hasseinine - 27-06-2014 14:44

les tunisiens, sommes des "fouteurs" de désordre et nous nous impatientons de ne pas l'ordre revenir. Nous participons dans le mal et voulons gagner la mise dans le bien. C'est très incohérent, et pas sérieux du tout. Et on ne peut qu'être d'accord avec l'écrit de Si Mourad qui montre clairement cette réalité.Md Ali Al Hasseinine

Donia Félicité - 27-06-2014 21:29

Mourad écrit par devoir, ou par une ardente exigence du devoir. C'est quelqu'un de paradoxal et aux facettes multiples. L'écriture est pour lui un devoir de pédagogie, en temps de démagogie. C'est aussi un devoir de contribution à l'effervescence des idées qui vont dans tous les sens mais dont il sait qu'à terme il n'en restera que la substantifique moelle, selon son expression. J'ai eu la chance de discuter avec lui pendant un bon moment au téléphone. Il me dit froidement que le pays va en baver mais que dans le temps de l'histoire il y aura une marque-une petite marque- de cette petite période, qui selon lui n'a rien de révolutionnaire, ni à l'inverse de pathétique. Une période qu'il considère comme un accident géographique africano- arabe. Il n'y a pas dans les écrits de Mourad trace de l'optimisme de circonstance ou de complaisance. J'admire cet homme humble et digne. Je respecte l'écrivain élégant, subtil et sobrement réaliste.DF

Odile Duvivier - 27-06-2014 21:49

Le tableau que présente Mourad est une description complète d'une situation en mouvement. Avec du recul il donne l'impression de s'exprimer dans l'intemporel. Un garçon très comme il faut et un esprit qui n'arrête pas de cogiter.Odile Duvivier

Beji Walid - 28-06-2014 09:21

un diagnostic juste et une médication anti commerciale. C'est ce dont nous avons besoin en ces temps de disettes. Honneurs à ceux qui regardent la réalité en face.

Abderrazak Ouardani - 28-06-2014 10:35

Mourad Guellaty écoutez le. Il a de tous temps vu les choses venir et se produire avant tout le monde. C'est un médecin qui ausculte son patient longuement pour être certain du diagnostic avant de délivrer sa médication. Un homme comme on veut bien les aimer qui vit de ses rêves et de sa réalité.A Ouardanni

JR CARDOSO - 28-06-2014 11:00

C'est un homme qui peut parler une nuit entière de Marx et la nuit suivante d'Adam Smith et de Ricardo. Il aime leurs théories comme on aime les belles histoires romanesques. Mais il sait que l'économie est un océan insondable et qu'il faut de l'humilité chaque fois qu'on en parle.JR CARDOSO

Beji Walid - 28-06-2014 13:05

Tout a fait d'accord. Laissons les gouvernants gouverner et voyons ce qu'ils feront au bout de douze mois. Si l'expérience est bonne ne changeons pas une équipe qui gagne, si elle est positive laissons les avancer dans le bon chemin.Béji Walid

Mansour Lotfi - 28-06-2014 14:38

Remarquable analyse qui dit la vérité de la situation que nous avons créé tous et qu'il faut réparer tous ensemble. Mansour Lotfi

Chebbah Taoufik - 28-06-2014 14:48

Tout est jouable dans ce que propose si Mourad, la seule difficulté réside dans la réconciliation nationale au bénéfice de qui, nos politiciens ont vu que n'importe qui peut s'assoir sur le fauteuil de Président de la République.Donc chacun le veut pour lui; Et c'est là que résidera le problème.Chebbah Taoufik

Amine ben Jaballah - 28-06-2014 16:39

UN TEMOIGNAGE SAISISSANT DE CLARTE ET DE VERITE.Amine ben Jaballah

abdeljabbar ben salah - 28-06-2014 16:45

Excellente tribune de son non moins excellent auteur. Nous touchons le fond des fonds et que faisons nous: au lieu de retrousser nos manches, et travailler nous réclamons, nous partons en grève, nous arrêtons la marche des services publiques, des hôpitaux et quoi encore?

Chedly Guitoun - 28-06-2014 19:25

magnifique papier de Mourad Guellaty qui appelle les tunisiens à garder la raison et à franchir un à un tous les obstacles qui conduiront cette Tunisie quasiment en ruine en nouvelle beauté de la Méditerranée.C'est possible avec un peu de sagesse et de patience.

Mondher Kammoun - 28-06-2014 22:33

Un texte référence !

MP Delbranche - 29-06-2014 07:09

Le texte est admirable. Mourad pourrait en écrire des milliers comme celui ci. Dans le style, le choix des mots, les renvois. Mais tout cela ne devrait pas nous faire oublier la profondeur et la sagesse di contenu. En dehors de ce que recommande Mourad , que pourrait faire la Tunisie : hurler, hurler, hurler?

JAMMALI Mustapha - 29-06-2014 08:00

Le désordre des esprits que nous voyons chez nos politiciens et celui plus banal de la rue qui rechigne sur tout ce qu'on lui demande a une explication:la malgouvernance de notre pays, ce cancer qui a asséché la pensée des tunisiens et dévoyé leur comportement. Bravo à Mourad pour ses écrits qui nous font tant plaisir. JAMMALI Mustapha

Fatma R Midani - 29-06-2014 11:31

C'est très raisonnable, mais la raison est elle une attitude largement partagée en Tunisie?Fatma R Midani

Maya Casablanca - 29-06-2014 11:59

Merveilleusement bien écrit et bien raisonné ce papier de Mourad Guellaty. Ce qui est important chez lui c'est bien les exemples concrets qui donnent force et consistance à ses développements. Du concret, du visible donc du possible.

Richard. Lewis Watson - 29-06-2014 21:07

Beautiful paper of Mourad,. As usual he. Is gong in deep when analyzing the situation in Tunisia. And he is always on the right side of the story. He is a clever Man with great ability to take the supreme substance of the issue and deal with it in the most right and sharp way. Excellent as usual. Richard

Richard Delorme - 29-06-2014 21:28

Mourad ou l'écriture "du charme discret de la bourgeoisie" élégance et pertinence et mépris des louanges qui lui sont adressées pas seulement pour ses écrits mais pour ses travaux et sa grande gentillesse. Richard Delorme

Marie Hélène Guelfi - 30-06-2014 03:44

Commenter la description fidèle d'une réalité serait incongru, d'autant que les esquisses de solution sont parfaitement de raison. Si on prenait la peine de lire tous les derniers écrits de Mourad Guellaty, on pourrait en faire un programme économique pour la Tunisie.Et on gagnerait beaucoup de temps.Mais il faut des commissions, des réunions, et à la fin des fins rien de vraiment bien nouveau et intéressant.Lire et relire cet expert brillant et toujours à distance des querelles partisanes est en soi une thérapie.Marie Hélène Guelfi

Montassar Hachemi - 30-06-2014 06:48

Une analyse à lire et à relire! On se rend compte de la lucidité, synonyme de sagesse et d'efficacité dans le choix des moyens pour échapper à l'enlisement. A lire et à relire. Montassar Hachemi

Noelle Battisti - 30-06-2014 08:28

Il existe chez cet auteur une finesse et une concision maximale dans l'analyse des faits, qui rendent le diagnostic en lui même un programme d'action. Avec cette qualité majeure d'être toujours dans la mesure, dans le droit fil du réel. Sa lecture est toujours une source d'enseignement précieuse tant pour la Tunisie que pour d'autres pays auxquels il rend visite en certaines occasions utiles.Noëlle Battisti

Mabrouk Kallel - 30-06-2014 08:51

Ce texte est le reflet fidèle d'une pauvre réalité et des difficultés à la surmonter.

Samira Pebbest - 30-06-2014 11:16

Remarquable analyse de la situation, par un auteur qui ne verse ni dans le déclinisme ni dans l'optimisme beat et les promesses faciles. Nous sommes tous responsables en effet d'une situation qui commence à nous échapper. Attention il n'y a pas encore le feu mais on n'en estpas loin. Samira Pebbest

Mohamed Amine Allagui - 30-06-2014 12:11

Je suis d'accord avec l'analyse de Si Mourad même si je le trouve très indulgent avec nos gouvernants. Et si nous avons une succession de gouvernements tous les six mois il faudra entre généreux avec eux et compréhensible, leur laisser le temps d'apprendre. Apprendre jusqu'à quand. Surtout quand il s'agit d(amateurs ils n'apprendront jamais. Pour le reste bravo à l'artiste des idées et de la plume.Mohamed Amine Allagui

Kaouther Ben Guiza - 30-06-2014 13:34

Cette analyse claire et directe, nous change des discours habituels, ce n'est pas nous ce sont les autres. Mourad Guellaty met tout le monde dans le même panier et il a bien raison. Nous devons tous à des degrés divers assumer nos faiblesses et nos incompétences, voire nos incivilités. Surtout nos politiques, qu'on devrait, pour ceux qui ont déjà donné, leur prescrire un long repos pour se remettre de leurs incompétences. Kaouther Ben Guiza

Emmanuel Lipperman - 30-06-2014 16:04

Un texte de la même qualité de son auteur : brillant, sérieux , captivant et positif. Quasiment le seul a parler d'economie avec son seul savoir, sans clientélisme , sans tirer la couverture à lui. Utile, concret et sobre. Grande fierté de l'avoir pour ami.

M A El Ansari - 30-06-2014 16:14

Heureux de lire un commentaire portant la signature de ce conférencier et auteur remarquable de compétences, de disponibilités et d'une remarquable maîtrise de son auditoire. L'année dernière il nous a ébloui à Marrakech dans un débat sur "demain l'Afrique". Il dominait tellement son sujet qu'il semblait avoir préparé et son intervention et les réponses aux questions qui lui étaient posées séance tenante. Tout cela avec une hauteur de vue et de grande humilité. M A El Ansari

Mohamed Ali Ellouz - 30-06-2014 18:50

Si Mourad c'est une plume en coton qui cache un venin que seuls ceux qui le connaissent savent reconnaitre. Il explique bien qu'en trois ans rien n'a été fait ou plutôt si tout a été fait pour détruire le pays. Votez à nouveau pour eux C'est le numéro gagnant du promosport. Désolation exprimée entre les lignes par cet auteur multidisciplinaire.

GL Racine - 30-06-2014 22:26

Très beau commentaire distancié et qui ne s'attarde que sur l'essentiel. Concision est mère de talent. C'est bien ce qui s'applique à ces quelques paragraphes écrits d'une main de maître , au talent incontesté.Georges Louis Racine

Patrick Lelong - 01-07-2014 08:42

Quand on a lu un texte de Mourad Guellaty sur un sujet déterminé, et la palette est large, on n'a vraiment plus besoin de lire les autres écrits. Car ce qui le caractérise, c'est que ses écrits, ceux en apparence d'une force tranquille, sont le résultat d'une cogitation permanente et d'un cerveau qui n'arrête pas de de remuer dans tous les sens. Pour lui le repos du corps oui, celui de l'esprit jamais (hello Mr Freud!), ce qui nous vaut ses merveilleux écrits, qui ont l'air de petites histoires sages, et qui sont le fruit de ses recherches volcaniques, tous azimuts.Patrick Lelong

Mariane Lefébure - 01-07-2014 10:02

le nombre de visites et de commentaires tous incroyablement élevés et élogieux sont largement mérités car Mourad Guellaty a une arme fatale la connaissance parfaitement maitrisée de ses sujets et toujours une idée d'avance sur las autres, du fait de ses lectures interminables et de ses relations académiques multiples. Une fois de plus excellente analyse. Mariane Lefébure

Moncef ben Youssef Mami - 01-07-2014 11:18

Une analyse enrichissante et fidèle à la réalité.Moncef ben Youssef Mami

Myriam Abassi - 01-07-2014 11:49

Récit passionnant et terriblement inquiétant.

Mounir Fezzani - 01-07-2014 14:46

Une analyse sérieuse des problèmes auxquels nous sommes confrontés et des options possibles pour assurer notre redressement. Comme d'ordinaire avec cet expert particulièrement rigoureux, explication des faits et de texte sans exagérations ni dans un sens ni dans l'autre. Clairvoyant et dense.MF

Alaeddine Al Moussa - 01-07-2014 17:27

Le contenu de ce document est une synthèse brillante sur plan des réalités qui bouleversent depuis trois années le quotidien des tunisien. C'est aussi un document savant qui se réfère à d'autres expériences similaires ou presque. C'est enfin le talent multiple d'un expert en finances et en comptabilités qui fait des incursions dans des domaines voisin, comme l'economie et les questions de société toujours avec le même talent et le même bonheur.

Mondher Yaacoubi - 01-07-2014 17:44

Que commenter? Pas grand chose dans cette analyse d'une profondeur et d'une justesse qu'il convient de saluer. Le tout présente avec la manière qui vous interpelle par la sobriété de l'ecriture et la neutralité d'un observateur au dessus de la mêlée.Mondher Yaacoubi

Noureddine Basli - 01-07-2014 18:05

Avec Si Guellaty cela vole toujours très haut. Mais il faudra bien que lors des élections il sort de sa neutralité et nous conseille le bon choix. Nous le souhaitons vivement.Noureddine Basli

David Greenfoster - 01-07-2014 19:05

It is quite a tremendous and fair description of the current economic situation in Tunisia.. In US he is well considered as he always prédiict with a maximum of accuracy the step to come, and never fail in his appeciation of the future. His valuable comments are welcome in both sides of the Atlantic for being as accurate as possible. DG

Moncef Debbabi - 02-07-2014 09:03

Une tribune qui tranche sur les autres, par la qualité du contenue, et par la forme. En l'occurrence, il s'agit d'une analyse distancié d'un économiste talentueux, d'un expert reconnu et en fin de compte d'un monsieur formidable qui ne cherche ni mandats ni éloges et tel que je le connais doit être bien mal à l'aise devant ce flot de commentaires avantageux.Moncef Debbabi

Duflot Anne Marie - 02-07-2014 10:14

Excellent, excellent, excellent! Duflot Anne Marie

Mohsen Haj Ali - 02-07-2014 10:23

Un document très intéressant par son coté didactique. Il faudrait simplement ne pas sous-estimer les blocages dans la société tunisienne et ses différents relais, régionaux, nationaux, publics et même au sein de la société civile ou la bataille pour les distinctions et l'arrivisme fait rage. Ne parlons pas des politiciens, qui sont désespérants. M Haj Ali

Lilia ben Mustapha - 03-07-2014 08:21

Il s'agit bien d'un remarquable plaidoyer pour la sagesse et l'effort, bienvenu en ces temps troublés que nous subissons.

Moncef Yazoughli - 03-07-2014 11:42

Un connaisseur de la situation économico sociale de notre pays et des complexités des mentalités de nos concitoyens. Un texte rare car emprunt d'une sagesse intellectuelle et d'une totale indépendance.Moncef Yazoughli

Fatma R Midani - 03-07-2014 19:22

" Si Mourad" détient ce pouvoir magique de convaincre en décrivant la simple vérité.FR Midani

Jamel Ben Mustapha - 04-07-2014 12:08

Ce diable d'homme est très pointu en matière économique, car il allie la précision de l'enseignant et le regard pointé sur le réel que lui confère son métier d'expert qui pendant trente année a fait du terrain. Résultat jugez par vous même : lisez le.Jamel ben Mustapha

Fourati Wassim - 04-07-2014 12:18

Densité dans l'exposé des idées et virtuosité dans leur formulation Rien à ajouter, sinon que du bien.Fourati Wassim

Moncef Mechaal - 05-07-2014 15:38

Qu.il est toujours bon de lire et relire du Mourad Guellaty.. Son atout est une connaissance accomplie du monde de l'economie et de la sobriété de sa rhétorique.

Noureddine Basli - 05-07-2014 18:37

Un nombre record de commentaires et pas un seul négatif. C'est ce qu'on appelle la totale. Mais c'est largement mérité. Lisez le! NB

Nadia Sabbagh - 05-07-2014 19:55

Fulgurance des idées et sagesse de l'expression. C'est le cocktail réussi des écrits de Mourad Guellaty

jamila ben abdesslam - 08-07-2014 13:29

Ce texte explique à lui tout seul pourquoi la Tunisie s'enlise chaque jour un peu plus dans les sables mouvants de l'inconscience, de l'inconsistance, et de l'insuffisance. La faute est à tout le monde: les gouvernants très faibles, l'opposition qui ne pense qu'à avancer ses pions et qui marche en ordres divisés et dispersés et la société civile et la société civile qui ne bouge pas suffisamment compte tenu des enjeux qui lui font face. Trop d'aveuglement, d'inconscience et d'inconsistance. Nous sommes très mal préparés pour les enjeux du futur. Dommage!

Borhane Oueslati - 08-07-2014 16:12

L'auteur reproduit fidèlement la réalité de notre pays, sans l'alléger ni l'alourdir. Mais le fait est là hélas, la Tunisie de nombreuses occasions de se manifester positivement et à la place a engranger échec sur échec pour se retrouver quasiment à l'arrière du peloton des nations. Dommage.

Y Ben Younes - 10-07-2014 09:06

Je suis d'accord avec les commentaires pertinents de Si Mourad et son. Invitation à tous les vrais compatriotes tunisiens à regarder ou se trouve l'interet du pays et le notrre. Ce genre de commentaires, exemples à l'appui est une médication pour ceux qui ne croient pas que la relance du pays est encore possible.

Montasser Mootamri - 10-07-2014 16:35

Réellement Si Mourad est une mine de connaissances, combinée à la sagesse de l'analyse, et la pertinence de ses propos. Ce texte est une référence pour qui veut étudier le situation de notre pays et des voies et moyens de s'en sortir. Si Mourad choisit toujours la hauteur pour exprimer ses points de vue et ne daigne jamais s'aventurer dans les marécages des critiques et des polémiques stériles.

Jamil Youssef Ennasri - 11-07-2014 09:39

Il existe une grande impatience dans le pays, qu'au contraire de l'auteur je trouve très légitime. Voici trois années que nous vivons dans un inconnu durable, quii n'apporte rien au pays sinon le spectacle affligeant d'un manque cruel de compétence, une économie taillée en pièces, un environnement fait de pollution tous azimuts , une faiblesse de notre monnaie, des prix qui flambent, et une violence urbaine généralisée. La patience à d'autant plus de limites que rien d'encourageant ne vient réduire nos peurs et nos craintes, d'autant que l'actuel gouvernement qui fait de son mieux n'est pas aise et ne nous donne pas des indices favorables. Nous sommes fatigués des promesses qui ne donnent pas de fruits et notre porte monnaie est vidée par la triste réalité qui est bien réelle et bien présente. Alors que faire? Il faut bien que nos gouvernants se bougent un peu sous la pression citoyenne. On ne les a pas obligés pour faire partie du Gouvernement.

Fadhel Grigi - 11-07-2014 09:43

Triste réalité! Mais tout à fait d'accord sur le fond, l'impatience est mauvaise conseillère.Fadhel Grigi

Mondher Abbassi - 13-07-2014 10:28

La plume courageuse, réaliste et à la même distance de toutes les tendances et organisations politiques s'applique à entrer dans le vif du sujet de ce qu'il convient de faire et qui a été expérimenté avec succès dans divers pays, de continents différents. Les exemples qui sont donnés montrent que partout le rebond est possib avec un peu de volonté et de confiance en soi.

Majid ben Tanfous - 13-07-2014 11:11

Voici ce qu'il est nécessaire d'offrir au lecteur tunisien. Des textes qui lui apportent connaissances et espérances. Nous devons encourager surtout les jeunes à s'habituer à nos différences, dans le respect par tous de ces dernières. Voici les recettes qui forgent les âmes fortes, qui n'ont pas d'autres choix que l'amour du beau pays de Tunisie. M B Tanfous

abdeljabbar ben salah - 13-07-2014 12:28

L'auteur, très respecté dans les milieux de l'expertise comptable et financière, est également un commentateur économique, talentueux et mesuré, du fait même de sa pratique académique de cette discipline. Il faut lire et relire ce qu'il écrit sur le comportement égoïste, voire irresponsable des hommes de politiques avides de pouvoir et des tunisiens, qui semblent considérer leur devoir de citoyenneté, pire qu'un sale chiffon sur lequel serait inscrit le conseil macabre "enrichissez vous". A sa manière conciliante, mais sans complaisance, il appelle ses compatriotes à se ressaisir pour sauver leur pays, qui ne mérite pas cette descente aux enfers. Que Dieu et les tunisiens veuillent bien l'écouter. A Ben Salah

Barry Walter - 16-07-2014 20:02

I like the content of this opinion, which clearly indicates the will and desire to rebuild the country with the own tools and whole forces of the tunisian citizen.B Walter

Lamia Jeridi - 17-07-2014 13:34

La fraîcheur d'une analyse tout simplement citoyenne de celui qui aime son pays plus qu'il ne s'aime lui même. Une analyse pleine de vérité et d'autocritique raisonnables.

Hakim Boudabbous - 17-07-2014 17:33

Monsieur Guellaty, Et pour la violence qui nous tue nos enfants et détruit nos villes et nos villages, faut il être patient, devant l'incurie de nos gouvernants? Hakim Boudabbous

Mohamed Ali Tebourbi - 19-07-2014 10:34

Double avantage de lire si Guellaty, d'abord un français il faut bien le reconnaître d'une belle facture et surtout un commentaire remarquable de vérité et de sincérité sur la situation du pays. MATt

Messaoud Ben Ali - 20-07-2014 17:36

Dans ce tourbillon d'infos et d'intox, personne ne retrouve ses "petits" Set ses petites et fiables informations et jugements. L'auteur de cette tribune est l'un des rares à faire exception à ce désordre collectif des écrits et des commentaires. A lire ce papier qui obtient un assentiment général on croit rêver tellement c'est totalement différent.Messaoud Ben Ali

Mahmoud Bibani - 20-07-2014 20:05

Si Mourad, c'est facile de garder patience quand on n'a pas subi de mauvais coups du sort, quand on mange à sa faim et qu'on a l'hopital, la pharmacie et le théâtre à côté de chez soi. Quand on n'est pas à Kasserine ou au Kef. C'est facile d'etre patient quand on mange à sa faim, et que la police ne vous regarde pas comme un criminel. La patience est le résultat d'un effort de tous. Mais si personne ne veut faire cet effort?

X

Fly-out sidebar

This is an optional, fully widgetized sidebar. Show your latest posts, comments, etc. As is the rest of the menu, the sidebar too is fully color customizable.