Opinions - 19.09.2012

Les enfants de Ghannouchi ne sont pas Tunisiens

Ce qui s’est passé vendredi dernier est d’une gravité extrême. Le territoire de l’ambassade des États-Unis, sous juridiction américaine selon le droit international, a été envahi, son immunité violée, son matériel pillé,son personnel menacé et pourchassé. Ses locaux ainsi que le parc automobile ont été incendiés. L’école américaine, adjacente aux bâtiments de l’ambassade, a été brûlée, et mise à sac. Que ce serait-il passé si des enfants s’y étaient trouvés ? Je n’ose l’imaginer. Et comme si cela ne suffisait pas, la bannière noiredu salafisme a été hissée en lieu et place du drapeau américain. Mais ce n’est pas tout : pour la première fois depuis la fuite de Ben Ali en Arabie Saoudite, le sang tunisien a coulé, cinq morts et des dizaines de blessés, graves ou légers, sont à déplorer, tant parmi les assaillants salafistes qu’au sein des forces de l’ordre. Autrement dit, nous avons assisté au plus grand fiasco diplomatique et sécuritaire de la Tunisie depuis l’indépendance en 1956. Dans d’autres circonstances, la destruction d’une ambassade étrangère peut être considérée comme une véritable déclaration de guerre. Et quand le pays auquel on déclare la guerre se nomme États-Unis, il faut s’attendre aux conséquences les plus diverses, et pas forcément les plus agréables. Il y a peu de chances cependant que les États-Unis nous envahissent ou nous bombardent, mais maintenant, cela ne dépend que d’eux, et plus de nous. Quelle situation humiliante ! Quelle gifle à tous ceux qui se sont battus pour que la Tunisie soit indépendante et souveraine ! Avec quelles difficultés nos pères y sont parvenus, et avec quelle facilité les "les enfants" de Ghannouchi sont en train de la détruire ! Car bien sûr, ce ne sont pas les enfants de la Tunisie qui se sont conduits en agresseurs violents, incultes et haineux ; ce sont seulement "les enfants" de Ghannouchi, portraits fidèles de leurs pèresspirituels au même âge du temps du MTI.

Trois jours plus tard, lundi dernier et à la stupéfaction générale, le prêche du salafistejihadiste Abou Ayoub à la mosquée d’Al Fath, et sa fuite au nez et à la barbe des forces de l’ordre venues l’arrêter, ont, encore une fois, révélé au grand jour l’impuissance du pouvoir actuel à assurer la sécurité des Tunisiens, dans un pays devenu aujourd’hui à la merci de toutes sortes de menaces. Un caïd à la tête d’un petit groupe de fanatiques violents et déterminés est parvenu à narguer et à défier le pouvoir central en plein centre-ville et àlui imposerses règles, puisque la sortie du chef recherché avait toutes les allures d’une exfiltration arrangé d’un commun accord entre la police et le fuyard.

Une complaisance insupportable

Pourquoi cette descendance, quoique bien trop nombreuse, mais qui n’est composée en fait que de quelques milliers de membres aux grand maximum, a pu réussir cet exploit de transformer la Tunisie, le temps d’une journée,  ennouvelle Somalie ou en nouveau Soudan ? Sont-ils si malins, si ingénieux et si cultivés qu’ils puissent facilement déjouer les mailles serrées du filet judiciaire et sécuritaire qui les entoure ? Ou serait-ce plutôt que ce filet judiciaire et sécuritaire n’existe plus, et ce, depuis l’arrivée au pouvoir d’un certain Ghannouchi ? De ce point culminant de l’insécurité généralisée, les forces de l’ordre ne sont nullement responsables, et la culpabilité retombe directement sur les responsables politiques qui ont décidé de se mettre aux abonnés absents pendant ces moments critiques,privant ainsi leurs subordonnés de toutes instructions précises, les abandonnant à eux-mêmes au milieu du gué. Il y a d’innombrables responsables à cette catastrophe monumentale : en premier lieu les membres nahdaouis de l’Assemblée Constituante, dont les principales préoccupations sont de vouloir imposer leur constitution , de pourchasser férocement les artistes, de faire taire les médias et de supprimer le code du statut personnel. Pendant ce temps, le pays coule, et ils font semblant de ne pas le voir. Mais aussi les membres du CPR et d’Ettakatol, qui, quand ils ne menacent pas de mort leurs opposants (comme vient de le faire récemment M. Abbou), permettent au parti Ennahdha de se comporter avec la Tunisie comme avec un butin à se partager. Il faut aussi inclure dans cette liste les ministres de l’intérieur et des affaires étrangères, qui ont prouvé au monde entier en seulement une journée que la Tunisie n’est même plus capable d’assurer la sécurité de l’ambassade du pays le plus puissant au monde, au cœur même de sa capitale. Que dire alors de la sécurité des simples citoyens ! Ceci n’est qu’un échantillon, et la liste des responsables et des complicespeut être complétée à loisir. Mais il n’y a qu’un seul vrai responsable, un seul, et il se nomme M. Rached Ghannouchi.

La politique irresponsable de M. Ghannouchi

Qu’il se trouve aujourd’hui dans une situation embarrassante est aisément compréhensible ; qu’il n’ait jamais souhaité la mise à sac de l’ambassade ni le décès de cinq tunisiens estincontestable ; mais cela n’enlève rien à sa culpabilité politique. Il faut en effet savoir que M. Rached Ghannouchi est autant isolé au sein de la direction de son parti que populaire parmi sa base, surtout celle d’extrême droite. N’étant pas capable d’accepter cette situation, il laisse la politique du pire se propager, et les flammes de la fitna s’attiser. D’un côté, en encourageant ses "enfants" (par sa complaisance, par ses paroles et par ses silences) à s’en prendre aux femmes non voilées, aux artistes, aux journalistes, aux universitaires, aux intellectuels, aux théologiens, ou de l’autre,en invitant des prêcheurs de haine qui n’ont rien à envier à leurs homologues islamophobes occidentaux, et en empêchant de toutes ses forces que la moindre sanction soit prise contre sa descendance salafiste. Lorsque le pompier est un pyromane, il est normal et prévisible que le pays brûle. La Révolution Culturelle en Chine n’avait pas d’autres causes : Mao, isolé au sein de la direction du Parti Communiste chinois depuis l’échec monumentale du « Grand Bond en avant » de 1958, avait décidé d’exciter les jeunesses du parti contre tous les intellectuels que connaissait son pays, afin de continuer à le diriger d’une main de fer. Des milliers de jeunes fanatisés, au nom d’une pureté révolutionnaire prétendument en danger, se mirent alors à pourchasser les artistes, à détruire les monuments historiques et religieux, à enfermer les intellectuels, y compris les membres du Parti Communiste Chinois, et à brûler les livres, car un seul livre suffisait, le petit livre rouge de Mao. Pour garder son pouvoir et satisfaire sa mégalomanie, Mao a fait perdre à la Chine au moins 20 ans, retardant d’autant le décollage scientifique, industriel et militaire de la Chine.

Plus près de nous un autre autocrate, Gueddafi, a usé du même procédé pour accaparer tous les pouvoirs et soumettre tout le peuple en créant des comités populairesà lui seul dévoués, et en inondant le pays d’un opuscule intitulé "Livre Vert".

Un plan prémédité

M. Rached Ghannouchi suit exactement la même politique : exciter la base radicale du parti contre la direction qui rechigne à obéir à ses ordres, quitte à mettre le pays à feu et à sang. Car sans l’accord (tacite ou déclaré) de M. Rached Ghannouchi, rien de tout cela ne serait arrivé : il suffit pour s’en convaincre d’aller observer la manière dont les pays du Golfe ont réagi à cette provocation imbécile. En effet, les Saoudiens, les Qataris, si vertueux aux yeux des Nahdhaouis qui se veulent leurs disciples, ressortissants de pays où les femmes sont complémentaires de l’homme, n’ont pas réagi. Ils n’ont rien fait, absolument rien. Pas une manifestation, pas une protestation n’est venue troublerle calme des diplomates américains. Et pour cause : ces manifestations de colère ne sont jamais spontanées, et ont besoin d’un signe en plus haut lieu en guise d’autorisation pour pouvoir se dérouler. Dans le Golfe, personne n’a donné cette autorisation, ni les princes, ni le clergé wahhabite. Rien ne s’est passé. En Tunisie, Quelques- uns au sommet l’ont fait, ou laissé faire, et les regards se tournent désormais vers M. RachedGhannouchi et ses relais pro-salafistes. Le fait qu’il ait été le premier à s’exprimer en faveur de ses <>, tentant de manière confuse et embrouillée de les défendre, condamnant du bout des lèvres leurs actes barbares, rejetant la responsabilité des troubles sur les États-Unis eux-mêmes, coupables de défendre la liberté d’expression sur leur sol, et le fait qu’il ait été le seul à le faire, ne laisse planer aucun doute sur la responsabilité morale de ces événements. Au lieu de condamner les salafistes, il les comprend ! Au lieu de s’excuser auprès des États-Unis, il les accuse ! Et au lieu d’assumer les faits, il rend la terre entière responsable du chaos en Tunisie : les États-Unis, l’ONU, les forces de sécurité tunisienne, le gouvernement, les ministres…autrement dit, tout le monde, sauf les vrais coupables ! Cette ligne de conduite pathétique conduit même à douter de la sincérité des paroles de M. Rached Ghannouchi : comprend-il bien la portée de ses actes et de ses paroles ? Est-il vraiment maître de sa conduite et de son discours ? A-t-il encore sa place à la tête de la pyramide islamiste ? S’il déteste tantla Tunisie et les Tunisiens, pourquoi s’inflige-t-il une telle torture en voulant nous diriger, et pourquoi ne décide-t-il pas tout simplement de passer la main, et laisser la Tunisie en paix ?

Abdellatif Ghorbal

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17 Commentaires
Les Commentaires
Ridha_E - 19-09-2012 18:36

Tout est dit et ça correspond parfaitement à ce que je n'ai cessé de dire depuis l'arrivée des amis de Gannouchi au pouvoir, légalement certes, mais de quelle manière. Quand les historiens s'en occuperont, avec un peu de recul, on sera, j'en suis sûr, très surpris des méthodes déployées pendant la campagne électorale de 2011 du parti ennahdha et quelques autres.

Voix du Tunisien - 19-09-2012 20:56

Le chef des salafistes en fuite et qui a fait son prêche à la mosquée d'Al Fath est Abou Iadh et non Abou Ayoub. Il est signalé par le Conseil de sécurité des Nations-Unies comme membre influent d'Al Qaîda ! Que Dieu protège la Tunisie !

Tounsi Triste - 19-09-2012 21:50

Bourguiba et même Ben Ali avaient raison d'écarter ces personnes de la politique !

noussa - 20-09-2012 09:06

J'appelle tous les tunisiens à s'unir pour réussir l'étape à venir. les tunisiens qui aiment leur patrie doivent soutenir tous les efforts de l'actuel gouvernement qui fait de son mieux mais qui manque certes d'expérience. l'opposition n'a rien apporté de positif et c'est vraiment malheureux. je soutiens mr ali laarayedh (le pire a été évité à mon avis) ; quand on ne dispose pas de toutes les données il vaut mieux ne pas critiquer. PS: je suis indépendante ni nahdhaouia ni opposition et oui ça existe encore dieu merci!! comme je sais que leaders n'est PAS neutre je suis sure que mon commentaire ne sera jamais publié; bonne continuation

Montenay - 20-09-2012 13:10

Depuis 1956 ? Hum ! Une « erreur » du dirigeant de l'époque ( l'affaire de Bizerte) a fait aussi des morts et a également coulé l'économie de la Tunisie pour longtemps. Mais au moins ce dirigeant avait-il par ailleurs beaucoup de choses à son actif. Maintenant, rappelez-nous à quelle date sont les prochaines élections et qui en contrôlera l'honnêteté ? Car c'est là que les tunisiens devront tirer les conséquences de ce qui arrive.

Mina - 20-09-2012 16:06

Yarham fomok. Klem shih wou ma3koul. Bravo excellente analyse, qui décortique bien la tendance "dure de la Nahdha" représentée par Ghanouchi.

Rachid BARNAT - 21-09-2012 12:38

C'est vrai, ce ne sont pas les enfants de la Tunisie qui se sont conduits en agresseurs violents, incultes et haineux ; ce sont " les enfants" de Ghannouchi, portrait fidèle de leur père spirituel au même âge du temps du MTI, et dont le terrorisme lui rappelle avec émotion son propre terrorisme ! Mais les élèves dépasseraient-ils le maître ? Celui-ci semble dépassé par le monstre qu'il a crée de toute pièce en Tunisie, puisque depuis peu il appelle à les sanctionner, et prétend qu'ils sont manipulés par des forces occultes (éternelle théorie du complot !), entendez par là les anciens RCD-istes et patati et patata ...

BEYA AMDOUNI - 21-09-2012 15:42

Rached Ghannouchi déteste la Tunisie de Bourguiba,car il a toujours détesté ce dernier. C'est pour cela qu'il est près à sacrifier la Tunisie pour une revanche posthume! Ce monsieur doit consulter un psy pour calmer sa haine!

mohamedwalid - 22-09-2012 12:45

Je dirai plutot les enfants de Ben Ali . En lisant cet article je me rend compte que si Ben Ali est parti il a laisse ses enfants defendre ce qu'il a toujours fait , ecrase ses opposants et en particuler les islamistes.Il faut arreter les speculations a propos de ce probleme d'extremisme qui concerne tous les tunisiens et essayer de trouver des solutions adequates et non dele mettre sur le dos d'un adversaire politique ou du moins laisser ce gouvernement travailler je suis sure qu'il trouvera la solution qui respectera a la fois les droits de l'homme et la securite du citoyen.

Fathallah - 25-09-2012 11:11

J'adhère totalement au contenu de l'article en me permettant de faire 2 remarques fortuites à savoir : Quant à la première qui consiste à inviter Ghannouchi à céder le Pouvoir, j'estime que c'est une simple blague de la part de l'auteur de l'article ou bien qu'il y ait confusion quant aux Ghanouchi qui sont diamétralement opposés, l'un a peur du Pouvoir, pourtant il n'a jamais tenté de la quitter, alors que l'actuel a combiné, des années durant, pour l'accaparer. Quant à la seconde remarque, elle a trait au point de vue exprimé quant aux autres pays musulmans qui n'ont pas bougé le petit doigt, l'explication, quant à moi, elle est trés simple, l'exemple de l'Irak est là. Les USA ne viennent pas conquérir notre pays pour un tel acte, par contre ils peuvent mobiliser toute leur armada pour venir occuper les puits de pétrole pour un acte mois grave que celui relatif à la destruction de toute leur Ambassade en Tunisie.

Morched - 25-09-2012 11:17

Ce commentaire me parait vrai et logique, c'est attendu, nous payons la facture de notre choix lors des éléctions passées. Que le peuple tunisien se ratrappe pour sauver notre cher pays de ce fiasco, que ces gens qui croient venir nous apprendre notre religion aillent le faire ailleur, nous somme musulmans de père en fils, nous voulons un islam modéré srtout sans fanatisme. Notre pays était en paix, ouvert sur le monde entier, aujourd'hui c'est l'enfer, tout est flou, on ne sait pas où on va avec ses pauvres soit- disant dirigeants, qui, le moindre qu'on puisse dire qualifiés de vrais ignorants, ils decident pour nous et pour nos enfants, c'est catastrophique. Inchallah ma ydoum hal

semh - 25-09-2012 12:48

I faut que Rached Ghannouchi soit pris pour responsable de tout ce que les salafistes ont déjà fait et tout ce qu'ils vont faire. c'est bien lui qui a encouragé leur proliferation. Ne les a-t il pas qualifiés de ses enfants et qu'ils ne viennent pas de "la planete Mars". Maintenant que l'image de la Tunisie est ternie et maintenant que les investissements sont à jamais compromis et que les efforts de la Tunisie dans le développement du tourisme se sont évaporés, est ce que les salafistes vont compenser ces pertes à jamais. Faut il attendre que la Tunisie soit la plaque tournante d'Al Quaida pour réagir ou faut il attendre les premieres voitures piégées et les explosions dans les lieux publics??

mohsen - 25-09-2012 15:22

Dommage de savoir à quel point le tunisien déteste le tunisien . Je vois que la mémoire est trop courte de ceux qui critiquent rached el ghannouchi qui n'y est pour rien dans ce qui se passe en Tunisie ni dans ce qui s'est passé à l'ambassade des états-unis.Quelle haine incroyable contre les gens qui ont eu le courage que beaucoup n'en avaient pas , et quelle hypocrites et ignorants de notre propre histoire . rappelez-vous que ni à l'époque de Bourguiba ni à l'époque de Ben ali le tunisie ne pouvait exprimer son opinion , les classes étaient juste 2 , et le régionalisme était installé pour durer pendant les années de dictature "bourguibou-benalienne" , Non à la violence , mais non non plus de salir l'image des gens , je ne pense pas que ces personnes qui osent critiquer , avaient senti une tristesse quand ils avaient appris la parution du torchon de film contre notre prophéte aleyhi essalat wassalam et contre l'islam et les musulmans , à tout ce monde je dis craignez allah et pensez au tout puissant et au jour du jugement. ne craignez pas et ne défendez pas les pays , ils sont capables d'agir politiquement , ils n'ont pas besoin de vous ni de vos mensonges la justice est l'à. Unissez-vous autour de notre patrie et cessez de répandre la haine .

amina - 26-09-2012 10:24

Ghannouchi a été condamné à mort par Bourguiba amnestié par Ben Ali, il a une vengeance à assouvir, il est avide de pouvoir et n'a aucune vision constructive pour la Tunisie ni pour ses générations futures c'est au peuple de comprendre et de d'exercer son droit de vote pour sanctionner sa vision arrière gardiste du pays et du peuple Tunisien.

Mejdi - 27-09-2012 10:35

il y a un manque de précision (non innocent) de la part de l'auteur concernant la relation de l'arabie saudite avec ennahda (al-ekhwan en général)...et qui connait bien les courants islamistes doit connaitre que le projet wahabiste et le projet d'ennahdha c comme la gauche et la droite...Pour faire une bonne analyse il faut être plus précis, présenter ennahdha comme une page noire ça vous amène à ne pas bien lire la page...Vous devez connaitre qu'il y a une partie importante des tunisiens qui croient aux principes d'ennahdha (le projet) et à l’honnêteté de ses leaders ...Alors pourquoi n'essayer par d'analyser objectivement le cas d'ennahdha et éviter les anciennes techniques (de Ben Ali, Bourguiba, Abdennasser, Sadat, Hafedh Assad,...) de faire peure aux citoyens des islamistes

mahmoudi - 27-09-2012 12:06

Ceque Bourguiba afait ;ennahda mais pour moi Ennakba pour la tunisie ; ne pourra faire meme pas l millieme;au contraire au non de la religion sans la bien connaitre ;elle cad ennahdha va detruire la tunisie ;BOURGUIBA ALLAH YARHAMOU aime la tunisie ;les gens d ennahdha la deteste c est pourquoi ennahdha laisse les enfants de ganouchi faire ce qu ils veulent et fermentles yeux sur les salafistes qui detruisent la tunisie beaucoup d entre eux ne sont pas des tunisiens mais venus d ailleurs et ennahdha recoltera la defaite par son arrongance etson injusticequi est pire que celle de ben ali vis avis les tunisiens lesuns contr les autres ;c est haram .....LA TUNISIE merite mieux que cette nouvelle DICTATURE COUVERTE AU NON DE LA RELIGION .

mahmoudi - 29-09-2012 13:53

ennahda ou plutot enakba pour les vrais tunisiens qui eux aioment la tunisie ;je pense qu l equiped enahdha etla plupart de ses membres se vengent des tunisiens actuellement car ils ont vecus dans l obscurite et sont tres loin de la realite des tunisiens;LES TUNISIENS NE SE LAISSERONT PAS SE MANIPULER PAR ENNAHDA QUI EST MANIPULEE PAR LES PAYS DU GOLFE QUI LEUR POPULATION EST DANS UN SOMMEIL PROFOND DEPUIS DES SIECLES .LA PREUVE POUR LES CARICATURES DU PROPHETE ET DU FAMEUX FILM .LES PAYS DU GOLFE N ONT PAS LEVES LE PETIT DOIGT ....ENAHDDA SI ELLE RESTE COMME GANNOUCHI PLUS QUE MAUVAISE DOIT RAPIDEMENT DEGAGER POUR LAISSER LIBRE LA TUNISIE DE SES IGNORANTS DE LISLAM SES SALAFISTES VENUS D AILLEURS DONT LE NIVEAU RELIGIEUX TRES TRES BAS VOIRE IDEES CONTRAIRE A L ISLAM....

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